Le Grand Virage de l’humanité
De la déroute du transhumanisme à l’éveil de la conscience collective...
PHILIPPE GUILLEMANT
2021, 3e édition, éditeur: Guy Trédaniel.
Mes lectures du temps présent…
Ph. Guillemant est quelqu’un qui dès le 24 novembre 2020 a dit : « Le principal but de la vaccination n’est pas d’ordre sanitaire. Le principal but de la vaccination est de parvenir à une normalisation du port d’identité numérique par chaque citoyen.»
Philippe Guillemant est ingénieur physicien au CNRS, diplômé de l'Ecole Centrale Paris et habilité à diriger des recherches. Spécialiste du chaos et de l'intelligence artificielle, ses travaux ont débouché sur de nombreuses innovations qui lui ont valu plusieurs distinctions. Il est l’auteur de La Route du Temps: Théorie de la double causalité, un ouvrage sur un nouveau modèle d’évolution de l’espace-temps qui restaure le libre-arbitre, donne une explication rationnelle de la synchronicité et aboutit à un véritable pont entre la science et la spiritualité. Il est également l’auteur des best-sellers Le Pic de l’esprit et La Physique de la conscience, parus chez le même éditeur. »
Ph. Guillemant s’exprime sur des réseaux sociaux. Dès janvier 2020 : «la principale finalité de la vaccination n’est pas sanitaire. Le principal but de la vaccination est de parvenir à une normalisation du port d’identité numérique par chaque citoyen.»
En Juillet 2017 il proposait 5 idées recevables en physique moderne : Le futur est déjà réalisé / Le futur influence le présent / Le futur est multiple / Nous avons un libre arbitre authentique / Notre observation influence la réalité. Dans son dernier livre, PH. Guillemant reprend ces diverses théories et les développe en rapport avec le contexte actuel de 2021.
«Si la crise du coronavirus représente un grand tournant dans l’histoire de l’humanité, vers quel futur nous dirige-t-elle dorénavant ?
Le coup d’arrêt porté à la croissance va-il-générer un sursaut de conscience capable de transformer nos modes de vie pour relever les grands défis qui s’annoncent ? Ou une dictature mondiale technico-scientiste va-t-elle accélérer notre processus fatal de croissance énergivore en nous imposant une société de contrôle numérique ? (En 4è de couverture du Grand virage)
En introduction à son livre Philippe Guillemant compte sur le coronavirus pour « ouvrir l’enclos matérialiste et mécaniste » dans lequel nous sommes enfermés depuis 3 siècles. « Ont été ainsi rejetées toutes formes de connaissances spirituelles... Seule la science est admise, selon ce paradigme,...(pour) nous guider vers le vrai »
Ce livre développe l’idée que « le coronavirus pourrait nous faire sortir de la prison du conditionnement mental » et « creuser la tombe du scientisme ». Il précise que le scientisme est la croyance philosophique que seule la méthode scientifique permet la connaissance.
Je précise que, pour la plupart de nos contemporains, la méthode scientifique désigne en fait la méthode scientifique adaptée au domaine quantitatif et n’utilisant que des outils quantitatifs de mesures.
Ph. Guillemant, au long des 320 pages de son livre, croquis et références à l’appui, va dérouler son raisonnement et exposer comment cette crise effrayante peut donner, paradoxalement, l’espoir d’un monde meilleur.
Après avoir révélés « les biais cognitifs des scientistes qui obstruent la voie de la raison » et leur « atrophie du cerveau » il démonte les 10 commandements et les 2 démons de leur religion, le matérialisme.
Ph.Guillemant rappelle ses compétences de physicien spécialiste du temps, auteur de diverses conférences référencées en notes de bas de page et de livres dont « La route du temps » (2010) et
« La physique de la conscience » (2015)
« La question qui fait encore débat est de savoir dans quelle mesure le futur pourrait encore changer, en fonction de nos choix. Il y a deux grands points de vue là dessus, selon que l’on croie ou non au libre-arbitre.»
L’auteur admet « que les deux soient vrais...qu’après être restés figé un certain temps, le futur finisse par changer. Mais avant cela, il faut bien que le nouveau futur nous influence pour nous conduire vers lui; et il est probable que l’ancien résiste. Il y a forcément un moment de bascule, or cette bascule n’est possible que si le passé ne nous oblige plus à sans cesse le répéter.»
Cette idée est le fil conducteur de cet ouvrage :
« Avec cette incroyable crise où tout s’arrête, l’influence du passé a été stoppée net, laissant donc la place à l’influence du futur.»
« Les nombreuses coïncidences », durant cette crise, montreraient que c’est « l’ancien futur qui complote contre nous », l’ancien futur « du monde transhumaniste créé par la croyance entretenue … selon laquelle nous serions des machines biologiques » que l’on peut «augmenter» réparer en changeant des pièces (des organes), sans esprit ni âme, avec seulement un mental dépendant du cerveau physique.
« Cet ancien futur est le prolongement du monde d’avant en pire...C’est l’aliénation de l’être humain à travers les technologies liberticides qui veulent s’imposer à nous aujourd’hui : la 5G avec les objets connectés, le traçage de la population, la surveillance par drones et le puçage humain… Si on met le doigt dans l’engrenage du puçage (pour le traçage numérique), en tant que spécialiste de l’IA (intelligence artificielle), je peux vous assurer que vous serez, jour et nuit, surveillés par des programmes qui sauront à tout moment tout ce que vous faites et avec qui… Une orgie de satellites polluerons le ciel.»
«En France on est en plein dans ce programme aliénant. On nous parle de guerre, on agite la peur de la mort, on veut nous tracer, nous contrôler. C’est logique, la France est le pays qu’il faut plier en premier, sachant que c’est le plus récalcitrant... Notre France pourrait bien être instrumentalisée en priorité par le futur transhumanisme pour y conduire ensuite le monde entier. »
Mais l’auteur nous annonce : ce futur transhumaniste est foutu, il est en train de devenir un «foutur » par toutes les erreurs, absurdités, incohérences commises qui ont alerté de plus en plus de Français.
Et aussi parce que de plus en plus de scientifiques qui font la science contemporaine, pas celle que connaît le grand public, pas celle restée aux croyances du XIXe siècle, mais celle qui étudie les phénomènes quantiques, celle qui a démontré que « l’espace, le temps et la matière n’existent pas tels qu’on les perçoit... Que l’espace lui-même, n’est pas dissociable de la conscience», celle qui a redécouvert l’âme, la conscience indépendante du cerveau et toutes sortes « de phénomènes liés à la conscience, comme les synchronicités, le pouvoir de la méditation, les expériences de mort imminente, les sorties de corps, les ovnis, les perceptions extrasensorielles, etc. La liste est longue.»
Dans ce livre Ph. Guillemant cite des noms de scientifiques et des références de travaux scientifiques concernant cette liste d’« une quantité impressionnante de phénomènes inexpliqués (qui) impose ce changement de paradigme.»
Il y développe les notions relatives au concept de temps, celles relatives au conflit entre deux futurs et celles des divers niveaux de conscience.
Les liens entre conscience et temps, les liens entre les divers aspects du temps, Chronos, Kairos et Aïon, sont explicités pour donner sens à la vie.
Puis il rattache tout cela au contexte de la crise actuelle en soulignant les rôles des mondialistes de la finance et de l’économie pour nous mener vers « une société construite sur le modèle du transhumanisme, avec une population fortement réduite et concentrée dans des villes sécurisées et connectées.» Il note également « la psychose imposée par les mesures pour limiter notre éveil » et « la propagande de la peur pour déprimer notre immunité.»
Mais il nous rassure : sa thèse est que « nous sommes en train de nous libérer...du foutur ou transhumanisme, cet ancien futur apocalyptique...»
Le basculement serait donc provoqué par cette crise du coronavirus. Le fait que le virus de la Covid-19 n’ait pas décimé l’humanité en 2020, qu’il fut peu létal et beaucoup moins létal « que ce qui avait été prévu par le Dr Ferguson, du très influent Imperial College de Londres... à l’origine de mesures drastiques...» a rendu ces mesures disproportionnées, illégitimes et a contribué à l’éveil de la méfiance d’une partie de la population.
Guillemant explique en gros : Si le virus avait été plus létal, les lanceurs d’alerte n’auraient pas osé remettre en question la politique sanitaire, la légitimité des mesures auraient été reconnues, les technologies de traçage auraient été prises au sérieux et le vaccin accepté sans contestation.
Ainsi nous aurions « grimpé l’escalier du transhumanisme » sans même nous en rendre compte et le monde d’Orwell se serait installé sans contestation.
Bien qu’une partie de la population par inconscience et soumission collabore à la tyrannie actuelle, première étape d’un totalitarisme technologique mondial pire que toutes les dictatures passées, Guillemant se veut rassurant : « Je suis donc optimiste, car la révélation de la rationalité de l’hypothèse scientifique de l’âme et de toutes les potentialités de la conscience va complètement ringardiser l’ancien futur transhumaniste »
Il nous conseille de ne pas oublier que notre futur « est adressé par nos pensées via ...nos émotions… Si vous ne voulez pas du transhumanisme, soyez lucides et sachez dire non, mais sans vibrer la peur ni la violence. Vibrez plutôt la joie et la puissance de l‘être souverain et confiant qui sait que ce futur (transhumaniste) ne passera pas par lui. Vibrez des projets solidaires, autonomes et résilients qui valorisent la nature au lieu de la détruire... On ne crée pas son futur avec son mental mais avec son cœur.»
Ceci n’est qu’une présentation et ne prétend pas être un résumé du livre donc je laisse les notions scientifiques du nouveau paradigme de Guillemant dans l’ombre. Je laisse le soin de les découvrir aux lecteurs attirés vers ce livre par cette présentation.
Discussion
Certaines de ses notions rejoignent celles développées en 1905 devant un public berlinois par Rudolf Steiner et éditées en 2001, par Triades, dans : « La Quatrième Dimension. Mathématique et Réalité.» (Traduction par le mathématicien Jean-Paul Hornecker ). Mais exprimées dans un langage très différent et avec une grande cohérence dans la conduite de sa pensée, ce qui n’est pas toujours le cas de la pensée de Ph. Guillemant dans ce livre.
En particulier dans l’affaire de la gestion de crise du coronavirus, parler de coïncidences pour réfuter le prétendu « complotisme » et dénoncer le hasard me semble contradictoire. Ou le fait de refuser le terme de corruption en parlant des scientifiques, dont les conflits d’intérêt ont dévoyé leurs conseils, ne me semble pas juste.
La thèse de Guillemant n’empêche absolument pas qu’il y ait aussi intentions inavouées de gouvernants, d’industriels de la pharmacie, de financiers mondialistes, etc., pour mener, malgré eux, des populations vers une gouvernance mondiale ni explicitée ni exposée au grand jour pour le grand public. C’est ce que dénoncent ceux qu’on appelle les « complotistes». Et, paradoxalement, c’est ce que Guillemant admet aussi implicitement dans son livre (et explicitement par ailleurs). Pour être au courant de ces desseins mondialistes il faut en effet chercher l’information ailleurs que dans les grands médias qui ne distillent au grand public qu’une propagande quotidienne confuse, infantilisante et mensongère.
Or, ce livre fait partie des moyens d’information qui ne sont pas immédiatement recherchés par un grand public soumis à la propagande et peu curieux ou trop pressé, ou paresseux intellectuellement.
MFT
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