Covid-19:
Considérations et ingénierie sociale
Une conférence
par Philippe Bobola
Une vidéo d’Emma
Krusi
(Février 2021)
Regardons
bien : c’est ainsi qu’on nous manipule
Philippe Bobola va utiliser ses différentes casquettes de physicien,
biologiste, anthropologue et psychanalyste pour cette conférence sur le
Covid-19 en tant qu’approche de l’ingénierie
sociale
Dans cette conférence,
Philippe Bobola, d’une grande culture scientifique, nous explique, citations de
psychologues ou sociologues à l’appui, comment
les dirigeants du monde manipulent les foules, comment et pourquoi des
individus se laissent manipuler.
Il passe en revue les
techniques ou stratégies employées par les gouvernants et les pulsions,
émotions ou peurs fondamentales qui font des êtres humains des proies
potentielles à la merci de prédateurs.
Il nous propose sa lecture
des événements actuels en illustrant les théories psychologiques avec des
exemples de notre quotidien de 2020/2021.
Sa vision de la situation
politique que nous vivons en ce moment n’est pas négative, elle est réaliste et
envisage des possibilités de réveil de notre créativité et souveraineté si nous
activons nos facultés de résistance.
Il termine sa conférence
par un poème qui est un véritable encouragement à continuer nos recherches et
échanges d’informations.
On peut visionner et écouter la conférence en
entier (conseillé) en suivant le lien suivant :
https://www.youtube.com/watch?v=sjC731MaJ8U
Discernement et
mono-discipline
On voit bien qu’on a
manqué de discernement pour en arriver là où nous sommes. La mono-discipline
n’est pas très bonne pour le cerveau : le spécialiste « à force de connaître tout sur rien finit par ne connaître rien sur tout»
(B. Shaw) et pourtant on nous demande de l’écouter et de suivre ses avis.
En économie, en
politique, en médecine, dans tous les domaines nous avons de brillants
spécialistes qui ne se comprennent même pas entre eux d’une discipline à une
autre et sont incompréhensibles la plupart du temps pour les non initiés à leur
discipline. Il n’est pas normal qu’un physicien ne comprenne pas l’économie et
vice-versa. L’université a raté sa mission car un individu n’est pas que
technicité, il doit avoir les outils pour comprendre le monde dans lequel il
vit.
Parfois on ne
comprend même pas les titres qui annoncent les prix Nobel. Pour débattre de
vaccins à ARN messager nous n’avons pas une culture de base suffisante. Et
comment avoir un débat citoyen si on ne comprend pas les grands enjeux de la
société ?
De plus le
scientifique, le plus souvent, a une vision du monde empreinte d’à-priori,
d’impressions, de préjugés. Par exemple, bien que le médecin utilise volontiers
des outils d’investigation issus de la physique quantique (IRM, etc.), quand il
s’agit de soigner, ses préjugés le font
retomber dans la physique classique, un siècle en arrière, et refuser toute
thérapie alternative.
Notre culture
n’aborde plus les fondements que sont le temps, l’espace, la lumière,
l’énergie, etc. bref, les catégories d’Aristote sont oubliées. Et bien que la physique soit issue de la
métaphysique, celle-ci n’a plus droit de cité.
Psychologie
sociale
Philippe Bobola voit la clef de lecture de la
situation de crise liée à la pandémie dans la psychologie sociale qui
permet de comprendre comment on s’auto-manipule, comment les gouvernements nous
manipulent et comment on amène les gens à leur insu dans des directions qu’ils
n’auraient pas prises individuellement.
Gustave Le Bon a développé la psychologie
des foules. Une suggestion hypnotique intervient dans une psychologie de la foule.
Et ça explique ce que l’on voit en ce moment. Un individu a deux états, l’un
individuel et l’autre groupal dans lequel il y a régression. Cet état groupal
donne des foules peu démocratiques, sensibles au merveilleux et facilement
impactées par les discours répétitifs, simplistes, émotigènes, exactement ceux des chaînes de TV et des radios
actuellement. Dans cet état groupal il y a aussi abaissement, régression de
l’individu qui se laisse alors déposséder de sa personnalité, quel que soit son
niveau de culture.
Un autre psychologue
considère aussi l’imitation comme une
caractéristique de cet état groupal.
Le gouvernement joue
avec nos peurs fondamentales et en ce moment nous vend la vaccination avec les
techniques du marketing : des autorités, des médecins partout dans les médias
puis des vedettes nous vantent la vaccination, puis la pénurie est envisagée
(la peur de manquer) et enfin la preuve sociale est donnée (si tout le monde le
fait, c’est bien).
Heureusement nous
avons assisté à des conflits d’autorité. Ph. Bobola raconte l’expérience de Milgram
sur la soumission à l’autorité, expérience qui mesure le pourcentage de gens
soumis à l’autorité et les conditions qui
favorisent ou arrêtent cette soumission.
En fait Didier
Raoult a joué le rôle très important, comme dans l’expérience de Milgram, de
celui qui arrête le narratif du gouvernement, qui consistait à nous persuader
qu’il n’y avait pas de traitement.
On a d’ailleurs
constaté que les pays les plus pauvres ont moins de morts que nous parce qu’ils
ont utilisé l’hydroxychloroquine qui nous a été interdite en France. La
chloroquine est utilisée dans le monde
par un milliard de personnes sans effet secondaire.
« Le discours médical en France n’est plus
scientifique, c’est de la propagande. »
Qu’est ce qu’un
discours scientifique ?
Karl Popper, celui qui a montré qu’une
société totalitaire est fermée, et dont les travaux ont été détournés par M.
Georges Soros
puisqu’un totalitarisme peut être à organisé l’échelle mondiale même avec des
sociétés ouvertes, dit aussi qu’un discours est scientifique quand il est
réfutable et falsifiable.
Ce qui marche tout
le temps, et n’est donc pas réfutable, n’est pas scientifique. Le gouvernement
fait un confinement qui n’a pas eu de résultat mais on continue, ça marche tout
le temps. On ne tient pas compte des expériences qui permettraient un
réajustement. En France, depuis des mois on n’a plus affaire à un discours
médical scientifique mais on a affaire à
un discours politique .
Citoyens ou
cobayes ?
En fait on a étendu à l’échelle planétaire les
expériences de programmations des individus des années 1945/1950. Donald Ewe,
psycho-sociologue canadien, pionnier des neurosciences, a mis en évidence
l’influence du manque de stimulation sensorielle qui active les mêmes zones du
cerveau que celles impliquées dans le sommeil et provoquent des hallucinations.
Puis, D. Ewen Cameron, psychiatre américain
reconnu, fait des expériences sans le consentement de ses patients. Il leur
inflige, pour les sortir de leur psychose, une série de six électrochocs
d’affilée et si ensuite on les prive de stimulation sensorielle, on leur font
perdre mémoire et personnalité. Cela permet ensuite de les reprogrammer.
C’est ce qu’on fait
en ce moment à l’échelle planétaire, ce qui est particulièrement grave avec les
enfants: priver de stimulation sensorielle par des confinements, couvre-feux et
distanciation sociale, choquer par des discours alarmiste et entretenir une
peur stressante qui endommage certaines zones du cerveau.
C’est tout à fait
analogue aux expériences de Ewen Cameron.
Autour de nous des gens, commencent à perdre leurs repères spatio-temporels, le
stress joue sur les phénomènes mnésiques.
Le but est d’amener
à une sorte de formatage, à l’oubli des
anciennes normes au profit des nouvelles normes.
On se croirait
dans une pièce d’Ionesco !
Un des membres du
Comité Scientifique est interrogé sur BFMTV :
-Est ce que si on est vacciné on peut échapper au virus ? : Non
-Est ce que si on est
vacciné on est contaminant ? :
Oui (Une étude récente montre que
vacciné on est 6 fois plus contaminant)
-Est ce que si on est vacciné, il y aura des effets secondaires
importants ? : Oui
-Est ce que si on est vacciné on pourra échapper aux masques ? :
Non
-Est ce que si on est vacciné on pourra échapper au confinement ? :
On verra.
En plus la «protection» promise est de 90 jours. Il
faudra donc prévoir un « vaccin »
par saison.
Bénéfices pour nous
: Zéro.
Mais bénéfice
maximum pour les laboratoires
Les 10 stratégies
de la manipulation de masse
Notre gouvernement
adopte depuis début 2020 une stratégie qui fait appel à l’émotionnel plutôt
qu’à la réflexion. Cela fait partie des 10 stratégies de la manipulation de
masse. Les autre sont : ►la distraction ►créer un problème pour mieux le solutionner ► la dégradation progressive ►
le différé ►la preuve sociale (dans le champ
cognitif ce qui est partagé par le plus petit nombre est éliminé et on a
maintenant le vrai démocratique : ce qui est accepté par le plus grand nombre
devient une vérité. Cette preuve sociale est liée à la suggestibilité.) ► s’adresser au public comme à un petit enfant qu’on
peut réprimander et qui est toujours coupable d’une faute (respect des
distances, fêtes des jeunes, etc.) ►encourager
l’ignorance (un citoyen non informé redevient un sujet), etc.
Un monde à
l’envers
Hannah Arendt disait que, quand un système devient totalitaire c’est
tous les rouages de la société qui sont touchés alors que le fascisme, et son
culte de la personnalité, épargne certains aspects de la société.
Dans le
totalitarisme il y a une inversion des élites et, en fait, de tout. Si on veut
tendre vers la vérité il faut inverser tout ce que le gouvernement nous dit. En
inversant le narratif du gouvernement, 8 ou 9 fois sur 10 on obtient la vérité.
Exemple : le confinement annoncé pour nous protéger, pour notre bien, a pour
but réel d’effondrer l’économie, d’enfoncer la société afin de détruire le
monde ancien pour repartir du chaos vers un nouvel ordre que nous n’avons pas
demandé, donc c’est pour le contraire de notre bien.
A l’heure du
bilan
Le positif de la
situation actuelle c’est qu’une introspection, un bilan psychologique nous est
proposé. Pour rendre nos vies cohérentes on a établi des postulats comme celui d’un
gouvernement qui nous veut du bien. Mais si on lit Le Prince de Machiavel, ce
postulat tombe. Le prince (ou le gouvernant) n’est pas tenu d’être bon,
correct, respectueux de la loi, loyal, mais doit le paraître et ainsi il sauve
la morale et la légalité car sans elles il est impossible de gouverner.
Beaucoup de gens
viennent d’être choqués par le fait que nos gouvernements pouvaient devenir nos
ennemis. Il nous faut un temps d’adaptation pour digérer ça.
Liberté, égalité, fraternité…
La liberté n’est pas
donné une fois pour toute. Il n’y a pas d’acquis sociaux une fois pour toute.
D’autre part les 3
mamelles de la république françaises liberté/égalité/fraternité sont
incompatibles entre elles simultanément. La liberté livrée à elle même débouche
sur le totalitarisme de droite (le plus fort opprime le plus faible), l’égalité
débouche sur l’uniformisation et un totalitarisme de gauche (avec des
inégalités qui subsistent, uniformisation pour le peuple et différence pour les
dirigeants). C’est la fraternité qui harmonise liberté et égalité mais le
développement individuel prépondérant dans nos sociétés n’a pas favorisé cette
fraternité qui ne réussit pas encore à équilibrer les 2 autres.
Nous assistons en ce
moment à la fusion du capitalisme et du communisme pour notre malheur. On nous
propose, paraît-il, un état providentiel de type socialiste, c’est aussi
crédible que le capitalisme philanthropique de Bill Gates.
Nous sommes arrivés
au moment où pratiquement tout ce qui
était prévu depuis des décennies dans les entretiens du Bilderberg est réalisé : ► identité internationale ►
contrôle centralisé des gens ►croissance à taux
0 ► chaos
permanent ► contrôle centralisé des pédagogies ► contrôle centralisé des politiques nationales et
internationales ► expansion du pouvoir de l’ONU
et de l’OTAN (presque réalisé) ► une juridiction
unique (en cours) ► gouvernement socialiste
providentiel (fusion capitalisme et communisme en cours).
La fin de
l’histoire ? On veut nous imposer la fin de la nature humaine
On confond l’unité,
qui est la somme des complémentarités, avec l’uniformisation. Les marxistes
voulaient abolir la lutte des classes qui est le moteur de l’histoire. Sans
lutte des classes l’histoire disparaît. Maintenant on veut nous imposer la fin
de la nature humaine. En fait nous sommes devant un choix : le grand reset ou
le grand réveil.
Le reset c’est le
totalitarisme avec revenu universel et perte de nos libertés. Le réveil c’est
le retour de la créativité et la reprise de souveraineté de la population. Ce
qu’on nous propose est une fausse révolution. Mais de toute façon une
révolution ne peut pas réussir si on ne change pas l’état intérieur des gens
avant de changer les structures extérieures de la société. La révolution de
1917 avait maintenu les gens du peuple russe dans le même état intérieur c’est
pourquoi ça ne pouvait pas marcher.
Aujourd’hui ne
ratons pas le coche !
Nous avons
l’opportunité d’aller fouiller à l’intérieur de nous pour être confrontés à un
tas de choses que l’on ne veut pas voir. On découvre en ce moment des gens
résistants auxquels on ne s’attendait pas ou au contraire d’autres, à notre
grande surprise, sont dans la soumission.
Pour qu’il y ait un
vrai changement il faut passer par cette tourmente actuelle. Philippe Bobola se
demande même si tout ça n’est pas orchestré par une sorte d’intelligence
supérieure ? Un grand esprit qui nous amènerait à vivre ce que l’on n’aurait
pas eu le courage ou l’opportunité de vivre ? En ce sens chacune de nos vie est
une sorte d’athanor, dit-il.
Le positionnement : Le cadeau de la situation actuelle : nous
sommes obligés de nous positionner.
J-P Sartre ne le
contredirait pas, qui a dit : « Nous
n’avons jamais été aussi libre que sous l’occupation. »
Il voulait dire que
l’on devait choisir son camp, celui des collaborateurs, des résistants passifs
ou des résistants actifs. Dans la turbulence on doit se positionner. Primo Lévi disait d’un nazi : ‘ce n’est pas un monstre sanguinaire, c’est
quelqu’un qui a perdu son principe de résistance’. En effet, le nazi
Eichmann à son procès se présentait comme un allemand banal, impeccablement
cravaté, qui répondait poliment qu’il
n’avait fait que son travail, qu’il avait
été un parfait administratif zélé.
Quand on a perdu
son principe de résistance et qu’on veut coller au système, si le système est
malade on devient malade. Dans
les sociétés traditionnelles les actes délictueux de certains individus
amenaient à réfléchir sur ce qui n’allait pas dans la société et conduisait
certains à des dérapages. Dans nos sociétés modernes les délinquants ou les
malades mentaux sont enfermés et ne suscitent aucune remise en cause du
fonctionnement de la société. Surveiller et punir est la seule réponse aux
problèmes. Et cela prend le chemin de s’aggraver.
Rationalité ou
rationalisation ?
Ph. Bobola est
physicien, son travail le plus original concerne une autre modélisation du
temps.
H. Michaud : « Même les plus révolutionnaires n’osent
violenter le temps. » C’est un paramètre auquel on ne peut pas toucher. Et
Bobola a osé violenter le temps. Il a envisagé des temps qui s’écoulent plus
vite et d’autres plus lentement que le présent. Avec la multiplicité des temps
on arrive au dédoublement. Nous avons tous la possibilité de vivre
simultanément ici et dans un autre temps : c’est ce qu’il appelle un double.
Des anecdotes racontées
dans cette vidéo montrent la facilité avec laquelle ce genre de notion est
accepté par les africains de tout niveau culturel ou par des scientifiques de
culture d’amérique latine. Les Français sont spécialement ORBB (Occidental Rationne
Bête et Borné). Nous nous interdisons d’avoir une double rationalité. Il est
vrai que l’on ne peut pas avoir une double rationalité simultanément, c’est
l’une ou l’autre au présent. Un scientifique français qui veut faire carrière
ne peut pas dire qu’il s’intéresse aux sujets tabous pour les sciences dures.
(Par exemple : chamanisme, thérapies alternatives, spiritualité, etc.). En
fait l’homme n’est pas rationnel, il est rationalisant
Le délire actuel
Gilles Deleuze parle
d’usine délirante pour qualifier l’être humain, et Ph. Bobola dit ne jamais lui
avoir autant donné raison. Nous sommes des usines à délires quand on n’est pas
équilibré.
On ne nous a pas appris
à gérer nos émotions quand on était enfant et maintenant des émotions parasites
perturbent nos vies et notre capacité de réflexion.
L’enfant apprend à
obtenir ce qu’il veut en pleurant par exemple, adulte il aura tendance à se
victimiser pour obtenir ce qu’il veut.
Bobola énumère toutes les réponses ou attitudes absurdes face aux
enfants. Il appelle ‘émotions-racket’
celles utilisées pour obtenir ce que l’on veut.
A quoi peut-on
s’attendre si nous ne résistons pas ?
L’enjeu des pays
européens c’est la vaccination de masse. Quand il y aura un maximum de gens vaccinés,
il y aura une nouvelle norme. La norme des gens vaccinés qui auront un avantage
sur les non vaccinés. A partir de là on va diviser la société en 2.
Le prix Nobel
d’économie, J. E. Stiglitz dit : 1% de la population
détient tous les pouvoirs.
(Ph. Bobola signale,
en passant, que Stiglitz a été taxé de complotisme simplement parce qu’il
parlait de réguler l’économie pour sauver le capitalisme).
Pour que ce 1 %
continue à régner, il leur faut diviser les gens. En france nous avons les pro
et anti-masque, les pro et anti-vaccin, les pro et anti-Raoult, les pro et
anti-chloroquine, les pro et anti-Macron, les mondialistes contre les nationalistes
à la place de l’ancienne dialectique gauche / droite, une succession de
divisions et sous-divisions qui scindent la population.
De plus, depuis une
vingtaine d’années les gens sont de plus en plus coupés de leur passé,
l’histoire n’est plus enseignée et tout va de plus en plus vite. Donc on
navigue à vue. Nous vivons dans l’instant et ne pouvons pas, individuellement,
anticiper. Or « gouverner c’est anticiper
» (Tocqueville). Alors, qui anticipe ? Le gouvernement profond, répond Ph. Bobola.
L’état profond ou le gouvernement profond nous font accepter l’inacceptable en
jouant avec nos peurs, peur du chômage, peur du voisin qui peut nous
transmettre le virus, etc.
L’ingénierie sociale est l’art de manipuler les
foules.
Et avec tous les
réseaux sociaux il est de plus en plus facile de prévoir les mouvements des
foules car heure par heure les gouvernants peuvent savoir ce qui s’échange. L’ingénierie
sociale nous vient d’E. Bernays, neveu de Freud. Bernays
a commencé par travailler pour la publicité. Son premier grand coup fut de
persuader les femmes de fumer en faisant des campagnes publicitaires appelées « brigades de la liberté» qui assimilaient
femme moderne et femme qui fume, femme libérée ou femme revendiquant des droits
et femme qui fume. Donc pour être crédible dans son époque une femme devait
fumer. Il a ainsi fait augmenter les bénéfices des compagnies de tabac. Il a
compris aussi comment utiliser Hollywood et les magazines pour arriver à ses
fins. Marlène Dietrich et son long fume-cigarette fut une aide précieuse.
Bernays définit
ainsi le rôle de l’ingénierie sociale : une manipulation consciente et
intelligente des opinions et habitudes des masses est à la base d’une société
démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un
gouvernement invisible et dirigent véritablement le pays. Propaganda,1928,
(13,50 Euros) son ouvrage de base, fut le livre de chevet de Goebbels, d’Obama
et de la plupart des présidents américains, de Macron (Voir Le Code Jupiter),
et de bien d’autres car c’est le manuel de base pour influencer les foules. Or
c’est une approche marchande.
Notre gouvernement nous manage comme si la France était un hypermarché
ou une entreprise.
Dans l’ingénierie de
l’opinion, celui qui comprend la logique et les mécanismes de comportement d’un
groupe peut les ‘enregimenter’ à leur
insu et son goût. Malheureusement pour le gouvernement profond, il est devenu
visible. Et une gouvernance visible est moins eficace qu’une gouvernance
invisible. Les fascistes au pouvoir se voient. Mais avant 2020 on ne voyait pas
qui gouvernait, on ne voyait que les fantoches mis en avant pour le public.
Les pulsions
archétypales qui animent tout individu en société (Serge Tchakhotine « Le viol des
foules et la propagande politique ») sont :
►la peur (cerveau reptilien très sollicité en ce
moment)
►l’intérêt matériel immédiat
►l’intérêt pour le sexe au sens large
►le besoin de normes et de sécurité
La pub a beaucoup
utilisé l’intérêt pour le sexe, sex-appeal, glamour, etc.
Les gouvernements
utilisent actuellement la peur et le besoin de normes et de sécurité.
Tchakhotine décrit
la nostalgie de l’individu pour la sécurité du fœtus dans le ventre de sa mère
et son besoin de sécurité qui lui fait projeter sur le dirigeant un sentiment
paternaliste de besoin parental. C’est pourquoi il est difficile pour beaucoup
d’individus de remettre en question le postulat d’un gouvernement qui
nous veut du bien. Il leur est très difficile de se demander : est
ce que mon gouvernement est vraiment mon ami ? Est-ce qu’il me protège ?
Si je fais une
projection paternaliste sur mon président, est-ce que je peux le considérer
comme un père ? Si on sait qu’on ne peut plus faire confiance à notre gouvernement,
si on cesse de penser que notre gouvernant fait toujours pour le mieux,
pourquoi obéir à ses mesures ?
Il est possible
alors de sortir du jeu qui est un jeu de dupes, les dés sont pipés, tout est
prévu pour que l’on soit perdant. Mais il faut du temps pour réaliser tout ça
et s’en sortir.
L’être et le vaccin
Beaucoup, en cette
période, sont comme l’enfant maltraité par un parent dont il dépend. Cette
dépendance réelle oblige l’enfant à établir malgré tout un lien avec le parent
maltraitant et il est aussi obligé d’avoir une cohérence. Ce qui provoque des
clivages de la personnalité. Certains sont tiraillés entre s’accrocher à l’idée
du passé d’une bienveillance du gouvernement malgré le présent qui la dément ou
l’abandonner pour accepter l’idée désagréable d’avoir affaire à un ennemi.
Est-ce que je fais
encore confiance ou bien je retrouve ma souveraineté ? Tout en sachant que rien
ne redeviendra comme avant. Après vaccination il ne sera pas possible de
retourner à la situation antérieure.
On est donc vraiment
en face de notre liberté. On est libre de ne pas choisir.
L’être et ses équilibres
Ph. Bobola invoque
souvent les sociétés traditionnelles. Il pense qu’il y a 4 façons simultanées
de tendre vers un équilibre, dans toute société traditionnelle :
►l’équilibre de soi à soi
►l’équilibre de soi aux autres
►l’équilibre de soi à la nature, au cosmos
►l’équilibre de soi avec le monde invisible
Ces équilibres sont
donnés dans le sens occidental, par un occidental. Pour l’homme rationnel
occidental, l’ORBB, le monde invisible n’existe pas. Mais pour les peuples
traditionnels, le plus important est l’équilibre de soi avec le monde invisible
car c’est de lui que dépendent les 3 autres.
Dans notre monde
rationnel on nous propose, par exemple, le scénario du réchauffement climatique
dû au CO2, ce qui ne colle pas du tout avec l’histoire de la terre. Dans une
société traditionnelle pour chaque présence ici il y a une présence dans le
monde invisible. Si on dépollue dans l’invisible, on dépolluera ici.
L’être et le spirituel
La spiritualité est
refusée par les scientifiques «purs et
durs» c’est à dire rationalisants et bornés. Mais tous ne sont pas de cet
avis, à l’exemple d’Einstein : « La
religion sans la science est boiteuse et la science sans la religion est
aveugle ». Ph. Bobola ajoute en se tenant la tête:
« Quand on voit les croyances que peuvent
avoir les gens les plus rationnels…!».
Si des historiens,
un jour, étudie notre période 2020/2021, ils riront en disant : « C’est incroyable, des gens de cette époque
pensaient qu’avec un bout de tissu sur le visage ils se croyaient à l’abri des
virus !»
L’être et l’optimisme
Pour terminer, Ph. Bobola
ne s’affiche ni pessimiste, ni optimiste, il se dit « possibiliste »
Un cerveau c’est
fait pour agir. Il nous conseille la « méditaction»,
l’action par la méditation pour faire venir à nous des potentialités. Le monde
n’est pas ce que les médias nous en disent.
Pour finir la
récitation du joli poème de Michaël Nemitz :
Pensez comme si chacune de vos pensées devaient
être gravées dans le ciel en lettres de feu à la vue de tous et c’est ainsi, en
fait, que cela se passe.
Parlez comme si le monde entier était une seule
oreille destinée à recevoir tout ce que vous dites et c’est ainsi, en fait, que
cela se passe.
Agissez comme si chacun de vos actes devaient
se lever au-dessus de votre tête et c’est ainsi, en fait, que cela se passe.
Désirez comme si vous étiez le souhait et c’est
ainsi, en fait, que vous êtes.
Vivez comme si Dieu avait besoin de vous pour
vivre et c’est ainsi, en fait, qu’il est.
Liberté/Egalité/Fraternité ne se vivent pas sur le
même plan. La liberté ne se vit que sur le plan spirituel de la culture
et concerne les libertés de penser, de s'exprimer, de culte. L'égalité c'est
celle des droits. Et la fraternité se vit sur le plan économique du partage
équitable des richesses. Dans la tripartition sociale prônée par R. Steiner
pour organiser la société de façon plus saine et plus en rapport avec
l'évolution de l'être humain occidental, la liberté est le principe directeur
des écoles et universités, des tribunaux et du choix des magistrats, en fait,
de tout ce qui concerne les arts, les sciences et les religions. Ce domaine
doit être géré librement par des associations de citoyens et rester indépendant
de l'Etat.
Le principe d'égalité des droits est celui
que l'Etat fait respecter par ses législateurs et sa police. C'est le principe
démocratique. Le principe de fraternité est contrôlé par des associations de citoyens dont les compétences leur permet d’organiser et diriger l'économie.
L'économie est indépendante de l'Etat qui
se contente de faire respecter les lois concernant le vivre ensemble, les lois
édictées pour le domaine culturel et les lois du travail pour l’économie.
Pour l'individu la liberté est celle de
l'esprit, l'égalité est celle de la vie en démocratie et la fraternité est
celle de sa participation juste à la vie économique.