15 avril 2021

51.Vers un Grand Reset national anti-Davos ? Valérie Bugault

 

Vers un Grand Reset national anti-Davos ?

Avec Valérie Bugault[1]

Vidéo pamphlet[2] – transcription et résumé en deux parties

Diffusée en direct le 2 av. 2021 - Première partie – l’état des lieux

Jérémie Mercier  et Johann Fakra reçoivent Valérie Bugault sur Quartier Libre.

Face à l'intensification des menaces tous azimuts, reprenons en main ensemble notre destin collectif en nous réappropriant nos institutions.

► Lien pour cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=FU9MjayJgA4

► La chaîne Youtube de Jérémie Mercier : https://www.youtube.com/channel/UCeN_...

► La chaîne Youtube de Valérie Bugault : https://www.youtube.com/channel/UCm3w...

► Le site internet de Valérie Bugault : https://valeriebugault.fr/

► Sa proposition de réforme des institutions : https://valeriebugault.fr/reforme-des...

► Pour éviter la censure, suis-moi sur : https://t.me/DeconfineTaSante

 

Avant-lire

Valérie Bugault : Dr en droit (droit de l’économie), ancienne avocate fiscaliste, experte en géopolitique juridique. Elle travaille depuis 1995 sur la manifestation juridique du pouvoir politique, c’est ainsi qu’elle est devenue spécialiste en géopolitique juridique

 

Valérie Bugault a réinventé la structure participative des entreprises, un projet initialement du Conseil National de la Résistance, en 1944,  mais qui a  échoué.  Cette structure participative est issue du droit canonique ; les premières élaborations sont  faites par l’Église en France au 19ème siècle.  Mais ce modèle n’a jamais pu s’imposer. C’est pourtant le seul moyen de changer le rapport de forces dans la société politique et d’effectuer le nécessaire rééquilibrage entre les grands détenteurs de capitaux et les citoyens.

 

Valérie Bugault expose dans une longue vidéo une conception de la société originale et visionnaire qui permettra de passer d’un système politique pervers et injuste à un fonctionnement politique plus sain et plus juste de notre société. Elle commence par démolir avec des arguments pertinents ce qui devrait disparaître et, ensuite, propose une reconstruction dans un projet de société qui m’apparaît plus séduisant que notre système de fonctionnement politique actuel.

 

 

Le modèle participatif[3]

 

A une question du journaliste, V. Bugault  répond que le « modèle participatif » est plus radical que le système des scoops car, pour exister vraiment, le modèle participatif doit s’imposer en interdisant le modèle classique actuel du capitalisme. Par le modèle participatif de V. Bugault on supprime alors les accaparateurs et on rééquilibre les divers intervenants dans la vie économique.

 

Question de J.M : Comment vois-tu la situation que les gens, à l’instar de ce qu’on leur raconte incessamment dans les médias mainstreams,  prennent pour une crise sanitaire ?

 

Valérie Bugault répond : « Il faut d’abord éteindre la TV et rallumer son cerveau, ne plus acheter les journaux papier ; chercher les vraies infos sur les réseaux sociaux de ré-information, voilà ce qui est le plus important aujourd’hui ! C’est le premier geste barrière ! Pour relancer une pensée autonome il faut arrêter le lavage de cerveau permanent. »

 

« La ré-information menée en dehors des ‘mainstreams’ est la vraie politique.  Là on trouve les vrais électeurs », ceux qui font l’effort de se ré-informer.

 

« La ré-information menée en dehors des ‘mainstreams’ est la vraie politique.  Là on trouve les vrais électeurs », ceux qui font l’effort de se ré-informer.

 

Quelques mots sur la république française

 

On nous parle de valeurs républicaines mais la republique n’existe plus, c’est une imposture. Nous sommes dans une négation de la « res publica ».

 

La Vème République était un équilibre des pouvoirs cohérent, mis en place en 1958, ensuite boulversé par De Gaulle en 1962 en imposant l’élection du Président de la République au Suffrage Universel. La Vème république n’existe plus depuis Maastricht, première rupture dans le sens du fédéralisme européen. Cela a généré des modifications de notre Constitution qui fait qu’elle ne ressemble plus du tout à ce qu’elle était. Et aujourd’hui les textes ont été encore modifiés de multiples fois depuis Maastricht. On a gardé la forme mais le fond n’existe plus. On a même plus notre souveraineté juridique avec les textes européens. « C’est scandaleux qu’aucun constitutionnaliste, aucun juriste ne parle de ça !  La vraie Vème République, c’était de 1958 à 1962.»

 

Même notre souveraineté juridique a disparu avec les textes européens.

 

Le journaliste demande à Valérie Bugualt si elle s’attendait à ce qui se passe  en ce moment 

 

Elle s’attendait à une crise de grande ampleur mais a été surprise par la vitesse à laquelle les choses se sont déroulées. Les signaux avant-coureurs de la crise actuelle étaient là depuis le Club de Rome puis Davos mais il fallait être dans les cercles d’initiés des financiers pour connaître leur agenda, planifié depuis longtemps. Elle ne s’attendais pas à une tournure sanitaire mais pour le reste elle ne fut pas étonnée.

 

Et précise : « On a affaire à des psychopathes, il faut maintenant être lucide sur les enjeux sanitaires et politiques. Tout est inversé: ils disent quelque chose et font le contraire systématiquement à tous les niveaux. Depuis des années nos gouvernants  votent des lois permettant des pollutions dangereuses pour nous, comment croire qu’ils se soucient réellement de notre santé ?»

 

La corruption est endémique de notre système politique, c’est de ça qu’il faut se débarrasser.

La survie du groupe et la survie individuelle sont en danger. Face à cette menace il faut regarder les choses en face. Lucidité et curiosité sont indispensables pour passer à autre chose, pour passer à un grand reset national.  C’est  possible car on peut maintenant se rendre compte qu’on ne peut plus continuer comme avant. Mais c’est une course contre la montre. Il faut profiter de l’opportunité encore possible aujourd’hui de construire un projet cohérent et viable.  La transition va être chaotique mais elle est possible.

 

Par contre il ne faut absolument pas attendre quoi que ce soit des élections. Le changement ne viendra ni d’un parti, ni d’une personnalité providentielle, ni d’aucune élection dans le système actuel corrompu et qui n’est plus qu’une imposture mortifère.

 

Une question sur le Forum de Davos[4]

 

Le Forum de Davos est une structure internationale des élites économiques, suite au Club de Rome,  et qui rassemble les grands représentants du commerce mondial. C’est une réunion oligarchique annuelle avec les hommes de pailles que sont les gouvernants, les grands médias, etc. Un Français promoteur de Davos fut Raymond Barre. Elle précise que Barre, Giscard et Pompidou ont été de tous les mauvais coups.

 

L’actuelle propagande de guerre des médias, financée par l’oligarchie, est sous leur contrôle.

 

La ploutocratie mondiale a instauré ce processus qui a le Covid pour alibi et la réinitialisation monétaire pour finalité. Dans l’agenda de cette ploutocratie, 2021 était prévu pour une  réinitialisation, c’est-à-dire une réévaluation de la valeur des monnaies.

 

L’enjeu des fermetures massives

 

Pour faire tomber un état puissant, il faut faire tomber son économie et faire tomber sa monnaie. Les fermetures massives sont destinées à abattre l’économie et à justifier ensuite, par les endettements consécutifs, que la monnaie a perdu sa valeur. « Briser des économies pour briser des monnaies est le but» poursuivi et planifié depuis des décennies, par la ploutocratie représentée à Davos. Notre gouvernement  finance les personnes pour éviter les émeutes. Les gens, les entreprises sont encore sous assistance et ne sont pas encore très malheureux. Mais cette assistance est financée par la dette, elle ne durera pas. Ce n’est pas viable ni économiquement ni monétairement ni politiquement.

 

Il faut aussi savoir que cette dette est totalement  illégitime, elle émane de gouvernements qui ne sont pas les représentants des populations. « Ce n’est pas un pouvoir politique qui nous a imposé ça, c’est un pouvoir oligarchique sans représentation politique valide. Ces riches sont sans compétence politique pour imposer cette dette. De plus cette dette est basée sur un système de fraude depuis 1973 pour la France »

 

Le contrôle de la monnaie, repris par le CNR après la seconde guerre mondiale, a disparu sous les coups de boutoir de Giscard, de Couve de Murville (haut fonctionnaire de Vichy !!!) et d’autres hauts fonctionnaires, en particulier ceux de la Banque de France depuis le début de la Vème République.

 

Et l’Europe ?

 

Il faut, bien sûr, sortir de l’Europe mais d’abord il faut se débarrasser des chefs d’états et des ministres corrompus, de tous ceux qui ont fait de l’Europe ce qu’elle est devenue, en France, en Allemagne, Italie, Angleterre...

 

Il faut changer la structure intérieure avant de sortir de l’Europe. L’imposture vient d’abord de l’intérieur, l’Europe actuelle n’en est que la conséquence. La démocratie est une imposture politique et sémantique et la corruption n’est une anomalie, elle fait partie du système.

 

Nos régimes politiques sont entièrement basés sur la corruption et l’économie mondiale fonctionne sur la corruption, sur les paradis fiscaux.

 

 

Comment s’en sortir ?

 

«D’abord prendre conscience que si nous ne gagnons pas, c’est la fin de l’humanité. Toutes les technologies de pointe sont aux mains de ces gens-là. Pour ces psychopathe, les gens sont seulement une ressource à exploiter. Ils piratent le vivant depuis longtemps et continuent avec les vaccins. La crypto monnaie prévue sera affectée selon notre fonctionnement biologique. Pour nous c’est une question de vie ou de mort à échéance courte (environ 10 ans) ».

 

C’est maintenant ou jamais qu’il faut élaborer un projet avec toute la population pour se réapproprier nos vies, nos rôles. Toutes les compétences sont utiles, chacun doit se mettre au travail à son niveau en sachant que le rapport de force n’est pas en notre faveur. On ne doit plus se comporter en victime, il faut retrouver une autonomie de pensée. Nous devons tous nous poser cette question et c’est aujourd’hui urgent: Quel est l’apport de ma vie au groupe ? Une société  se fonde sur des devoirs. Les droits isolent, il faut se réapproprier les devoirs qui vont toujours avec les droits.

 

Chacun doit prendre vraiment conscience de son quotidien et reprendre sa souveraineté, réinvestir son rôle par rapport au groupe et assumer ses devoirs vis à vis du groupe.

 

Quelles action concrètes – ce que propose Valérie Bugault

 

Actions concrètes : s’imprégner des propositions du site de Valérie Bugault (lien donné en tête), site que je vais essayer de résumer. Puis débattre, se réunir, communiquer et établir des règles de fonctionnement pour chaque corps de métier, pour chaque activité utile à la société.

 

Exemple d’activité non représentée malgré son utilité : élever ses enfants à la maison est un rôle social fondamental, ceux qui assument ce rôle doivent se réunir et chercher à établir des règles et surtout se faire représenter politiquement.

 

Les membres de chaque métier, de chaque activité humaine utile à la société  doivent apprendre à communiquer entre eux  pour élaborer des règles de gestion et de représentation politique car toute activité utile est légitime et doit être représentée politiquement pour le fonctionnement sain d’une société où chacun trouve sa place.

 

Chaque rôle social est fondamental. Les plus mal considérés, les plus mal rétribués actuellement sont souvent des activités de base, essentielles à la bonne marche de notre société. Les transports doivent être réorganisés au profit des usagers. Les médecins ont perdu le sens du service et se comportent comme des garagistes. Ils ont beaucoup à revoir. Les forces de l’ordre ont pour mission de faire respecter les droits de tous et pas seulement d’être au service d’un groupe de privilégiés comme c’est le cas actuellement, etc.

 

Il faut donc changer d’état d’esprit. Quand le projet aura muri et sera prêt, les forces de l’ordre le comprendront et basculeront au profit de la société et ce basculement se fera dans le calme. C’est la préparation qui va être longue et invisible mais le basculement peut être rapide.

 

Les journalistes demandent aussi à V. B. son avis sur les contestations politiques d’autres personnalités connues et sur les Gilets Jaunes.

 

En ce qui concerne Etienne Chouart[5] elle répond qu’il a eu un rôle important pour des prises de conscience mais qu’il ne propose pas une vue d’ensemble, un projet global cohérent. La Constitution, sujet cher à Chouart, n’a plus de raison d’être si on fait disparaître l’imposture de la pseudo séparation des pouvoirs. Le tirage au sort préconisé par E.Chouart est utopique pour l’état mais ça peut être choisi par les groupements d’intérêts, les modes de fonctionnement seront librement choisis par chaque groupement et seront différents certainement selon les activités et les régions.

 

« E.Chouart parle de certaines modalités mais pas dans une vue d’ensemble de toute la société. On ne parle pas de la même chose. »

 

Quant à Gaël Girault[6], il «est  jésuite et les jésuites ont  participé aux dérives qu’il dénonce.» Elle répond avoir oublié en partie ses propos et préfère s’abstenir de commenter.

 

Pour ce qui concerne les Gilets Jaunes : « Ils représentent une résurgence de l’idée démocratique. » Ils n’ont pas réussi car infiltrés et malmenés par le gouvernement pour faire imploser ce mouvement peu structuré. Ils n’avaient pas non plus de réelles  propositions à apporter, pas de projet construit. Mais Valérie Bugault ne  pense pas que « le mouvement soit mort ». Ils vont réapparaître autrement.

 

Valérie Bugault, dans la vidéo commentée ici termine par ces conseils :

 ►La seule vraie politique est de s’approprier des idées nouvelles et d’en discuter avec le plus de monde possible.

►Elle conseille de tenter d’éveiller ceux qui viennent vers nous d’eux-mêmes. Car aller vers celui qui a peur, est inefficace. « Avec ceux qui sont sourds et aveugles, pas la peine de discuter, ils n’écoutent pas ou ne comprennent pas.»

►Mais il faut faire soi-même quelque chose et ne pas attendre que les autres commencent en étant bien conscient que les choses ne redeviendront jamais comme avant. De toute façon le système ancien est mort, il est condamné par tout le monde. La société dysfonctionne depuis trop longtemps. Nous arrivons à une charnière et le changement inéluctable sera soit positif soit catastrophique.

 

Puis, elle annonce aux journalistes : «Je travaille maintenant sur l‘aspect monétaire, ce n’est pas fini, c’est compliqué. La monnaie doit être étatique, à mon avis. Echanger avec ceux de la monnaie libre peut être intéressant. Je propose une prochaine discussion sur la monnaie dans Quartier Libre si vous le voulez bien.»

 

Fin de la première partie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



[1] Cf. blog : article n° 15 : « Les raisons cachées du désordre mondial » et « Demain de l’aube… le renouveau ! », quelques notes de lecture sur deux ouvrages de Valérie Bugault qui apportent un vaste tableau historique et documenté sur la crise actuelle. Voir aussi l’article du blob n° 50, consacré à un article de V. Bugault publié dans la revue Nexus n° 131. « Comprendre le nouvel ordre mondial »

[2] Lien Internet pour voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=FU9MjayJgA4

[3] L’étude de ce modèle fera l’objet de notre deuxième partie

[4] Cf. blog : article n° 42 : « Qui est vraiment Klaus Schwab, le patron de Davos ?»

[5] Etienne Chouart, né en 1956. Militant politique et blogueur. Professeur de l’enseignement technique. Il critique le système en place et prône  en particulier la formation d’une Assemblée constituante. https://www.chouard.org/ (d’après Wikipédia)

[6] Gaël Giraud, né en 1970, est un économiste et prêtre jésuite. (D’après Wikipédia)

14 avril 2021

50.Comprendre le nouvel ordre mondial. Valérie Bugault

 

«La Finance internationale. 

Un nouvel ordre qui dirige le monde»

 


par Valérie BUGAULT[1]

dans la revue NEXUS n°131

 

«Le système monétaire et financier... a en grande partie dépossédé les citoyens de leurs prérogatives de gouvernement. Ce ne sont plus les États qui dirigent, mais les banques centrales... Le nouvel ordre mondial voit ainsi la caste des banquiers commerçants, désormais dotée d’un pouvoir quasi absolu.

 

Tout le système politique n’est qu’une illusion... « démocratique’’ qui nous a collectivement amenés au niveau zéro de la civilisation. Les grands financiers internationaux ont déclaré une guerre, d’abord larvée, et aujourd’hui ouverte, aux différents peuples...

 

La croisade des  banquiers commerçants pour s’emparer du pouvoir mondial est en passe de devenir une réalité tangible.»[2]

 

 

«La pandémie mondiale agit comme un accélérateur de fusion monétaire par l’effondrement des économies à la fois locales et mondiales, provoqué par le confinement brutal et radical de pays entiers… L’effondrement économique...engendrera, de façon mécanique, la disparition de la plupart des banques. Ces banques en faillite, après avoir ponctionné les comptes de leurs clients (bail-in), ...fusionneront ...avec les plus grosses d’entre elles. Ces nouveaux conglomérats bancaires monopolistiques disposeront dès lors de marges de manœuvres ... pour piloter le grand ’reset monétaire' ’’.»

 

Depuis  Bretton Woods, les banquiers globalistes veulent imposer une monnaie mondiale qu’ils contrôleront… Le contrôle technologique constituera la prochaine marche, tout autant que l’échéance ultime, de la domination bancaire absolue. C’est dans ce cadre que s’inscrit le brevet déposé par Microsoft en Juin 2019, consistant à lier l’émission monétaire ...à l’existence d’une activité corporelle particulière prédéterminée... Ce processus ...parachèvera la volonté de domination des banquiers en réinventant une forme définitive et radicale d’esclavagisme dans laquelle la vie personnelle et collective des individus sera dépendante de leur obéissance aux ordres de ceux qui contrôleront les crypto-monnaies utilisées…

 

Dans ce modèle de société, antithèse d’une civilisation, toute forme de vie est instrumentalisée pour servir à la pérennité des dominants : ainsi, les humains dominés serviront, sur le modèle actuel des trafics d’organes et de matériaux humains (fœtus…), de ‘’pièces de rechange’’ aux futurs humanoïdes dominants...»

 

 

 

Commentaire personnel :

Valérie Bugault signe également sur Etat Profond n° 2, d'automne 2020, un article sur le même sujet.

De cette même auteure, dans ce blog, lire aussi : article n° 15. Les raisons cachées du désordre mondial. Valérie Bugault.

 

Notre gouvernement Macron vient de faire  passer en catimini une loi dans le cadre de la Bioéthique qui autorise les embryons transgéniques et les créations de chimères et autorise l’IMG à 9 mois pour détresse psychosociale (dans la nuit du 31 juillet au 1er août, par 60 voix contre 37 !!!!! – cf. article de Estelle Brattesani, Nexus n° 131, p. 8).

 

[Lire à ce sujet connexe le « Communiqué sur le projet de Loi de bioéthique » de la Conférence des Evêques de France : https://freres-saint-jean.fr/wp-content/uploads/sites/3/2020/07/2020-07-20-cp-rvision-lois-biothique.pdf ]

 

Ce même gouvernement qui a interdit l’accès aux soins aux Français (interdiction du protocole Raoult) avant de créer artificiellement les raisons d’un confinement qui détruit les individus les plus fragiles et le tissu social (cf. mon résumé d’ « Autopsie d’un confinement aveugle »).

 

Jeanne

 

 



[1] Valérie BUGAULT, docteur en droit privé de l’université Panthéon-Sorbonne. Analyste de géopolitique et auteur de quatre ouvrages aux Editions Sigest.

 

[2] Valérie Bugault (Valérie BUGAULT, docteur en droit de l’université Paris-Panthéon-Sorbonne, ancienne avocate fiscaliste, auteure de plusieurs ouvrages, enquêtrice de phénomènes géopolitiques.) dans «Les raisons cachées du chaos mondial» (2019  (dont un très succinct résumé - cf article 15 - a été publié dans ce même blog) développe et explique en détail ces affirmations après une enquête de plusieurs années.


06 avril 2021

49.Comprendre les émotions - Luc Nicon

«Comprendre ses émotions.

Identification des peurs inconscientes»

 


Luc NiCON[1]

 

Editions Emotion Forte

 

Dédié « à toutes les personnes qui souffrent émotionnellement, à leur entourage et aux thérapeutes qui tentent de les aider. »

 

« Nos émotions sont faites de sensations physiques. Lorsque ces sensations sont agréables, tout va bien. Lorsque nous nous sentons mal, c'est que nos peurs viennent contrarier nos envies, nos plaisirs. Si ces peurs sont conscientes, nous les prenons en charge et nous les surmontons. Malheureusement, la plupart de nos peurs sont inconscientes. Et ce sont elles qui conditionnent le plus fortement nos relations aux autres et, plus généralement, notre personnalité. Comment repérer ces peurs ? La question est d'autant plus importante que la majorité d'entre elles cessent d'agir dès que nous les identifions. Cette identification se heurte principalement au mode d'exploration que nous adoptons pour aller à leur rencontre. Dans la plupart des cas, c'est intellectuellement que nous tentons de comprendre nos difficultés alors que seules nos sensations peuvent nous conduire directement et avec précision à nos peurs." Cette approche novatrice, à la fois scientifique et philosophique de nos émotions, offre à chacun une meilleure compréhension de son comportement personnel et la possibilité de réparer, par lui-même, la plupart de ses blessures émotionnelles. Elle apporte également une réflexion stimulante aux chercheurs en sciences humaines et un outil simple à intégrer à la pratique quotidienne des éducateurs, des formateurs, du milieu médical et des thérapeutes. Cet ouvrage S'adresse à tous car tous nous avons plus ou moins des problèmes émotionnels qui interfère avec notre capacité de relation et la qualité de notre relationnel » (Quatrième de couverture)

 

L'auteur montre dans cet ouvrage comment identifier ses peurs inconscientes, celles  qui, malgré nous et contre nous,  modifient la qualité de nos relations quelles qu'elles soient.

Cette introspection est  particulièrement utile en ce moment de déstabilisation psychologique due au Covid-19 et au stress auquel nous sommes soumis à cause des décisions et incohérences gouvernementales, qui met la plupart des gens dans des états émotionnels inconfortables voire nuisibles.

 

Luc Nicon est expert en pédagogie de l’apprentissage et en communication comportementale.

Luc Nicon a fait cette recherche sur les émotions pour des raisons pédagogiques : il voulait aider à résoudre des problèmes d’apprentissage incompréhensibles qui résistaient aux diverses approches pédagogiques. Dans cet ouvrage il commence par distinguer les émotions des sentiments.

 

Luc Nicon cite alors quelques émotions, celles de base parmi les 500 répertoriées par J. R.A. Verill : joie, tristesse, peur, colère, surprise, angoisse, dégoût, mépris, intérêt, honte, culpabilité.

 

Ce qu’il nomme émotion se manifeste par une sensation physique particulière, manifestation concrète et descriptible, agréables ou désagréables, différentes d’une personne à une autre pour la même émotion. Ce qu’il nomme sentiment est l’étiquette collée à l’émotion ressentie, c’est le sens donné, intellectuellement, au ressenti. Le type d’association entre le sentiment et l’émotion est personnel et diverge selon les individus.

 

Les nouvelles informations que nous percevons, sont confrontées à l’ensemble de notre vécu et donc aux événements de notre passé, consciemment ou inconsciemment, et provoquent des réactions émotionnelles plaisantes ou déplaisantes selon le souvenir, conscient ou non, conservé des expériences passées.

 

De cette confrontation aux expériences passées, des réactions diverses vont nous rendre serein ou méfiant, à l’aise ou fuyant, inhibé ou agressif. La qualité de nos émotions va conditionner nos actes. Et une émotion est toujours soit agréable, soit désagréable. Quand c’est agréable on ne se pose pas de question. Quand c’est désagréable nous essayons de nous aider en relativisant ou en positivant et souvent cela nous amène à nous poser des questions sur l’origine de ce désagrément.

 

L’auteur pense que c’est souvent impossible de retrouver le traumatisme ou la situation d’origine et de plus pas vraiment nécessaire. Ce qui est efficace, pour lui, c’est d’identifier l’émotion à l’origine de la réaction désagréable ou qui pose problème. Il écrit que la plupart de nos difficultés comportementales physiques ou psychologiques sont générées par nos peurs dont nous n’avons pas forcément conscience. Nos peurs engendrent des souffrances morales et aussi parfois des souffrances physiques.

 

Nous nous focalisons en général sur la gêne produite mais c’est ce qui la produit qu’il faut reconnaître. L’identification de la peur qui provoque un blocage psychologique suffit la plupart du temps à résoudre le problème émotionnel. Il cite divers exemples de résolutions d’un problème après identification de l’émotion responsable de l’inconfort psychologique ou physique.

 

Ensuite il traite essentiellement le sujet de la peur

 

D’où viennent-elles ? D’une expérimentation  malheureuse personnelle ou bien  transmises culturellement par notre famille ou notre société. Souvent les réactions excessives des parents sont en cause. Il relate divers témoignage dans lesquels sont décrit les situations, les comportements et réactions émotionnelles et les types d’inconfort ou de douleurs physiques et à chaque fois une peur ou des peurs sont la cause du ou des problèmes.

 

Il explique comment il procède dans les situations où il cherche à apporter une aide :

En général il utilise sa faculté d’analyse et son imagination. Dans l’analyse il décortique tous les éléments à sa disposition, il répertorie par écrit puis structure mentalement les données récoltées. Parfois il symbolise certains éléments. Il imagine plusieurs scénarios possibles, les compare et choisis le plus cohérent, le plus vraisemblable. En fait « je me laisse imposer la solution », dit-il.

 

Il compte sur son intuition qui finit par lui faire voir ce qu’il faut faire. L’analyse et l’intuition sont toute deux indispensables et complémentaires. Mais pour identifier la peur c’est l’imagination et l’intuition qui font gagner en temps et en efficacité. 

 

Pour répondre à la question « De quoi ai-je peur ? », c’est l’analyse spontanément qui se manifeste d’abord, disséquer, raisonner, intellectualiser pour trouver une réponse logique. Mais les peurs sont irrationnelles et n’obéissent à aucune règle. Donc souvent l’explication intellectuellement acceptable n’est pas l’identification de la peur réelle en cause. Dans l’analyse nous nous coupons de nos émotions qui sont la matière première de la peur. Mais on ne peut pas non plus arrêter de réfléchir pour juste imaginer, c’est pourquoi il faut un certain entraînement et c’est l’objet de TIPI (Technique d’Identification des Peurs Irrationnelles)

 

D’abord il faut accepter l’introspection, à la recherche de ses propres peurs. Puis savoir que nos réactions se répartissent en 4 familles distinctes.

 

Les 4 attitudes qui signalent un état de peur :

 

1- La fuite, le moyen le plus efficace dans beaucoup de situations quand on a peur. Sauf quand on ne sait pas de quoi on a peur.

 

2- L’inhibition, la réaction émotionnelle souvent la moins favorable. (Sauf dans certains cas particuliers où le cerveau déconnecte le système nerveux lorsque la peur ou la douleur est insupportable.) Cet état d’inhibition est le pire pour comprendre le ressenti sans aide extérieure.

 

3- L’agressivité, un exutoire si on est déjà stressé, donc sous l’emprise d’une peur.

 

4- la prise de pouvoir, est une réaction à une peur consciente ou inconsciente, plus que le fait d’une personne volontaire et sûre d’elle. La prise de pouvoir pour se rassurer peut déboucher sur l’épuisement improductif si la peur est inconsciente.

 

L’auteur choisit un même témoignage de comportements face à la peur, pour montrer qu’une même personne, à partir d’une même peur, peut aboutir à des réponses comportementales différentes selon les situations.

 

Il met à part le trac qui donne une sensation de vide, d’absence mais ne stresse pas à la différence de la peur. Le trac arrive quand l’issue d’une situation importante est incertaine. Il met en éveil pour préparer à vivre une situation particulière et disparaît au moment de passer à l’action.

 

Ce sont les souvenirs de mauvaises expériences qui peu à peu réduisent notre envie de choses nouvelles ou nous mettent sur la défensive et nous privent de plaisirs. Mais quand nous sommes en confiance le stress nous laisse en paix. Confrontés à des situations nouvelles nous sommes soit en état de défense, soit en ouverture. Mais que ce soit peur ou plaisir, il est bon de faire le tri même pour les désirs et plaisirs. Car là aussi il peut y avoir confusion entre l’envie et la peur.

 

Parfois l’envie d’une chose cache la peur d’une autre chose. Le compromis, le choix, la passion, l’illusion sont illustrés dans des témoignages qui  montrent que nous pouvons nous leurrer afin d’accepter ce que nos peurs nous obligent à vivre. Pour s’assurer de l’authenticité de nos plaisirs il est nécessaire d’identifier leur source.

 

T.I.P.I. en pratique :

 

Pour identifier ses peurs et ainsi les désamorcer, la difficulté majeure est de ne pas analyser. L’incompatibilité entre la capacité d’analyse et le ressenti oblige à passer par l’imagination. Imaginer c’est voir des images sur son « écran intérieur ». Tout le monde est capable de visualiser.

 

«Si vous ne voyez rien c’est que vous analysez», dit Luc Nicon. Il faut aussi veiller à être le plus détendu possible car le stress amoindrit les facultés intellectuelles et la mémoire.

 

Et la mémoire est le carburant essentiel de l’imagination

 

L’auteur nous propose un exercice d’imagination à condition que l’on soit détendu:

Par exemple penser faire un cadeau à l’un de ses proches. Au lieu de réfléchir à ce qui lui ferait plaisir, en imagination le questionner comme s’il était face à nous. Lui parler, le regarder, l’entendre répondre en le voyant en image. En général sa demande de cadeau est souvent différente de ce que nous lui aurions offert en réfléchissant.

 

Autre exercice pour s’entraîner : laisser une image s’imposer en synthèse de 3 mots choisis au hasard. Par exemple avec les mots « bleu/ aigu/ ridicule.» ll peut venir l’image d’une cantatrice boudinée dans une robe bleu qui s’acharne en vain sur une mélodie aiguë… Ou bien une petite table -robot bleue aux formes agressives se déplaçant maladroitement à l’aide de ses pieds articulés.

 

« Je ne sais pas pourquoi j’imagine cela et je me contente de regarder ces images et de les laisser évoluer, » dit Luc Nicon.

 

Il propose de faire l’expérience des associations : froid/agressif/énorme ; cocasse/rond/léger ; eau/silence/doute ; impatient/vif/fragile ; chance/feu/loin ; cuir/rouge/désert ; rugueux/désert/fier ; silence/chance/fragile…

 

Ensuite s ‘aventurer dans des images plus intimes : les jouets qui nous restent en mémoire ; nos vacances les plus sympa ; notre meilleur ami ; une personne que nous n’apprécions pas ; l’événement qui nous a fait le plus rire ; etc.

Laisser défiler les images sans en censurer aucune.

 

De quoi avez-vous peur ? Si vous êtes détendu et capable de visualisez tote sortes d’images, alors vous êtes prêt pour une première expédition. Choisir une situation parmi les 4 réactions à la peur : vous avez fui, vous avez été agressif, vous avez pris ou tenté de prendre le pouvoir, vous êtes resté inhibé, incapable de réagir.

 

On peut prendre aussi partir d’un malaise ou mal-être mais dans une situation précise, concrète, significative, pour illustrer son ressenti. L’auteur conseille d’opter pour la situation que l’on a le plus envie de désamorcer. Revivez la situation en images et laisser les émotions vous envahir. Se contenter de voir et ressentir.

 

Prendre son temps. Puis se demander de quoi on a peur et laisser venir toutes les images qui s’imposent. C’est le moment le plus difficile, celui de ne pas réfléchir, de ne pas reprendre le contrôle de ce qui se passe dans sa tête. Ne pas censurer ce qui semble stupide ou qui ce qui semble n’avoir  aucun rapport. Puis une image ou un groupe d’images va provoquer une émotion forte, chaleur, tremblement, sanglots. Laissez-vous aller car c’est le signe que la peur est identifiée. A l’instant de la réaction émotionnelle, la peur est vue et peut être nommée, même si on n’en discerne pas l’origine.

 

Si aucun bouleversement physique ne se produit en visualisant les images qui se présentent il faut rechercher une situation de départ similaire mais plus ancienne, remonter jusqu’à la première fois qui revient en mémoire.

 

Si après quelques images c’est le vide dans la tête, incapable de réfléchir et sans plus d’image c’est que vous n’êtes pas prêt à voir votre peur. Sa révélation serait trop perturbante. C’est une protection naturelle. Mais cela n’empêche pas d’aborder d’autres situations et d’autres peurs.

 

Si pas de blocage mais pas de résultat : trop de réflexion ou pas envie de savoir.  Pas envie de se remettre en question ou pas le moment, encore trop fragile ou pas trop gêné par la situation et pas assez motivé

 

Quand la peur est identifiée, il y a 2 options.

 

Deux catégories de peur : celles qui ne correspondent plus à une réalité et celles encore d’actualité.

 

1-Les peurs n’ayant plus de raison d’exister mais qui sont réactivées par des situations rappelant celles du passé (et elles sont majoritaires) : la déprogrammation de la réaction est immédiate.

 

2- les peurs toujours d’actualité (minoritaires):  il faut alors retourner voir ce qui se cache derrière le malaise persistant. Une nouvelle introspection est indispensable sinon c’est le contournement ou l’aménagement tant bien que mal d’une situation désagréable.

 

Une peur identifiée est toujours impliquée dans de nombreuses autres situations. Parfois une seule peur peut concerner presque tous les aspects de la vie.

 

Mais, Faut-il désamorcer toutes les peurs ?

 

Nous avons tout à gagner à aborder le maximum de situations en état de confiance. Confiance en soi qui nous facilite la vie avec soi-même et avec les autres.

 

Luc Nicon avoue être à chaque fois stupéfait par l’efficacité des résultats et l’apaisement apporté à la personne qui vient d’identifier sa peur.

 


Pour aller plus loin on peu consulter une ou plusieurs des conférences et entretiends de Lic Nicon disponibles sur Youtube


 



[1] Luc Nicon est né en 1954. Il est conseil en pédagogie, chercheur et écrivain. Depuis 25 ans, il s’est spécialisé dans la recherche sur l’utilisation pratique de la mémoire inconsciente, notamment dans les processus d’apprentissages. Mais le grand public l’a découvert à travers la publication de ses livres "Tipi" et "Revivre sensoriellement" sur ses découvertes novatrices sur notre fonctionnement émotionnel. « Comprendre ses émotions » est initialementy paru en 2003. Il a également publié Tipi en 2007 et revivre sensoriellement en 2013. (d’après WikiMonde)

 

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