27 février 2021

39. Connaissez-vous M. Emmanuel Macron ? Le Code Jupiter par Démosthène

 

LE CODE JUPITER

Philosophie de la ruse et de la démence

par Démosthène[1]

Éditeur : Equateurs,  Paris, 2018

 

Résumé détaillé et larges extraits d’un livre édifiant

 

 

 

Avant-propos

 

Nous vivons actuellement une crise pratiquement mondiale reposant sur des décisions politiques arbitraires et incompréhensible du point de vue du simple bon sens.

 

La destruction des économies nationales repose en effet sur des décisions politiques de confinement et non sur une épidémie. De l’avis de milliers de scientifiques, de médecins, indépendants, du monde entier, aucune des mesures prises pour soi-disant faire face à une épidémie n’est et ne fut justifiées d’un point de vue sanitaire scientifique et pratique.

 

Cette épidémie de 2019/2020/2021 n’a provoqué aucune réelle surmortalité, comme le montrent les courbes de l’INSEE[2] pour la France et des instituts de statistiques d’autres pays ne montrent aucunement la catastrophe que les médias et les gouvernements s’acharnent à nous faire croire avec des annonces quotidiennes angoissantes et maintenant avec une propagande quotidienne pour faire croire à la nécessité d’une campagne massive de vaccination sous prétexte de l’absence de traitements.

 

Non seulement les traitements existent pour cette contagion qui ne s’avère grave que pour les gens déjà très affaiblis par la maladie et /ou la vieillesse, mais les « vaccins » proposés ne sont pas des vaccins mais des injections d’OGM en vue d’une expérimentation génique inédite et pratiquée sans le consentement éclairé des cobayes humains, qu’ils soient volontaires ou non.

 

Les techniques de manipulation utilisées, déstabilisation, annonces versatiles, incohérentes, contradictoires, angoissantes, catastrophistes, etc. mettent les populations en situation de stress et de peur de façon à les amener à accepter ce qu’elles n’auraient jamais accepté dans les conditions normales d’une situation connue.

 

Dans la situation actuelle de l’état d’urgence qui court-circuite les instances un peu démocratiques et  laisse à Macron les mains libres, qu’en est -il de ses projets « profonds » pour la France et de ses projets personnels ?

Avons nous élu ce président pour qu’il s’occupe de notre santé individuelle de façon autoritaire et sans l’aide de nos médecins ?

 

Face au matraquage publicitaire actuel effectué par médias et ministres pour les laboratoires pharmaceutiques, s’agit-il seulement de cupidité, de corruption ponctuelle des élites ?

 

Le Code Jupiter propose autre chose de plus inquiétant encore et qui se recoupe avec d’autres sources d’information dont je me suis fait l’écho dans les textes que je diffuse et publie mon blog.

 

 

Messieurs les marcheurs, qui êtes vous donc et, surtout,

que nous voulez-vous ?

 

 

De l’intérêt d'avoir un masque

 

En Avant-propos du « Code Jupiter » l’auteur écrit :

« De moi, je ne dirai rien, sinon que je suis bien introduit dans les différents cercles de la ‘macronie’. Et, comme je tiens à le rester, il ne me reste qu'à avancer masqué. C’est-à-dire à écrire sous un pseudonyme... Démosthène exhorta ses concitoyens à fustiger la démesure, l’outrage, dans ses différentes dimensions. »

 

« Je n’ajouterai pas grand-chose à ce que l’on sait déjà… Je préfère me consacrer à dévoiler ce que l’on ne sait pas. Ce qui revient à répondre à cette question : les ‘macroniens’, que veulent-ils au juste ? Où nous mènent-ils ?  Cela, nul ne le sait vraiment. Car eux aussi avancent masqués. C’est d’ailleurs pourquoi je suis bienheureux de leur rendre la pareille…Leurs projets sont si révolutionnaires  (un nouveau capitalisme)… qu’ils ne veulent surtout pas les dévoiler en bloc, d’un coup, mais par touches successives, pour ne pas affoler les foules…»

 

Une stratégie : frapper vite et fort

 

Leur stratégie : « guerre politique et guérilla… Frapper partout en même temps ou frapper par surprise à un endroit faible. Puis se replier.  Avant de frapper à nouveau par surprise ailleurs… C’est ainsi qu’a été réformé le code du travail... avec victoire sur les syndicats... puis enchaînement, avec la fin du statut des cheminots et ouverture à la concurrence, avec un nouveau cadre juridique pour la SNCF.  En 3 mois, en dépit des grèves, l’affaire est pliée et… les syndicats à nouveau vaincus… Une série d’autres réformes sociales de grande ampleur est menées au pas de charge en 18 mois. D’autres réformes sensibles sont en cours : chômage, formation professionnelle et apprentissage toutes visant à offrir plus de flexibilité aux entreprises. Hausse de la CSG retraités touchés, suppression de l’ISF, réforme de l’université, suppression de certaines cotisations sociales, etc. Le projet pour 2019 et 2020 : réforme des retraites, revenu universel d’activité’ conditionné par l’acceptation d’un travail, quel qu’il soit, puis réforme des 3 versants de la fonction publique, d’état, territoriale et hospitalière, avec des plans de suppression de 120.000 postes… La stratégie  de l’exécutif consiste soit à frapper par surprise, soit à ouvrir plus de fronts que les insoumis et les syndicats n’ont de troupe pour les garnir. Dès la victoire remportée, on passe ailleurs. A terme ces fragments de ‘nouveau monde’ insérés à un rythme soutenu dans l’’ancien’ sont supposés pouvoir ...se mailler ensemble de sorte qu’en 2 quinquennats, nous devrions être globalement passés de ‘l’ancien’ au ‘nouveau monde’. E. Macron pourra alors... devenir le président des Etats-Unis d’Europe... l vise haut et est fin stratège…»

 

« J'ai écrit ce petit pamphlet parce que je désire expliciter ce "nouveau monde", son mystérieux projet dont les réformes en cours, nombreuses, ne laissent entrevoir que la pointe de l'iceberg. Je conçois mon rôle comme celui d'un ethnologue qui a réussi à pénétrer un tribut très exotique, aux mœurs inconnues, et à s'y fondre. À cela près que ce n'est pas des Nambikwara ou des Bororos dont je vais parler. Mais du groupe qu a pris la direction de l'État français et que j'appellerais les Jupitériens… Je compte explorer les fondements mythologiques des actions des Jupitériens. J’entends par là les mythes auxquels ils croient...car ces hommes jeunes, fers de lance d’un tout nouveau capitalisme, formés à Sciences po, ENA, Normale Sup... croient dur comme fer en des mythes qu’ils colportent, grâce auxquels ils se reconnaissent les uns les autres…»

 

« Ils s’inspirent d’un « Hegel dé-marx-isé : nous sommes les maîtres,  d’un art de gouverner inspiré de Machiavel : nous devons cacher nos objectifs pour les faire réussir, d’un néomalthusianisme hérité du Club de Rome: la survie du monde est à court terme en jeu et enfin d’une systématisation de la pensée sidérante et méconnue de Mandeville, formulée vers 1700 puis occultée : les vices privés font la vertu publique et seul le capitalisme, parce qu’il est amoral, peut sauver le monde.

Voilà les idées clefs des projets jupitériens concourant à l’invention d’un nouveau monde. »

 

Macron, un destin ?

 

Démosthène décrit la biographie de Macron jusqu’en 2017, sa formation chez les Jésuites, ses études  pas spécialement brillantes, ses emplois et en particulier son poste dans la banque d’affaires Rothschild grâce à la recommandation de J. Attali[3], après s’être mis en disponibilité de sa fonction à l’Inspection des Finances (pantouflage[4] classique).

 

L’auteur ironise: « Il suffira que notre Julien Soral d’Amiens rencontre sa Mme de Rênal pour qu’il mute en Eugène de Rastignac ... à la conquête de Paris

Macron lui-même écrit dans « Révolution[5] » (2016) : « J’étais porté par l’ambition dévorante des jeunes loups de Balzac. » Sa recherche de pouvoir hors norme et de gloire trouve dans la haute finance un moyen de se réaliser. Dans la banque Rothschild Macron est chargé des fusions-acquisitions (fusacq).

 

Le ‘fusacq’ est le spécialiste des coups tordus ;  il doit séduire les clients, contourner les législations nationales, etc. Dans un article en anglais du Wall Street Journal du 8 Mars 2015, Macron dit de lui-même à son job qu’il est « une sorte de prostitué ».

 

Son employeur et un de ses protecteurs, Alain Minc[6], vantent de Macron sa « capacité pour construire des scenarii ou des stratagèmes permettant d’emporter l’adhésion de ses interlocuteurs, sa capacité à raconter des histoires, à manipuler l’opinion». « L’art du théâtre, acquis avec Brigitte et l’art de parvenir à ses fins appris à l’université avec Machiavel » sont des compétences qu’il va transférer du domaine financier à celui de la politique.

 

Magouilles et manipulations en tous genres

 

Démosthène, l’auteur, raconte les magouilles et manipulations diverses qui l’amènent au pouvoir, par l’entremise du naïf Hollande. A partir de 2014 Macron participe à des réunions ou prend la parole devant les banquiers, les patrons des multinationales, le groupe Bilderberg[7],  des chefs de la CIA ou du  Secret Intelligence Service britannique, des hommes politiques internationaux. Il en profite pour « dire tout le mal qu’il pense de la politique de Hollande devant le gotha international. »

 

Puis, un ancien du groupe Bilderberg, J.-P. Jouyet[8], suggère à Hollande de placer Macron à Bercy. En  2016 tous se mobilisent : des affaires, de la finance, de la presse, des réseaux divers, pour promouvoir Macron. L’auteur cite les réseaux, dont «Le Siècle[9]» et les banques qui vont œuvrer à l’avènement de Macron, avec des levées de fonds en vue de sa campagne et l’aide de riches donateurs.

 

Emmanuel Macron en campagne…

 

Ne voulant pas dévoiler son programme, Macron axe sa campagne sur sa personne.

« Une grande opération de marketing permet à Macron d’identifier des segments de population et les préoccupations propres à chacun de ces segments… Une prospection cible les indécis et les sympathisants potentiels…»

 

« Des  conversations au porte-à-porte par les ‘marcheurs’ sont recueillies par un Cabinet de Conseil en stratégie électorale » selon une idée «mise en pratique par Barack Obama[10]». «Les discours du candidat Macron obéissent à deux règles : en dire aussi peu que possible et toucher les fibres sensibles

 

Écrans géants et mots d’ordre sur Smartphones sont utilisés pour enthousiasmer les fans pour manipuler l’émotion et faire croire à la marche triomphante d’un personnage hors du commun. « Pour gagner, le nouveau politicien doit faire appel au savoir-faire du ‘fusacq’ ...et l’oblige à faire un de ces montages dont il a le secret

 

Et l’auteur décrit comment, avec « un coup à 3 bandes», à droite comme à gauche, il règle les cas Hollande, Valls et Juppé. Après avoir éliminé  Sarkozy et Fillon dans la course à la présidence, il s’arrange pour amoindrir le vote Hamon. Mais c’est l’aide de Mélanchon qui est décisive : « Macron doit une fière chandelle à la bêtise de Mélanchon qui, au lieu de s’hologrammer à tout va ...dans l’espoir de se faire mousseraurait pu mettre ce dispositif... à profit pour créer, dans l’euphorie de ses meetings ...en proposant une alliance  équitable à Hamon et Jadot, une sorte de trinité politique ...qui aurait pu connaître un grand succès.» C’était la grande crainte de Macron car un second tour Macron-Mélanchon aurait été beaucoup plus incertain que celui avec Mme Le Pen.

Ainsi «la structure psychique de Mélanchon » puis la « maladresse crasse de Marine Le Pen » ont  favorisé l’avènement de Macron. «Marine Le Pen avait un argument de poids: la cession par Macron, ministre de l’économie, de la branche énergie du français Alstom à l’américain General Electric, …Mais ...elle s’égare dans ses fiches...et perd la partie en paraissant brutale, emportée et brouillonne

 

Un monde de ruses

 

L’auteur décrit également les ruses de Macron pour nouer des alliances improbables avec P. de Villiers, désigné comme son « meilleur ennemi » qui tombe dans le panneau et croit qu’il a plus d’influence,  ou avec Bayrou qui retourne sa veste pour lui accorder une alliance et qui sera « débranché» après la victoire acquise. Bayrou avec sa loi  de moralisation « qui ne moralise pas grand-chose puisque muette sur le pantouflage », se tire une balle dans le pied et fait, le premier, les frais de sa propre loi.

 

Macron prend pour premier ministre  E. Philippe qui a participé comme lui au groupe atlantiste  Bilderberg, et est issu comme lui du think tank Young Leaders[11]. « Il lui reste à faire élire à l’Assemblée Nationale un groupe majoritaire composé pour plus de moitié de personnes novices en politique qu’il pourra régenter facilement parce qu’ils n’y connaissent rien, qu’ils lui seront reconnaissant et qui ne seront ni de droite, ni de gauche ou de droite et de gauche ou progressistes au choix mais l’important c’est de faire sauter la bipolarité entre  la droite républicaine et la gauche socialiste, moteur à 2 temps de toutes les alternances politiques depuis 40 ans

 

Macron veut lui substituer une «tripolarité : un extrême centre polymorphe et puissant absorbant une bonne partie de l’ancienne droite et de l’ancienne gauche, une droite dure sociale-populiste, identitaire et conservatrice, et tout ce qui est à gauche du parti socialiste. C’est donc un système plus stable, à condition que le groupe centriste soit bien contrôlé. »

 

« Ordo libéral » et libéralisme

 

Le credo des jupitériens « dit ordo libéral est mal connu en France, souvent confondu avec celui de l’autre courant du libéralisme actuel, l’ultralibéralisme, qui, lui, au contraire veut moins d’État. Cette confusion, faite par 99% des intellectuels médiatiques, de type Onfray et consorts, fait bien rire les Jupitériens qui n’aiment rien tant qu’avancer masqués. Pendant que lesdits intellectuels pérorent contre l’ultralibéralisme…, eux s’emploient tranquillement à reconstruire autrement l’État. Un état où les nouveaux corps intermédiaires seront, au premier chef, constitués des grands décideurs économiques et politiques, passés par le Bilderberg,  les Young Leaders et autres think tanks... C’est en somme une sorte de direction opérationnelle du groupe France, à l’instar de ce qui existe dans les grandes entreprises performantes, qu’ils veulent créer… et pour cela il faut aussi débrancher progressivement les anciens corps intermédiaires (collectivités territoriales, élus régionaux et nationaux, partis, syndicats, associations, chambres de commerce, d’industrie, d’artisanat, des métiers, d’agriculture, ONG, médias…), tous ceux qui ont contribué au maillage de la France après 1945 ...et  mettre à la place, dans tous les domaines, une concurrence libre, généralisée, entre tous les acteurs, personnes physiques et morales».

 

Dans son discours du 3 juillet 2017 Macron annonce « la réduction d’un tiers des  3 assemblées constitutionnelles françaises : l’Assemblée nationale, le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental (CESE[12])... Mais en réalité alors que l’Assemblée nationale et le Sénat auront moins de moyens, le CESE sera réévalué en trait d’union entre société civile et instances politiques et deviendra une grande instance consultative où les décideurs pourront préconiser les lois... Le CESE est donc appelé à jouer le rôle d’instance unique de consultation pour fabriquer la loi. Avec des membres  désignés pour la plupart par l’exécutif…, les grands groupes n’auront plus besoin de faire du lobbying auprès des parlementaires, ils seront intégrés dans le CESE qui pourra devenir cette direction opérationnelle du groupe France préparant les lois. Tout le contraire de ce qu’il est aujourd’hui...»

 

« D’autres mesures de réduction des corps intermédiaires sont déjà en cours...la ruse n’est pas exclue. » Part exemple, supprimer la taxe d’habitation… «Cette mesure a été programmée en toute conscience pour assécher le financement des collectivités territoriales (communes, départements, et régions)… On prévoit, mais sans l’annoncer encore, que ces collectivités seront mises en concurrence : seules seront retenues et financées par l’État celles qui présenteront les projets les plus compétitifs...Partout il faudra que le meilleur gagne: credo entrepreneurial de la compétition et de la mise en concurrence généralisée dans tous les domaines, universités comprises.

Donc plus question de mesures générales républicaines

 

Les superbes cadeaux fait aux plus riches…

 

Macron veut un nouvel art politique, un nouvel art de gouverner présenté comme nécessaire. Sa fonction de chef est ‘spectacularisée’ et depuis ce scénario, il parle pour dire que la France pourra devenir une vraie start-up nation… En fait « ce que Macron propose in fine comme modèle aux Français, c’est lui-même... au Sommet.» Son expression fétiche : « les premiers de cordée » dont il prône la théorie. Pour lui les riches alimentent l’économie et « tirent les autres vers le haut, il est donc contre -productif de taxer les riches et autres premiers de cordée... En supprimant l’ISF il a fait économiser à chacun des cents Français les plus riches environ 500.000 euros par an... Et en réduisant l’imposition des revenus du capital, passé de 60% environ à 30% il leur a fait encore économisé, à ces mêmes cent Français les plus riches, 1 million d’euros par an en moyenne... Ce qui ne l’empêche pas de  déclarer à Davos que les fruits de la croissance ne doivent pas être accaparés par les 1% les plus riches » le même mois de ses mesures (Janvier 2018) favorisant ces 1%.

 

A cela s’ajoutent « d’autres mesures d’optimisation fiscales de ces 1%, révélées par des lanceurs d’alerte dans les Paradises Papers[13]... Pour les jupitériens il ne s’agit pas de contournement de la loi mais d’un usage intelligent et créatif du droit, qui se solde par une perte de 150 milliards d’euros pour les Etats

 

Interrogé sur la ritournelle « Macron est le président des riches » en avril 2018, il a répondu que « les riches n’ont pas besoin de président, ils se débrouillent très bien tout seuls »... « Ce qui est un aveu que les riches ne font pas partie de la république. C’est l’hyper-classe possédant le nerf de la guerre. »

 

Elle s’est d’ailleurs « le 22 janvier 2018, installée dans le château du roi louis XIV à Versailles et notre président, tel un Roi-Soleil, a trôné au milieu d’eux… les premiers de cordée et autres dirigeants de grands groupes industriels et financiers» internationaux (énumérés par l’auteur avec soin dans cet ouvrage).

 

L’ancien monde selon Macron

 

Pour Macron l’ancien monde est celui des aides sociales et des services publics à supprimer : ceux  de l’enseignement, de l’emploi, la santé, la SS, la culture, les sports, les loisirs, les services postaux, les transports, la radio, la TV et les télécoms. Par contre il renforcera le contrôle sur d’autres : la police, l’armée, l’information, les finances et certaines recherches scientifiques (celles rentables pour les riches).

 

« Pour transformer les services publics auxquels les français tiennent il s’appuie sur l’Europe pour les transformer en services marchands compétitifs... Il invoque l’Europe sans cesse car la Commission Européenne ordonne ce qu’il veut, la libéralisation et l’ouverture à la concurrence de ces services publics... Les services associatifs et parapublics sont également dans le collimateur jupitérien : par exemple le logement social a son budget asséché par l’état macronien qui vient de prélever 2 milliards d’euros des finances du monde HLM... Il privatise à tout-va... L’affaire Benalla a révélé que Macron  est en train de privatiser, dans l’Elysée même, sa garde présidentielle... Visiblement Macron veut se libérer du regard de la police et de l’armée

 

Son premier ministre E. Philippe, «qui fait de la boxe et écrit des thrillers politiques truffés de trahisons et coups tordus, connaît la musique et a désamorcé l’affaire Benalla en ‘dérive individuelle’, ...ce qui est repris par des suiveurs comme Bayrou et autre politologue du journal Le Monde... Mais cette dérive révèle un monde mi-monarchique et mi-féodal que les macroniens sont en train de créer... Seules les révélations de la presse les ont contraints à admettre l’existence de barbouzes et leurs manquements à l’ordre républicain... Macron a des hommes de main et peu d’hommes de tête... Le fusacq sans scrupule sous le vernis du président philosophe va se dévoiler peu à peu ».

 

Le référentiel philosophique de Macron : qui justifie son amoralité

 

Il est peu accessible au public car «les jupitériens se caractérisent par leur double langage». Mais entre eux ils utilisent « un langage désinhibé, sans retenue très différent de celui qu’ils parlent devant les ‘esclaves[14]».

 

La philosophie de celui qui a échoué deux fois au concours de Normal sup

 

E. Macron utilise la philosophie « pour parvenir à ses fins, façon sophiste tendance florentine.» En fait son bagage philo est plutôt superficiel, « il a raté Normale Sup. en échouant par 2 fois au concours : son génie n’a pas été reconnu par les correcteurs des épreuves...De là il a inventé une philo politique alternative où de brillantes idées côtoient de franches absurdités et même des monstruosités. L’esbroufe, le bluff, l’épate, voire la fatuité, voilà ce que moi, philosophe de formation, j’ai observé chez le Macron philosophe... J’ai glané des fragments de discours que je vais réunir en un discours global de Macron... discours qu’il occulte soigneusement ...et dans lequel l’esbroufe le dispute à la suffisance. »

 

Je considère le capitalisme comme ce qu’il y a de meilleur pour l’humanité

 

Voilà ce que veut Macron, président, d’après ses discours et propos glanés dans son entourage par l’auteur : « Je vais faire entrer ce vieux pays de petit-bourgeois dans une aventure où le tragique s’invitera pour de bon... et il faut contraindre les individus à s’adapter à la transformation permanente qu’est le capitalisme

 

Ses idéaux et projets : «...un agir sur le monde physique pour s’en faire le maître et possesseur et se mettre en marche pour jouir sans peine de la vie par une infinité d’artifices... Amener les individus à abdiquer du droit que la nature donne à chacun d’être lui-même en les assujettissant tous à un souverain absolu... Pour régner durablement faire croire au plus grand nombre que la rareté perdure en dépit de l’accroissement de la richesse...Pour cela ne pas redistribuer les dividendes générés par le passage à l’abondance... Maintenir une certaine précarité qui pousse à rechercher la protection d’un maître et je ferai de l’Europe une instance protectrice... Pour rester maître il faut diriger le processus historique dans le sens qui convient et garder le contrôle sur les populations et les choses de l’esprit

 

Macron – Machiavel - Mandeville

 

Le maître est également contraint à la ruse pour le rester. Macron s’inspire de Machiavel dans le sens où la vertu politique  est la mort de la vertu morale. « Le virtuoso, celui qui est puissant et rusé doit exceller dans l’art de manipuler les foules, dans l’art de manipuler la multitude en jouant des divisions, en stigmatisant certains pour mieux flatter d’autres, et parfois l’inverse, afin de se faire aimer et craindre. Il doit séduire et rassembler des êtres différents autour d’un projet en perpétuelle redéfinition dont il cachera au mieux les finalités... Il doit disposer de la force des armes. »

 

Dès son intromission, « il provoque la démission du chef d’état-major P. De Villiers en lui disant : ‘Je suis votre chef’. »

 

 

Qui est Bernard de Mandeville ?

 

«Mais l’homme qui a tout compris avant tout le monde» pour Macron, est « Bernard de MANDEVILLE, médecin et philosophe hollandais né en 1670,  devenu spécialiste des maladies nerveuses et qui soignait le tout-Londres au début du 18è siècle... Il découvre que les souffrances de ses patients résultent des carcans moraux... A partir de là il formule une théorie du cercle ‘vertueux’ du vice. Son message : pour faire le bonheur de vos concitoyens soyez malhonnête et débarrassez-vous de toute culpabilité. Mandeville écrit une fable dont la morale affirme que  ‘les vices privés font la vertu publique et que la vertu condamne une grande cité à la pauvreté et à l’indigence’. (Fable des Abeilles, en 1705 vendue à la criée à Londres, publiée en 1714, traduite en 1740... puis brûlée sur la place de Paris en 1745)... En 1724 il publie d’autres textes polémiques dont une apologie des maisons de joie où il recommande des bordels gérés par le gouvernement... A partir de 1745 ses œuvres seront dénoncées comme œuvre du diable et son nom transformé en ‘Man Devil’. »

 

En politique, ni le bien ni le mal n’existent

 

« Pour Mandeville comme pour Machiavel, le bien et le mal n’existe pas en politique... Mais pour Machiavel le vice est un privilège princier alors que pour Mandeville, le vice devient un principe social,... il démocratise le vice... Les thèses de Mandeville inspirent l’Ecole de Chicago[15] dont le fondateur, F. Hayek[16], décerne dès 1945 le titre de ‘Master Mind’ à Bernard de Mandeville.  Hayek écrit que le seul système qui laisse advenir des formes sociales sans y opposer de raisons morales s’appelle le capitalisme... Il sera lu par M. Thatcher et R. Reagan... Ainsi la pensée de Mandeville préside aux changements majeurs survenus dans le monde au début des années 1980... Le programme, le logiciel du capitalisme vient de cette Angleterre du XVIIIème siècle, laboratoire décisif du capitalisme... Mandeville dans un de ses textes (Recherches sur l’origine de la vertu morale) révèle le truc grâce auquel le capitalisme a été construit, il faut entendre ‘truc’ en son sens premier : au théâtre, un dispositif scénique qui permet de créer une illusion... Ce texte est  ésotérique  au sens premier, il permet de parvenir à des vérités inaccessibles autrement, c’est un enseignement réservé à un petit nombre car il faut passer par-delà ce que l’homme du commun est prêt à entendre 

 

Un décalogue de préceptes capitalistes

 

«Ce texte de Mandeville, prophète du capitalisme en formation, comprend 10 propositions, sorte de programme de mise à mort de l’ancien monde», que Macron suit à la lettre, et qui lui fait mener une « double politique faite à la fois d’invectives et de flatteries» :

 

►1) Comment faire vivre ensemble des hommes sachant qu’ils sont égoïstes : en modérant leurs appétences...

►2) Pour les faire obéir aux lois, les payer avec une monnaie qui ne coûte rien : des flatteries...

►3) C’est d’abord le politique et non la religion qui promeut l’idée de bien afin de tenir les hommes en bride...

►4) Le politique est l’instance qui organise la flatterie sous des formes diverses : par exemple les monuments de l’empire romain, qui sont autant d’éloges publics, ou des récompenses imaginaires (comme les médailles), etc. Bref, donner aux individus le plaisir de passer aux yeux des autres pour ce qu’ils ne sont pas au point de croire eux-mêmes à leur propre vertu...

►5) Politique de la flatterie mise en œuvre pas seulement au niveau national, mais aussi  dans les sous-ensembles régionaux, urbains ou  professionnels et dans l’éducation des enfants... Tous vivent dans l’imaginaire de la flatterie et se nourrissent de cette monnaie de la louange qui n’est que du vent…

►6) La pitié (objectée à Mandeville) n’est ni bonne ni mauvaise, elle ne conduit pas seulement à des actes désintéressés, elle est aussi ce qui permet de tromper en faisant par exemple succomber une jolie vierge prenant en pitié un filou ou corrompre un juge inflexible.

►7) La politique de la flatterie menée par des politiques rusés et des législateurs avisés est la seule susceptible de faire vivre ensemble les hommes... Il suffit qu’elle fonctionne auprès d’un certain nombre pour que l’ensemble social soit tenu...Cela permet de créer 2 classes : celle auprès de qui cette politique n’est pas efficace : la basse classe dangereuse des bandits, des fainéants, des récidivistes, des illettrés, des trafiquants, des mendiants, des voleurs, des proxénètes, des prostituées… et la classe digne, plus large,  composée d’êtres  travailleurs et obéissants à qui l’on dira qu’ils ont réussi là où les autres ont failli, ce qui permet de les ériger en modèles capables de se modérer...

►8) Sur le modèle des maximes sur l’amour-propre de La Rochefoucauld,  considérablement développées par Mandeville, est construit un  grand théâtre social où les individus sont pris dans d’infinis jeux de dupe et de trompe-couillon...

►9) Mandeville en rajoute une couche avec une 3è classe, composée des pires d’entre tous (les pervers) ceux qui font semblant d’obéir à la loi dans un double but : profiter du prestige des vertueux et surtout tenir tout le monde tranquille afin d’en tirer tous les bénéfices possibles... Troisième classe d’ambitieux qui font tourner les affaires et peuvent gouverner avec facilité grâce à leur double jeu... Il leur suffit de prêcher l’esprit de dévouement au bien public pour mieux contraindre à l’abnégation tous les autres en vue de les faire travailler à leur service et de récolter les fruits de leur labeur.

►10) Il annonce une nouvelle religion qui bouscule les prêches classique sur le bien et le mal. Il affirme que cette élection des pervers (les pires d’entre tous) est, en définitive, voulue par Dieu. Si Dieu a fait les hommes cupides, menteurs, ce pourrait bien être, selon Mandeville, à dessein. Il suggère que le temps des hommes saints ou supposés tels, est révolu, terminé. Il faut confier le destin du monde aux pires car c’est la seule voie pour atteindre le bonheur temporel, le paradis sur terre...La cupidité, le mensonge et les autres vices permettent in fine de produire de la richesse et d’entrer dans le monde de l’abondance...

 

Macron : l’homme qui flatte, l'homme qui blâme

 

Les expressions utilisées par Macron dès son arrivée au pouvoir, sont plus modernes que celles de Mandeville mais correspondent à la pensée de Mandeville : il parle des « fainéants », de « ceux qui aiment foutre le bordel », des « cyniques », des « extrémistes », des « chômeurs multirécidivistes », de « ceux qui feraient mieux de travailler pour se payer un costard », de ceux qui « se contentent d’être illettrés », de « ceux qui ne sont rien et heureux de l’être », etc.

 

«Il invente une classe dangereuse et la stigmatise en transformant les manifestants en extrémistes violents avec quelques barbouzes glissés dans les manifestations, en infiltrant les syndicalistes avec des Benalla Brothers déguisés en ‘black blocs’. »

 

« La politique spectacle de Macron commence avec cette distribution de blâmes désignant une classe dangereuse, désignation indispensable pour créer en regard une vaste classe vertueuse tout en dignité construite en distribuant des flatteries, qui encensent ceux qui travaillent durement sans trop en demander, ceux qui se sacrifient pour les autres, ceux qui indiquent les nouvelles voies du sacré c’est-à-dire qui deviennent start-up en lançant des start-up dans la start-up France, etc

 

En haut de la pyramide seuls 0,1 % de la population mondiale

 

Le truc est là : dans cette politique de la flatterie compassionnelle et de la stigmatisation qui permet de constituer 2 classes qui se regardent en chien de faïence.

Pour Macron : Les deux premières classes ne sont évidemment pas des classes sociales : ce sont des classes créées par le discours du maître : les insoumis, visés par ses diatribes et le vertueux résultant de ses flatteries.

 

Seule la troisième classe est une vraie classe : l’hyper-classe, 0,1% de la population, les « pervers de haut niveau », élus pour guider le monde vers encore plus de réussite, tout en en tirant de grands bénéfices.  Jouir sans limite de toute la terre et baiser le monde entier : voilà ce que nous pouvons, nous, les pervers de haut vol, qui fascinons les vertueux en faisant tout ce qu’ils n’osent pas faire.

 

Warren Buffet[17], homme d’affaires et investisseur américain déclare le 25 Mai 2005 : « Il existe une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner

 

Pour en revenir à la fable de Mandeville…

 

Dans La Fable des Abeilles de Mandeville : « Les plus grands scélérats contribuent au bien commun.». Pour lui et ses disciples (l’Ecole de Chicago, Macron et consorts) : la guerre, le vol, la prostitution, l’alcool et autres drogue, la pollution, le luxe extravagant, etc., contribuent au bien commun car tout cela produit de l’argent. Ce sont des ‘destructions créatrices’ pour Mandeville et les économistes tels que J. Schumpeter[18], économiste austro-américain, qui énonce la loi essentielle du capitalisme ainsi : « Le processus de destruction créatrice constitue la donnée fondamentale du capitalisme : c’est en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon gré, mal gré, s’y adapter.»[19])

 

Par exemple, le vol : il est triplement utile, il fait tourner l’industrie et le commerce et encourage le développement des industries de la sécurité. De plus il permet aux filous, s’ils ne se laissent pas prendre, de lancer leur start-up dans de meilleures conditions et de devenir des capitaines d’industrie qui n’hésiteront pas à mettre en pratique les différentes techniques de spoliation et de captation très usitées dans l’industrie. L’auteur en énumère la liste sur une page. Toutes ces pratiques de vol permettent de faire baisser le coût de leurs produits et services et de trouver de nouveaux marchés grâce à « l’usage créatif du droit», façon Macron et consorts.

 

Pour eux la drogue également est d’une utilité sociale considérable. Drogues légales et illégales qui font tourner l’industrie pharmaceutique. Elles permettent de contenir sous contrôle les uns, de booster les autres, les leaders ou gens aisés. Elles permettent des économies parallèles utiles à l’État pour différentes raisons dont celle d’occuper des gens à qui l’État n’a rien à proposer.

 

La pollution est une formidable opportunité pour un nouveau capitalisme. Cela permet un nouveau et immense marché, celui de la dépollution et de la géo-ingénierie sur l’atmosphère, la biosphère et les océans[20].

 

Actualité des théories de Mandeville

 

Le génie et l’actualité de Mandeville se confirme avec les nouvelles normes du SEC (Système Européen des comptes) adoptées en 2014 : il est conseillé aux états de compter toutes les activités y compris les souterraines (drogue, prostitution, trafics…) dans le calcul du PIB.

 

«On comprend mieux pourquoi il vaut mieux que Mandeville reste un auteur mal connu, voire ésotérique : parce qu’il dit tout ce que les vertueux ou supposés tels ne peuvent pas et ne veulent pas comprendre[21]...» Macron veut remettre à l’honneur le pouvoir du maître sur les esclaves par le pouvoir de subjugation ; il dit « convaincre en créant l’intensité ». De Macron, Démosthène écrit : « il croit faire du post-Hegel (dialectique maître/esclave), il fait du sous-Nietzsche.»

 

Dans le nouveau monde de Macron, « la puissance infinie d’expansion du capitalisme tient au pouvoir de toujours ouvrir de nouveaux marchés… une puissance telle qu’aucun lieu du monde, ni aucun domaine de l’activité humaine, même réservé, même interdit, même sacré, ne peut à terme lui résister… Le capitalisme ...porte une dimension religieuse...ouvre un horizon infini : infinité d’artifices, santé infinie, richesse infinie...J’ai retrouvé une transcendance perdue sous la forme de cette sublime infinitude offerte par le capitalisme

 

« Comme je ne peux dévoiler en bloc toute ma pensée, je dois l’enrober ou plutôt la donner sous une forme présentable. Et c’est là où la pensée de mon maître Paul Ricoeur est fort utile..Je conjugue Ricœur et Machiavel...Je déjoue ceux qui veulent savoir où et qui vous êtes et ce que vous dites…»

 

Après le « psy » Mandeville,  un autre « psy » Edward Bernays[22] reconfigure le capitalisme. « Il est spécialiste de la manipulation des nouvelles, des médias, des sentiments, des affects et des désirs… Il se pense le psychanalyste des entreprises en difficultés. En 2006 Les Echos, grand quotidien français d’information économique, financière et boursière, le présente comme l’un des hommes les plus influents du XXè siècle. En 1990 le magazine Life le classe parmi les 100 américains les plus importants du XXème siècle…. Son livre Propaganda[23], 1928, proposait les méthodes et techniques utilisées par les entreprises, les partis et les États pour diffuser leurs idées et vendre leurs produits... Le génie de Bernays, c’est d’avoir conduit quantité de campagnes publicitaires en manipulant le désir des individus... (Énumération de ses inventions publicitaires)... Plus nous sommes en démocratie plus il faut manipuler les masses, tant au plan des produits marchands qu’à celui des produits politiques...Il en déduit que nous sommes  pour une large part gouvernés par des hommes dont nous ignorons tout, qui modèlent nos esprits, forgent nos goûts et nous soufflent nos idées… De fait nous sommes dominés par un nombre restreint de gens...en mesure de comprendre les processus mentaux et les modèles sociaux des masses. Ce sont eux qui tirent les ficelles, ils contrôlent l’opinion publique, exploitent les vieilles forces sociales, inventent d’autres façons de relier le monde et de le guider...»

 

L’auteur, Démosthène, développe les rôles respectifs de divers acteurs et pays dans la politique mondiale et ses diverses conséquences destructrices. Il aborde les révolutions techniques : génétique, nanotechnologies et robotique qui donnent de grandes espérances aux « maîtres » du capitalisme financier : vie augmentée, mort diminuée, voire éradiquée, mais seulement pour un tout petit nombre, pas pour les « esclaves » comme nous nomment Macron et les siens. Un projet de colonie humaine sur Mars en 2022 fut même annoncé au 68ème Congrès International d’Astronautique à Adelaïde, en prévision d’une extinction de l’espèce humaine prédite par Stephen Hawking[24]. Mais il n’y aura pas de place pour tout le monde lorsqu’il faudra partir vers Mars : seuls les maîtres pourront embarquer. La pollution du monde, la destruction du vivant : pourquoi se gêner quand on pense pouvoir partir vers Mars lorsque la terre sera rendue

invivable !

 

 

 


 

 

 

 

 



[1] Des journalistes, après enquête, ont découvert sous le pseudo de Démosthène, c'est-à-dire Dany-Robert Dufour

Dany-Robert Dufour est un philosophe français contemporain, professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris VIII, et directeur de programme au Collège international de philosophie. Il enseigne régulièrement à l’étranger, en particulier au Brésil, Colombie et au Mexique. Il collabore régulièrement à des activités artistiques (littérature, musique, théâtre). Son travail porte principalement sur les processus symboliques et se situe à la jonction de la philosophie du langage, de la philosophie politique et de la psychanalyse (source Wikipedia). Sous son vrai nom, il a signé plusieurs ouvrages, dont le dernier « Baise ton prochain » (Actes Sud, 2019) sur la philosophie de Mandeville.

[2] Voir à ce sujet sur le blog : article 34 « Parlons chiffres – II – la « surmortalité »

[3] A propos d’Attali, lire dans mon blog l’article n° 30 sur « Chroniques du Mondialisme » de Pierre Hilar

[4] Le pantouflage permet d’intempestifs passages entre le privé où sévissent les puissances d’argent et le public. Voir « Les Intouchables d’Etat » de V. Jaubert (articles n° 10 & 11)

[5] Publié le 24 novembre 2016 alors qu’il est candidat à l’élection présidentielle de 2017. Ed. XO éditions.

[6] De son vrai nom Alain Jacques Richard. Né en 1949 à Paris est conseiller politique, essayiste et directeur d’entreprise, directeur de plusieurs firmes de premier plan. (d’après Wikipédia)

[7] J’ai rédigé et envoyé à certains d’entre vous, sur le groupe Bilderberg, le résumé d’un article de Gérard Conio : « Le groupe Bilderberg et l’oligarchie mondiale », qui sera revu et renvoyé prochainement et publié dans le blog

[8] Jean-Pierre Juyet, né à Montreuil en 1954, haut fonctionnaire, avocat et homme politique, ancien secrétaire d’Etat aux Affaires Européennes (gouvernement Fillon).

[9] Consulter dans le blog l’article n° 12 : « Les grands clubs d’influence : Le Siècle ».

[10] L’ancien président des Etats-Unis.

[11] In club d’influence  qui  « fabrique des élites pro-américaines » dont feraient partie, entre beaucoup d’autre… Arnaud Montebourg, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Hollande. L’objectif de cette sélection prestigieuse est de créer et d’entretenir un réseau d’hommes et de femmes appelés à occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays.

[12] Il s’agit d’une assemblée constitutive composée de représentants sociaux (patronat, syndicats, associations)

[13] Les Paradise Papers désignent les révélations publiées en novembre 2017 par le Consortium international des journalistes d'investigation sur la base d’une fuite de plus de 13,5 millions de documents confidentiels. (Wikipédia)

[14] Nous tous sommes les esclaves…

[15] Courant de pensée sociologique américaine apparu au début du XXème siècle. D’après Wikipédia

[16] Un des penseurs les plus importants du libéralisme, Friedrich Hayek, né Friedrich August von Hayek le 8 mai 1899 à Vienne (mort en 1992). Prix Nobel d’économie en 1974.

[17] Warren Buffet. Né en 1930, homme d’affaire, investisseur et milliardaire américain que le magazine Forbes classe comme troisième fortune mondiale.

[18] Joseph Aloïs Schumpeter (1883, Hongrie – 1850, USA) est connu pour ses théories sur les fluctuations économiques, la destruction créatrice et l’innovation

[19] In « Capitalisme, Socialisme et Démocratie», 1951

[20] Le coup du réchauffement climatique pour justifier la géo-ingénierie destinée en fait à tout autre chose est un super coup qui marche à fond auprès de la plupart des gens

[21] Cf. la gestion de la crise dite « sanitaire » de 2020, incompréhensible pour la plupart d’entre nous

[22] Edward Louis Bernays (1891-1995). Publicitaire. Considéré comme le père de la propagande politique et d’entreprise.

[23] Publié en 1828

[24] Stephen William Hawking (1942-2018), physicien théoricien et cosmologiste britannique, mort de sclérose.

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