18 mars 2021

47. "C'est de votre faute", à propos du film "Sous hypnose ?" d'Ema Krusi

 

« Sous hypnose ? »

Film à retrouver dans la plateforme ODYSSEE

Texte et Voix d’Ema KRUSI[1]

Montage Vidéo de Pascal PROD

PLANETES360 VIDEOS - 23 Février 2021

 

Lien pour voir le film en entier (conseillé) : https://planetes360.fr/documentaire-ingenierie-sociale-un-monde-sous-hypnose/?feed_id=88155&_

 

Avant-propos


En partant de constatations sur la situation actuelle provoquée par les gouvernements sous prétexte de COVID-19, en revisitant la théorie de l’Ingénierie sociale, ainsi que les méthodes prônées par E. Bernays[2], l’auteure de cette vidéo démonte point par point les mécanismes de la manipulation en 10 phases qu’elle nous présente dans cette courte vidéo. Oui, on nous met sous hypnose afin de nous imposer des nouvelles normes. Sont donc décrits, non sans un brin d’humour, un à un, les 10 pas de l’aliénation qui nous menace.

 

 

Voici un petit résumé  de cette vidéo plutôt plaisante, bien que tonique.

 

« Si on en est là c’est de votre faute : pas assez disciplinés, pas assez responsables », etc.

Comment en est-on arrivés là, dans un monde où une personne normale est celle qui dénonce son voisin ou celle qui demande encore plus de mesures de restriction, encore moins de liberté. Pourquoi, au final ? Ah oui, pour sauver sa peau ! Et celle de son voisin qu’on dénonce au moindre faux pas civique. »

 

« Vous vous demandez peut-être comment se fait-il que vos amis avec qui vous partagiez les mêmes valeurs ont perdu maintenant tout contrôle de leur raison. Vous leur expliquer les chiffres, vous leur apporter des études, des faits mais leurs yeux restent vides, rien ne se passe. Vous pensez : ils dorment. En réalité le monde est sous hypnose.

 

L’Ingénierie sociale[3]

 

Avez-vous entendu parler de l’ingénierie sociale (une pratique de manipulation psychologique), de la fabrique du consentement d’E. Bernays ? J’ai une question pour vous : pensez-vous que ceux qui vous dirigent souhaitent votre bien ? Pensez-vous qu’ils vous connaissent mieux que vous ?

E. Bernays, neveu de S.Freud, est aussi le grand-oncle du Marc Randolf, co-fondateur et 1er PDG de NETFLIX, il est également l’auteur de « Propaganda[4] ou Comment manipuler l’opinion en démocratie» publié en 1928. Pour lui, une foule ne peut pas être considérée comme pensante, elle ne réagit qu’à ses émotions.

 

Un exemple : celui du président Wilson qui passe du pacifisme à l’entrée en guerre

 

« En 1916 Wilson fut réélu grâce à une position pacifiste. En 1917 il confie à Bernays la mission de mettre sur pied un arsenal mental destiné à retourner l’opinion publique américaine afin de l’amener à accepter une entrée en guerre. Cet arsenal fut les prémisses d’une science : l’ingénierie sociale. En un an par une série de manipulations basée sur la connaissance des foules, un virage à 180 degré fut opéré dans l’esprit des américains et le peuple acclame la mobilisation générale et l’entrée dans la première guerre mondiale un an après avoir élu un président prétendument pacifiste.

 

Comme  le disait l’ancien président N. Sarkozy : ‘ce n’est pas la réalité qui compte, c’est la perception de la réalité qui compte’.

 

« Alors comment changer votre perception ?  

Comment vous faire demander ce que vous n’auriez jamais demandé il y a encore  un an ? »

 

Voici la réponse en 10 étapes. Il s’agit de prendre conscience des 10 stratégies de manipulation des foules qu’utilisent nos gouvernants en ce moment même:

 

Distraction (le « Du pain et des jeux » de l’antiquité, maintenant BFMTVE, Netflix, etc.)

Création d’un problème pour mieux le résoudre

Dégradation progressive de la situation

Stratégie du différé  

Considération des citoyens comme s’il s’agissait d’enfants en bas âge

S’adresser à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion 

Maintien du public dans la bêtise et l’ignorance 

Maintien dans la médiocrité 

Remplacement de la colère par de la culpabilité

Multiplications des d’opinions   


Explications développées dans la vidéo et résumées ci-dessous

 

1 - Distraction

 


État d’hypnose, par exemple devant les écrans pour se distraire ; ne pas penser, le gouvernement, les « experts », le conseil scientifique, etc.  pensent à votre place

 

2 – Création d’un problème pour mieux le résoudre : (Cf. Naomi Klein[5] « La Stratégie du Choc[6] »)

 

Exemple: laisser monter l’insécurité pour mieux régler le problème et si possible mettre un peu d’huile sur le feu ; créer une crise puis arriver en sauveur ; saccager l’économie de votre pays et apparaître pour résoudre les problèmes plus tard.

 

3 - La Dégradation progressive : ou le fascisme progressiste en dilution homéopathique 5CH. On y va par étape, pour ne pas affoler. Si en Mars 2020 on vous avait tout annoncé, confinement de 2 mois, masques, couvre-feux, l’interdiction de prendre un verre sur une terrasse avec vos amis,  vous auriez réagi comment ?

 

4 - La stratégie du différé : C’est-à-dire… « On verra après ». On s’occupe de la pandémie, pour l’économie on verra après. Mais le plus tard n’arrivera jamais ! Parce que vous serez tous bien endormis devant des divertissements  bien abrutissants. Et là, ils savent que vous aurez oublié une fois de plus.

 

5 - S’adresser au public comme un à enfant en bas âge : La rengaine est identique, peu importe le pays. Les recommandations quotidiennes débiles, mensongères, culpabilisantes, etc. dans un français simplifié. Exemple : «C’est de la faute des Français, des Belges, des Québécois, des … qui ne mettent pas leur masque »  Vous avez mal agi vous êtes puni… Confusion entre docile et civique ou entre insoumis et incivique.

 

Le monde entier est responsable sauf, bien sûr, nos politiciens et ceux qui tirent les ficelles.

 

6 - S’adresser à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion : en France 27 millions de personnes qui fréquentent les salles de sport ; on ferme ces salles de sport pour 207 « cas » avérés (et non malades). C’est aberrant, pourtant la mesure est passée sans réaction du public et même certains en redemandent.

 

La peur première est la peur de mourir. On a tous en nous des traumatismes d’abus de pouvoir, d’injustice, de punitions.  Quand on appuie sur les vieux traumatismes, souvent on devient docile. Et finalement on brade notre liberté …pour 135 Euros d’amende.

 

 

7 - Encourager la bêtise et l’ignorance : On éteint peu à peu l’esprit critique, le besoin de donner du sens, d’oser questionner et de remettre en perspective.

 

On finit ainsi par connaître tout sur rien, c’est-à-dire rien sur tout.

 

8 - Se complaire dans la médiocrité : donner en exemple des stars médiocres sur le plan humain, favoriser les vices (alcool, jeu, etc.)

 

9 - Remplacer la colère par la culpabilité : Un peuple en colère, ça casse tout, ce n’est pas pratique à gérer, ça se révolte et avec un peu de malchance ça finit par convaincre les endormis. Alors on a trouvé une solution : on remplace la colère par la culpabilité en jouant sur la fibre sensible. 

 

10 - Faire des débats d’opinions : sans s’apuyer sur des faits. On adhère à des scénarios sans vérifier. On nous distrait sans nous pousser à faire un arrêt sur image, une pause dans sa vie intérieure

 

Partagez cette vidéo si vous pensez que nous vivons une opportunité, celle de nous positionner enfin, d’affirmer qui nous sommes et non qui ils souhaitent que nous soyons !

Le lien est toujours le même : https://planetes360.fr/documentaire-ingenierie-sociale-un-monde-sous-hypnose/?feed_id=88155&_

 



[1]


Ema Krusi, 39 ans, est une célèbre « lanceuse d’alertes », au dire de certains « complotiste », « conspirationiste » et, probablement, « antivax » suisse, qui publie régulièrement des vidéos qui sont très suivies : «Mes prises de position sont là pour susciter un débat. On parle d’ailleurs beaucoup trop du messager et pas assez du combat que je mène», dit-elle. Elle dit aussi : « Je ne suis pas complotiste, mais j’ai plein de questions ». Notons qu’elle est entrepreneuse, designer et qu’elle possède une boutique de chaussures à Genève. Elle est adulée ou décriée, c’est selon. Elle dit encore (au journal « L’Illustré » du 30 septembre 2020 : « Je n’ai pas de problème avec l’autorité, mais avec le mensonge ».

[2] Edward Louis Bernays (1891-1995). Publicitaire. Considéré comme le père de la propagande politique et d’entreprise. Cf. dans mon blog l’article n° 45 « Le Complot dévoilé et analysé » et l’article n° 39 « Emmanuel Macro : Le Code Jupiter »

[3] L'ingénierie sociale (social engineering en anglais) est, à la base et dans le contexte de la sécurité de l'information, une pratique de manipulation psychologique à des fins d'escroquerie. Les termes les plus appropriés à utiliser sont le piratage psychologique ou la fraude psychologique. Dans son ouvrage « L’Art de la Supercherie », paru en 2002, Kevin Mitnick (né en 1963), ancien pirate informatique devenu depuis les années 2000 consultant en sécurité informatique) a théorisé et popularisé cette pratique de manipulation qui consiste à utiliser principalement les « failles humaines » d'un système d'information comme « effet de levier », pour briser ses barrières de sécurité. (d’après Wikipédia). Voir, dans le blog, l’article 45. Le « Complot » dévoilé et analysé », par Philippe Bobola, filmé par Ema Krusi, d »jà cité en note 2.

[4]Propaganda’ est l’ouvrage écrit par Edward L. Bernays en 1928 qui théorise, le premier, la manipulation psychologique par un travail sur les techniques de la communication publique. (d’après Wikipédia).

[5] Naomi Klein (Né en 1070 à Montréal). Elle est titulaire de la chaire Gloria Steinem en Media, Culture et Études féministes de l'Université Rutgers. (d’après Wikipédia).

[6]


La Stratégie du choc (The Shock Doctrine),ouvrage publié en 2007,  film documentaire britannique réalisé par Michael Winterbottom et Mat Whitecross, sorti en 2010 en France. (d’après Wikipédia). « Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.
Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc. Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc". (Allociné)

17 mars 2021

46. L'appel à la résistance et au réveil émanant de 'Profession gendarme'

 

Profession Gendarme - Appel à la résistance et au réveil des consciences


 

http://www.profession-gendarme.com/appel-a-la-resistance-civile-et-au-reveil-des-consciences/

 

Cet appel émane de :

L’ « APG Association Professionnelle Gendarmerie » : http://www.profession-gendarme.com/lapg-en-bref/

 

Le site s’appelle « PROFESSION GENDFARME. Il contient une section d’informations d’ordre général ; une autre sur des faits divers, surtout des faits divers d’humour ; une autre de rappel des textes réglementaires ; des tribunes, des chroniques : une section réservée à l’association, etc.

 

Pour le 12 mars 2021, le site publie, en vidéo un appel solennel « à la résistances et au réveil des consciences ».

 

L’appel est court, un peu plus de trois minutes et il est suivi d’une série d’interventions courtes sur les thèmes du moment liées à la crise du COVID. On atteint cette vidéo en suivant les liens donnés dans cette page.

 

A toutes fins utiles, voici résumé cet appel :

 


« Les rapports d’enquête de l’Assemblée nationale et du Sénat sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 en France sont sévères. Mais le gouvernement persiste dans les mêmes erreurs, les mêmes mesures arbitraires avec les mêmes attitudes infantilisantes, abusives et souvent méprisantes.

 

La maltraitance par le port obligatoire du masque est spécialement dangereuse pour les enfants. Nos droits constitutionnels sont bafoués, nos libertés privées et publiques abolies et le pays est conduit à la ruine. Des conflits d’intérêts majeurs sont tolérés, des responsabilités publiques sont indument confiées à des serviteurs de l’industrie pharmaco-vaccinale. On nous pousse à accepter un faux vaccin qui est en fait une expérimentation génique présentant de grands risques sanitaires pour la population. Le gouvernement entretient un délire collectif pour une affection dont la mortalité réelle est celle d’une grippe moyenne qui touche essentiellement les plus malades et ceux dont l’âge dépasse la moyenne de l’espérance de vie, comme toutes les autres épidémies grippales.

 

Le gouvernement entretient également l’idée qu’il n’y a pas de traitement, ce qui est faux, des traitements efficaces existent. L’exemple de la Suède, où la vie est normale sans plus de victimes qu’en France, confirme l’inutilité des mesures prises en France. En suède : pas de masques, pas de tests, pas de confinement, pas de couvre-feux. L’état de confusion dans lequel Macron a plongé une grande partie de la population doit cesser

 

Il est urgent de retrouver la raison et nos libertés : chacun d’entre nous et chaque corps constitué y a  un rôle à jouer.  C’est pourquoi est lancé cet appel à la résistance civile et au réveil des consciences pour préserver notre avenir », dans une vidéo à retrouver par ce lien :


 

http://www.profession-gendarme.com/appel-a-la-resistance-civile-et-au-reveil-des-consciences/

 

A partir d’un texte collectif, chacun des participants nommés ci-dessous, nous exhorte à résister à la manipulation gouvernementale, à reprendre nos esprits, nos droits constitutionnels et nos libertés fondamentales: Louis Fouché: anesthésiste réanimateur /Tristan Edelman : chorégraphe-compositeur / Virginie de Araujo-recchia : avocate / Thierry Gourvenec : pédopsychiatre / Anonyme : médecin / Ronald Guillaumont : gendarme retraité / Vincent Pavan : mathématicien / Pascal Sacré : anesthésiste réanimateur / Eric Remacle : psychothérapeute / Nathalie Derivaux : sage-femme / Piere Chazal : professeur de français / Sebastien Recchia : acteur-réalisateur / Alexandre Gerbi : essayiste /Ingrid Courrèges : chanteuse / Composition musicale de Tristan Edelman / Montage vidéo de Giulia D’Aria/ Voix et chanson finale « Nos Libertés » d’Ingrid Courrèges

 

Collectifs nationaux de résistance participant à cet appel :

 

Reinfocovid / Parents 2021 France / Enfance et Libertés /Parents 2021 Belgique / Me de Araujo-Recchia (https://www.legavox.fr/blog/maitre-de-araujo-recchia/rapport-dictature-2020-terrorisme-etat-29896.htm)

Réaction 19 / Covid-19 Laissons les médecins prescrire / Association Bon Sens

 

Médias d’informations libres participant à cet appel:

 

Profession Gendarme / Anthropo-logiques / Mondialisation / Agoravox / FranceSoir / Nexux Covidinfos.net / Baslesmasques.com / Le Saker Francophone / Initiative citoyenne / Sud Radio

https://www.agoravox.fr/auteur/tristan-117399

https://www.agoravox.fr/auteur/alexandre-gerbi

https://www.agoravox.fr/auteur/pierre-chazel

https://www.agoravox.fr/auteur/thierry-gouvenec

 

 


45. Le "Complot" dévoilé et analysé - Ph. Bobola

 

Covid-19: Considérations et ingénierie sociale

 Une conférence par Philippe Bobola

 


Une vidéo d’Emma Krusi

 

(Février 2021)

 

 

 

 

Regardons bien : c’est ainsi qu’on nous manipule

 

Philippe Bobola va utiliser ses différentes casquettes de physicien, biologiste, anthropologue et psychanalyste pour cette conférence sur le  Covid-19 en tant qu’approche de l’ingénierie sociale

 

Dans cette conférence, Philippe Bobola, d’une grande culture scientifique, nous explique, citations de psychologues ou sociologues à l’appui, comment les dirigeants du monde manipulent les foules, comment et pourquoi des individus se laissent manipuler.

 

Il passe en revue les techniques ou stratégies employées par les gouvernants et les pulsions, émotions ou peurs fondamentales qui font des êtres humains des proies potentielles à la merci de prédateurs.

 

Il nous propose sa lecture des événements actuels en illustrant les théories psychologiques avec des exemples de notre quotidien de 2020/2021.

 

Sa vision de la situation politique que nous vivons en ce moment n’est pas négative, elle est réaliste et envisage des possibilités de réveil de notre créativité et souveraineté si nous activons nos facultés de résistance.

 

Il termine sa conférence par un poème qui est un véritable encouragement à continuer nos recherches et échanges d’informations.

 

 

On peut visionner et écouter la conférence en entier (conseillé) en suivant le lien suivant :

https://www.youtube.com/watch?v=sjC731MaJ8U

 

 

Discernement et mono-discipline

 

On voit bien qu’on a manqué de discernement pour en arriver là où nous sommes. La mono-discipline n’est pas très bonne pour le cerveau : le spécialiste « à force de connaître tout sur rien finit par ne connaître rien sur tout» (B. Shaw) et pourtant on nous demande de l’écouter et de suivre ses avis.

 

En économie, en politique, en médecine, dans tous les domaines nous avons de brillants spécialistes qui ne se comprennent même pas entre eux d’une discipline à une autre et sont incompréhensibles la plupart du temps pour les non initiés à leur discipline. Il n’est pas normal qu’un physicien ne comprenne pas l’économie et vice-versa. L’université a raté sa mission car un individu n’est pas que technicité, il doit avoir les outils pour comprendre le monde dans lequel il vit.

 

Parfois on ne comprend même pas les titres qui annoncent les prix Nobel. Pour débattre de vaccins à ARN messager nous n’avons pas une culture de base suffisante. Et comment avoir un débat citoyen si on ne comprend pas les grands enjeux de la société ?

 

De plus le scientifique, le plus souvent, a une vision du monde empreinte d’à-priori, d’impressions, de préjugés. Par exemple, bien que le médecin utilise volontiers des outils d’investigation issus de la physique quantique (IRM, etc.), quand il s’agit de soigner, ses préjugés le font  retomber dans la physique classique,  un siècle en arrière, et refuser toute thérapie alternative.

 

Notre culture n’aborde plus les fondements que sont le temps, l’espace, la lumière, l’énergie, etc. bref, les catégories d’Aristote sont oubliées.  Et bien que la physique soit issue de la métaphysique, celle-ci n’a plus droit de cité.

 

Psychologie sociale

 

Philippe Bobola voit la clef de lecture de la situation de crise liée à la pandémie dans la psychologie sociale qui permet de comprendre comment on s’auto-manipule, comment les gouvernements nous manipulent et comment on amène les gens à leur insu dans des directions qu’ils n’auraient pas prises individuellement.

 

Gustave Le Bon[1] a développé la psychologie des foules. Une suggestion hypnotique intervient dans une psychologie de la foule. Et ça explique ce que l’on voit en ce moment. Un individu a deux états, l’un individuel et l’autre groupal dans lequel il y a régression. Cet état groupal donne des foules peu démocratiques, sensibles au merveilleux et facilement impactées par les discours répétitifs, simplistes, émotigènes, exactement ceux des chaînes de TV et des radios actuellement. Dans cet état groupal il y a aussi abaissement, régression de l’individu qui se laisse alors déposséder de sa personnalité, quel que soit son niveau de culture.

 

Un autre psychologue considère aussi  l’imitation comme une caractéristique de cet état groupal.

 

Le gouvernement joue avec nos peurs fondamentales et en ce moment nous vend la vaccination avec les techniques du marketing : des autorités, des médecins partout dans les médias puis des vedettes nous vantent la vaccination, puis la pénurie est envisagée (la peur de manquer) et enfin la preuve sociale est donnée (si tout le monde le fait, c’est bien).

 

Heureusement nous avons assisté à des conflits d’autorité. Ph. Bobola raconte l’expérience de Milgram[2] sur la soumission à l’autorité, expérience qui mesure le pourcentage de gens soumis à l’autorité et les conditions qui  favorisent ou arrêtent cette soumission.

 

En fait Didier Raoult a joué le rôle très important, comme dans l’expérience de Milgram, de celui qui arrête le narratif du gouvernement, qui consistait à nous persuader qu’il n’y avait pas de traitement.

 

On a d’ailleurs constaté que les pays les plus pauvres ont moins de morts que nous parce qu’ils ont utilisé l’hydroxychloroquine qui nous a été interdite en France. La chloroquine est utilisée dans le monde  par un milliard de personnes sans effet secondaire.

 

« Le discours médical en France n’est plus scientifique, c’est de la propagande. »

 

Qu’est ce qu’un discours scientifique ?

 

Karl Popper[3], celui qui a montré qu’une société totalitaire est fermée, et dont les travaux ont été détournés par M. Georges Soros[4] puisqu’un totalitarisme peut être à organisé l’échelle mondiale même avec des sociétés ouvertes, dit aussi qu’un discours est scientifique quand il est réfutable et falsifiable.

 

Ce qui marche tout le temps, et n’est donc pas réfutable, n’est pas scientifique. Le gouvernement fait un confinement qui n’a pas eu de résultat mais on continue, ça marche tout le temps. On ne tient pas compte des expériences qui permettraient un réajustement. En France, depuis des mois on n’a plus affaire à un discours médical scientifique mais on a affaire  à un discours politique .

 

Citoyens ou cobayes ?

 

En fait  on a étendu à l’échelle planétaire les expériences de programmations des individus des années 1945/1950. Donald Ewe, psycho-sociologue canadien, pionnier des neurosciences, a mis en évidence l’influence du manque de stimulation sensorielle qui active les mêmes zones du cerveau que celles impliquées dans le sommeil et provoquent des hallucinations. Puis, D. Ewen Cameron[5], psychiatre américain reconnu, fait des expériences sans le consentement de ses patients. Il leur inflige, pour les sortir de leur psychose, une série de six électrochocs d’affilée et si ensuite on les prive de stimulation sensorielle, on leur font perdre mémoire et personnalité. Cela permet ensuite de les reprogrammer.

C’est ce qu’on fait en ce moment à l’échelle planétaire, ce qui est particulièrement grave avec les enfants: priver de stimulation sensorielle par des confinements, couvre-feux et distanciation sociale, choquer par des discours alarmiste et entretenir une peur stressante qui endommage certaines zones du cerveau.

 

C’est tout à fait analogue aux expériences de  Ewen Cameron. Autour de nous des gens, commencent à perdre leurs repères spatio-temporels, le stress joue sur les phénomènes mnésiques.

 

Le but est d’amener à une sorte de  formatage, à l’oubli des anciennes normes au profit des nouvelles normes.

 

On se croirait dans une pièce d’Ionesco !

 

Un des membres du Comité Scientifique est interrogé sur BFMTV :

 

-Est ce que si on est  vacciné on peut échapper au virus ? : Non

-Est ce que  si on est  vacciné on est  contaminant ? : Oui  (Une étude récente montre que vacciné on est 6 fois plus contaminant)

-Est ce que si on est  vacciné, il y aura des effets secondaires importants ? : Oui

-Est ce que si on est  vacciné on pourra échapper aux masques ? : Non

-Est ce que si on est  vacciné on pourra échapper au confinement ? : On verra.

 

En plus la «protection» promise est de 90 jours. Il faudra donc prévoir un « vaccin » par saison.

 

Bénéfices pour nous : Zéro. 

 

Mais bénéfice maximum pour les laboratoires

 

Les 10 stratégies de la manipulation de masse

 

Notre gouvernement adopte depuis début 2020 une stratégie qui fait appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion. Cela fait partie des 10 stratégies de la manipulation de masse. Les autre sont : la distraction créer un problème pour mieux le solutionner la dégradation progressive le différé la preuve sociale (dans le champ cognitif ce qui est partagé par le plus petit nombre est éliminé et on a maintenant le vrai démocratique : ce qui est accepté par le plus grand nombre devient une vérité. Cette preuve sociale est liée à la suggestibilité.) s’adresser au public comme à un petit enfant qu’on peut réprimander et qui est toujours coupable d’une faute (respect des distances, fêtes des jeunes, etc.) encourager l’ignorance (un citoyen non informé redevient un sujet), etc.

 

Un monde à l’envers

 

Hannah Arendt[6] disait que,  quand un système devient totalitaire c’est tous les rouages de la société qui sont touchés alors que le fascisme, et son culte de la personnalité, épargne certains aspects de la société.

 

Dans le totalitarisme il y a une inversion des élites et, en fait, de tout. Si on veut tendre vers la vérité il faut inverser tout ce que le gouvernement nous dit. En inversant le narratif du gouvernement, 8 ou 9 fois sur 10 on obtient la vérité. Exemple : le confinement annoncé pour nous protéger, pour notre bien, a pour but réel d’effondrer l’économie, d’enfoncer la société afin de détruire le monde ancien pour repartir du chaos vers un nouvel ordre que nous n’avons pas demandé, donc c’est pour le contraire de notre bien.

 

A l’heure du bilan

 

Le positif de la situation actuelle c’est qu’une introspection, un bilan psychologique nous est proposé. Pour rendre nos vies cohérentes on a établi des postulats comme celui d’un gouvernement qui nous veut du bien. Mais si on lit Le Prince de Machiavel, ce postulat tombe. Le prince (ou le gouvernant) n’est pas tenu d’être bon, correct, respectueux de la loi, loyal, mais doit le paraître et ainsi il sauve la morale et la légalité car sans elles il est impossible de gouverner.

 

Beaucoup de gens viennent d’être choqués par le fait que nos gouvernements pouvaient devenir nos ennemis. Il nous faut un temps d’adaptation pour digérer ça.

 

Liberté, égalité, fraternité…

 

La liberté n’est pas donné une fois pour toute. Il n’y a pas d’acquis sociaux une fois pour toute.

D’autre part les 3 mamelles de la république françaises liberté/égalité/fraternité sont incompatibles entre elles simultanément. La liberté livrée à elle même débouche sur le totalitarisme de droite (le plus fort opprime le plus faible), l’égalité débouche sur l’uniformisation et un totalitarisme de gauche (avec des inégalités qui subsistent, uniformisation pour le peuple et différence pour les dirigeants). C’est la fraternité qui harmonise liberté et égalité mais le développement individuel prépondérant dans nos sociétés n’a pas favorisé cette fraternité qui ne réussit pas encore à équilibrer les 2 autres[7].

 

Nous assistons en ce moment à la fusion du capitalisme et du communisme pour notre malheur. On nous propose, paraît-il, un état providentiel de type socialiste, c’est aussi crédible que le capitalisme philanthropique de Bill Gates.

 

Nous sommes arrivés au moment où pratiquement  tout ce qui était prévu depuis des décennies dans les entretiens du Bilderberg[8] est réalisé : identité internationale contrôle centralisé des gens croissance à taux 0   chaos permanent contrôle centralisé des pédagogies contrôle centralisé des politiques nationales et internationales expansion du pouvoir de l’ONU et de l’OTAN (presque réalisé) une juridiction unique (en cours) gouvernement socialiste providentiel (fusion capitalisme et communisme en cours).

 

La fin de l’histoire ? On veut nous imposer la fin de la nature humaine

 

On confond l’unité, qui est la somme des complémentarités, avec l’uniformisation. Les marxistes voulaient abolir la lutte des classes qui est le moteur de l’histoire. Sans lutte des classes l’histoire disparaît. Maintenant on veut nous imposer la fin de la nature humaine. En fait nous sommes devant un choix : le grand reset ou le grand réveil.

 

Le reset c’est le totalitarisme avec revenu universel et perte de nos libertés. Le réveil c’est le retour de la créativité et la reprise de souveraineté de la population. Ce qu’on nous propose est une fausse révolution. Mais de toute façon une révolution ne peut pas réussir si on ne change pas l’état intérieur des gens avant de changer les structures extérieures de la société. La révolution de 1917 avait maintenu les gens du peuple russe dans le même état intérieur c’est pourquoi ça ne pouvait pas marcher.

 

Aujourd’hui ne ratons pas le coche !

 

Nous avons l’opportunité d’aller fouiller à l’intérieur de nous pour être confrontés à un tas de choses que l’on ne veut pas voir. On découvre en ce moment des gens résistants auxquels on ne s’attendait pas ou au contraire d’autres, à notre grande surprise, sont dans la soumission.

Pour qu’il y ait un vrai changement il faut passer par cette tourmente actuelle. Philippe Bobola se demande même si tout ça n’est pas orchestré par une sorte d’intelligence supérieure ? Un grand esprit qui nous amènerait à vivre ce que l’on n’aurait pas eu le courage ou l’opportunité de vivre ? En ce sens chacune de nos vie est une sorte d’athanor, dit-il.

 

Le positionnement : Le cadeau de la situation actuelle : nous sommes obligés de nous positionner.

 

J-P Sartre ne le contredirait pas, qui a dit : « Nous n’avons jamais été aussi libre que sous l’occupation. »

 

Il voulait dire que l’on devait choisir son camp, celui des collaborateurs, des résistants passifs ou des résistants actifs. Dans la turbulence on doit se positionner. Primo Lévi[9] disait d’un nazi : ‘ce n’est pas un monstre sanguinaire, c’est quelqu’un qui a perdu son principe de résistance’. En effet, le nazi Eichmann à son procès se présentait comme un allemand banal, impeccablement cravaté, qui répondait  poliment qu’il n’avait fait que son travail, qu’il avait  été un parfait administratif zélé.

 

Quand on a perdu son principe de résistance et qu’on veut coller au système, si le système est malade on devient malade. Dans les sociétés traditionnelles les actes délictueux de certains individus amenaient à réfléchir sur ce qui n’allait pas dans la société et conduisait certains à des dérapages. Dans nos sociétés modernes les délinquants ou les malades mentaux sont enfermés et ne suscitent aucune remise en cause du fonctionnement de la société. Surveiller et punir est la seule réponse aux problèmes. Et cela prend le chemin de s’aggraver.

 

Rationalité ou rationalisation ?

 

Ph. Bobola est physicien, son travail le plus original concerne une autre modélisation du temps.

H. Michaud : « Même les plus révolutionnaires n’osent violenter le temps. » C’est un paramètre auquel on ne peut pas toucher. Et Bobola a osé violenter le temps. Il a envisagé des temps qui s’écoulent plus vite et d’autres plus lentement que le présent. Avec la multiplicité des temps on arrive au dédoublement. Nous avons tous la possibilité de vivre simultanément ici et dans un autre temps : c’est ce qu’il appelle un double.

 

Des anecdotes racontées dans cette vidéo montrent la facilité avec laquelle ce genre de notion est accepté par les africains de tout niveau culturel ou par des scientifiques de culture d’amérique latine. Les Français sont spécialement ORBB (Occidental Rationne Bête et Borné). Nous nous interdisons d’avoir une double rationalité. Il est vrai que l’on ne peut pas avoir une double rationalité simultanément, c’est l’une ou l’autre au présent. Un scientifique français qui veut faire carrière ne peut pas dire qu’il s’intéresse aux sujets tabous pour les sciences dures. (Par exemple : chamanisme, thérapies alternatives, spiritualité, etc.). En fait l’homme n’est pas rationnel, il est rationalisant

 

Le délire actuel

 

Gilles Deleuze parle d’usine délirante pour qualifier l’être humain, et Ph. Bobola dit ne jamais lui avoir autant donné raison. Nous sommes des usines à délires quand on n’est pas équilibré.

On ne nous a pas appris à gérer nos émotions quand on était enfant et maintenant des émotions parasites perturbent nos vies et notre capacité de réflexion.

 

L’enfant apprend à obtenir ce qu’il veut en pleurant par exemple, adulte il aura tendance à se victimiser pour obtenir ce qu’il veut.  Bobola énumère toutes les réponses ou attitudes absurdes face aux enfants. Il appelle ‘émotions-racket’  celles utilisées pour obtenir ce que l’on veut.

 

A quoi peut-on s’attendre si nous ne résistons pas ?

 

L’enjeu des pays européens c’est la vaccination de masse. Quand il y aura un maximum de gens vaccinés, il y aura une nouvelle norme. La norme des gens vaccinés qui auront un avantage sur les non vaccinés. A partir de là on va diviser la société en 2.

 

Le prix Nobel d’économie, J. E. Stiglitz[10] dit : 1% de la population détient tous les pouvoirs.

(Ph. Bobola signale, en passant, que Stiglitz a été taxé de complotisme simplement parce qu’il parlait de réguler l’économie pour sauver le capitalisme).

 

Pour que ce 1 % continue à régner, il leur faut diviser les gens. En france nous avons les pro et anti-masque, les pro et anti-vaccin, les pro et anti-Raoult, les pro et anti-chloroquine, les pro et anti-Macron, les mondialistes contre les nationalistes à la place de l’ancienne dialectique gauche / droite, une succession de divisions et sous-divisions qui scindent la population.

 

De plus, depuis une vingtaine d’années les gens sont de plus en plus coupés de leur passé, l’histoire n’est plus enseignée et tout va de plus en plus vite. Donc on navigue à vue. Nous vivons dans l’instant et ne pouvons pas, individuellement, anticiper. Or « gouverner c’est anticiper » (Tocqueville). Alors, qui anticipe ? Le gouvernement profond, répond Ph. Bobola. L’état profond ou le gouvernement profond nous font accepter l’inacceptable en jouant avec nos peurs, peur du chômage, peur du voisin qui peut nous transmettre le virus, etc. 

 

L’ingénierie sociale est l’art de manipuler les foules.

 

Et avec tous les réseaux sociaux il est de plus en plus facile de prévoir les mouvements des foules car heure par heure les gouvernants peuvent savoir ce qui s’échange. L’ingénierie sociale nous vient d’E. Bernays[11], neveu de Freud. Bernays a commencé par travailler pour la publicité. Son premier grand coup fut de persuader les femmes de fumer en faisant des campagnes publicitaires appelées « brigades de la liberté» qui assimilaient femme moderne et femme qui fume, femme libérée ou femme revendiquant des droits et femme qui fume. Donc pour être crédible dans son époque une femme devait fumer. Il a ainsi fait augmenter les bénéfices des compagnies de tabac. Il a compris aussi comment utiliser Hollywood et les magazines pour arriver à ses fins. Marlène Dietrich et son long fume-cigarette fut une aide précieuse.

 

Bernays définit ainsi le rôle de l’ingénierie sociale : une manipulation consciente et intelligente des opinions et habitudes des masses est à la base d’une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible et dirigent véritablement le pays. Propaganda,1928, (13,50 Euros) son ouvrage de base, fut le livre de chevet de Goebbels, d’Obama et de la plupart des présidents américains, de Macron (Voir Le Code Jupiter), et de bien d’autres car c’est le manuel de base pour influencer les foules. Or c’est une approche marchande.

 

Notre gouvernement nous manage comme si la France était un hypermarché ou une entreprise.

 

Dans l’ingénierie de l’opinion, celui qui comprend la logique et les mécanismes de comportement d’un groupe peut les ‘enregimenter’ à leur insu et son goût. Malheureusement pour le gouvernement profond, il est devenu visible. Et une gouvernance visible est moins eficace qu’une gouvernance invisible. Les fascistes au pouvoir se voient. Mais avant 2020 on ne voyait pas qui gouvernait, on ne voyait que les fantoches mis en avant pour le public.

 

Les pulsions archétypales qui animent tout individu en société (Serge Tchakhotine[12] « Le viol des foules et la propagande politique ») sont :

 

la peur (cerveau reptilien très sollicité en ce moment)

l’intérêt matériel immédiat

l’intérêt pour le sexe au sens large

le besoin de normes et de sécurité

 

La pub a beaucoup utilisé l’intérêt pour le sexe, sex-appeal, glamour, etc.

 

Les gouvernements utilisent actuellement la peur et le besoin de normes et de sécurité.

 

Tchakhotine décrit la nostalgie de l’individu pour la sécurité du fœtus dans le ventre de sa mère et son besoin de sécurité qui lui fait projeter sur le dirigeant un sentiment paternaliste de besoin parental. C’est pourquoi il est difficile pour beaucoup d’individus de remettre en question le postulat d’un gouvernement qui nous veut du bien. Il leur est très difficile de se demander : est ce que mon gouvernement est vraiment mon ami ? Est-ce qu’il me protège ?

 

Si je fais une projection paternaliste sur mon président, est-ce que je peux le considérer comme un père ? Si on sait qu’on ne peut plus faire confiance à notre gouvernement, si on cesse de penser que notre gouvernant fait toujours pour le mieux, pourquoi obéir à ses mesures ?

Il est possible alors de sortir du jeu qui est un jeu de dupes, les dés sont pipés, tout est prévu pour que l’on soit perdant. Mais il faut du temps pour réaliser tout ça et s’en sortir.

 

L’être et le vaccin

 

Beaucoup, en cette période, sont comme l’enfant maltraité par un parent dont il dépend. Cette dépendance réelle oblige l’enfant à établir malgré tout un lien avec le parent maltraitant et il est aussi obligé d’avoir une cohérence. Ce qui provoque des clivages de la personnalité. Certains sont tiraillés entre s’accrocher à l’idée du passé d’une bienveillance du gouvernement malgré le présent qui la dément ou l’abandonner pour accepter l’idée désagréable d’avoir affaire à un ennemi.

 

Est-ce que je fais encore confiance ou bien je retrouve ma souveraineté ? Tout en sachant que rien ne redeviendra comme avant. Après vaccination il ne sera pas possible de retourner à la situation antérieure.

 

On est donc vraiment en face de notre liberté. On est libre de ne pas choisir.

 

 

L’être et ses équilibres

 

Ph. Bobola invoque souvent les sociétés traditionnelles. Il pense qu’il y a 4 façons simultanées de tendre vers un équilibre, dans toute société traditionnelle :

 

l’équilibre de soi à soi

l’équilibre de soi aux autres

l’équilibre de soi à la nature, au cosmos

l’équilibre de soi avec le monde invisible

 

Ces équilibres sont donnés dans le sens occidental, par un occidental. Pour l’homme rationnel occidental, l’ORBB, le monde invisible n’existe pas. Mais pour les peuples traditionnels, le plus important est l’équilibre de soi avec le monde invisible car c’est de lui que dépendent les 3 autres.

Dans notre monde rationnel on nous propose, par exemple, le scénario du réchauffement climatique dû au CO2, ce qui ne colle pas du tout avec l’histoire de la terre. Dans une société traditionnelle pour chaque présence ici il y a une présence dans le monde invisible. Si on dépollue dans l’invisible, on dépolluera ici.

 

L’être et le spirituel

 

La spiritualité est refusée par les scientifiques «purs et durs» c’est à dire rationalisants et bornés. Mais tous ne sont pas de cet avis, à l’exemple d’Einstein : « La religion sans la science est boiteuse et la science sans la religion est aveugle ». Ph. Bobola ajoute en se tenant la tête:

« Quand on voit les croyances que peuvent avoir les gens les plus rationnels…!».

 

Si des historiens, un jour, étudie notre période 2020/2021, ils riront en disant : « C’est incroyable, des gens de cette époque pensaient qu’avec un bout de tissu sur le visage ils se croyaient à l’abri des virus !»

 

L’être et l’optimisme

 

Pour terminer, Ph. Bobola ne s’affiche ni pessimiste, ni optimiste, il se dit « possibiliste »

Un cerveau c’est fait pour agir. Il nous conseille la « méditaction», l’action par la méditation pour faire venir à nous des potentialités. Le monde n’est pas ce que les médias nous en disent.

 

Pour finir la récitation du joli poème de Michaël Nemitz :

 

Pensez comme si chacune de vos pensées devaient être gravées dans le ciel en lettres de feu à la vue de tous et c’est ainsi, en fait, que cela se passe.


Parlez comme si le monde entier était une seule oreille destinée à recevoir tout ce que vous dites et c’est ainsi, en fait, que cela se passe.

 

Agissez comme si chacun de vos actes devaient se lever au-dessus de votre tête et c’est ainsi, en fait, que cela se passe.

 

Désirez comme si vous étiez le souhait et c’est ainsi, en fait, que vous êtes.

 

Vivez comme si Dieu avait besoin de vous pour vivre et c’est ainsi, en fait, qu’il est.

 

 



[1] Gustave le Bon, médecin, anthropologue, psychologue social et sociologue français (1841-1931), auteur de « La philosophie des foules » (1895), livre réédité en 1971 aux P.U.F. (d’après Wikipédia)

[2] L’expérience de Milgram (1963). Stanley Milgram est un psychologue social américain, considéré comme un des psychologues les plus importants du XXème. L’expérience s’est déroulée entre 1960 et 1963 (d’après Wikipédia)

[3] Karl Raimund Popper (1902-1994), philosophe autrichien, auteur de « La Société ouverte et ses ennemis » (1945). (d’après Wikipédia).

[4] Cf dans mon blog, article n° 36 « La nouvelle société que veut Georges Soros »

[5] Donald Ewen Cameron(1901-1967), d’origine écossaise, psychiatre, ancien président de l’American Psychiatric Association de la Canadian Psychiatric Association et de la World Psychiatric Association. (d’après Wikipédia)

[6] Hannah Arendt, née Johanna Arendt à Hanovre le 14 octobre 1906 et décédée le 4 décembre 1975 à New York, est une politologue, philosophe et journaliste nationalisée américaine connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire. (d’après Wikipédia)

[7] Liberté/Egalité/Fraternité ne se vivent pas sur le même plan. La liberté ne se vit que sur le plan spirituel de la culture et concerne les libertés de penser, de s'exprimer, de culte. L'égalité c'est celle des droits. Et la fraternité se vit sur le plan économique du partage équitable des richesses. Dans la tripartition sociale prônée par R. Steiner pour organiser la société de façon plus saine et plus en rapport avec l'évolution de l'être humain occidental, la liberté est le principe directeur des écoles et universités, des tribunaux et du choix des magistrats, en fait, de tout ce qui concerne les arts, les sciences et les religions. Ce domaine doit être géré librement par des associations de citoyens et rester indépendant de l'Etat.

     Le principe d'égalité des droits est celui que l'Etat fait respecter par ses législateurs et sa police. C'est le principe démocratique. Le principe de fraternité est contrôlé par des associations de citoyens dont les compétences leur permet d’organiser et diriger l'économie.

     L'économie est indépendante de l'Etat qui se contente de faire respecter les lois concernant le vivre ensemble, les lois édictées pour le domaine culturel et les lois du travail pour l’économie.

     Pour l'individu la liberté est celle de l'esprit, l'égalité est celle de la vie en démocratie et la fraternité est celle de sa participation juste à la vie économique.

 [8] Cf. dans blog, article n° 40 : Les grands clubs d’influence : le « Bilderberg »

[9] Primo Levi, Turin (1919-1987), écrivain et docteur en chimie « Si c'est un homme » (1947), dans lequel il relate son emprisonnement au cours de l'année 1944 dans le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Monowitz. (d’après Wikipédia)

[10] Joseph E. Stiglitz, né en 1943, économiste américain, Prix Nobel en 2001 (avec Michael Spence) pour « leurs travaux sur les marchés avec asymétrie d'information. ». (d’après Wikipédia)

[11] Cf. dans le blog, article n° 39. « Emmanuel Macro : Le Code Jupiter », d’après l’ouvrage signé Démosthène

[12] Serge Tchakhotine, né en 1883, en Turkie, mort en 1974, à Moscou, Il est connu pour avoir écrit « Le Viol des foules par la propagande politique » (1939)

156. "Une théorie de la connaissance chez Goethe - Rudolf Steiner

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