29 juin 2022

100. ABSTENTION, DÉMOCRATIE, CITOYENNETÉ - Éric Guéguen et Front Populaire n° 9

 

Abstention et démocratie, un tour d’horizon à l’occasion de la parution de numéro 9 de Front Populaire

Été 2022

 

L’abstention, premier parti de France…


Les résultats du deuxième tour des élections législatives de 2022 a remis à l’ordre du jour l’épineuse question de l’abstention. Avec 54% d’abstention au deuxième tour, elle est loin de passer inaperçue. Elle étonne, irrite, indigne, déçoit… certains l’applaudissent, elle est un droit en France et un délit (mineur) en Belgique. Bref, l’abstention ne laisse plus personne indifférent.

 

 

« Je ne peux d’abord ignorer la forte abstention. Voter est essentiel pour la vie de la nation, pour ses grands choix et, très clairement, ce n’est plus ressenti par tous. » (E. Macron, le 22 juin 2022)

«Pour réduire l'abstention, il faut rendre le pouvoir au peuple par le référendum» (Eric Zemmour, le 22 juin 2022)

 « L’abstention s’apparente au droit de ne pas cautionner et de refuser d’offrir une pleine légitimité au vainqueur, quel qu’il soit. » (Eric Guéguen)

 « Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit. » (Coluche)

« Je respecte trop la démocratie pour risquer de la dérégler en votant. » (Roland Topor)

«  Voter, c'est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c'est renoncer à sa propre souveraineté. Qu'il devienne monarque absolu, prince constitutionnel ou simplement mandataire muni d'une petite part de royauté, le candidat que vous portez au trône ou au fauteuil sera votre supérieur. Vous nommez des hommes qui sont au-dessus des lois, puisqu'ils se chargent de les rédiger et que leur mission est de vous faire obéir. » (Elisée  Reclus)

«  L'isoloir planté dans une salle d'école ou de mairie est le symbole de toutes les trahisons que l'individu peut commettre envers les groupes dont il fait partie. » (Jean-Paul Sartre)

«  Il y a deux catégories de personnes qui ne votent pas. D’une part, il y a les personnes qui ne sont pas politisées, qui se sentent dépassées. D’autre part, il y a celles qui sont très politisées et qui ne cautionnent plus la politique. Il vaut quand même mieux être dans la deuxième catégorie et savoir exactement pourquoi on ne va pas au bureau de vote. » (Antoine Buéno)

 

 


Le numéro 9 de la revue FRONT POPULAIRE est consacré à la question de la démocratie et, naturellement, un curieux article y est publié sur l’abstention. Intitulé « Eloge de l’abstention », il est signé Eric Guéguen, ancien dessinateur industriel, corédacteur  de manuels scolaires, il est aussi l’auteur de : "Miroir des peuples, enquête sur l’avenir de la République" (Ed. Prospectives libres) et de « La Justice de l’ordre (Ed. Politea). A propos des élections de 2022 il a signé un essai de circonstance : "Vade-mecum – Petit guide du citoyen désorienté" aux éditions L’esprit du temps.
Son article "Eloge de l’abstention" est résumé plus bas.

 

Front populaire

Sommaire du numéro 9

 

Démocratie, le vrai-faux par Maxime Le Nagard, où l’on apprend, entre autres choses, que non, que R. Hitler n’est pas arrivé au pouvoir suite à une élection démocratique, mais par suite d’une série de combinaisons politiques, toutefois légales

L’état de droit ou l’implosion de la Démocratie, par Ghislain Benehessa. « Jadis au sommet de l’édifice, le peuple n’est plus que le récipiendaire des règles décidées sans lui, par des organes aussi opaques que méconnus »

La Démocratie réelle, c’est la république sociale, par Denis Collin. « La ‘République sociale’ est une république jusqu’au bout, une république égalitaire d’où la domination est exclue. »

La démocratie athénienne : vérités et légendes, entretien avec Michel de Jaeghere

L’Union européenne : le coup d’état permanent de la « technocratie commode », par Olivier Delorme. « Monnet applique une méthode : réduire la démocratie à une forme vidée de toute signification puisque les décisions seront prises par des instances non élues qui savent mieux que les peuples ce qui est bon pour eux. »

Eloge de l’abstention, par Eric Guéguen. Voir ci-dessous.

1983-2022 : l’énarchie contre la démocratie locale, par Régis de Castelnau. « Les collectivités locales françaises n’ont plus les compétences nécessaires à l’exercice d’une souveraineté  politique dans le gestion locale. La déconstruction voulue a porté ses fruits. »

La diabolisation de l’adversaire politique : une impasse pour la démocratie, par Céline Pina. « L’antifascisme électoral érige un mensonge en incontournable du débat public. Pire encore, en filtre qui permet de classer les citoyens en personnes respectables ou en salauds. » « C’est ainsi que pour avoir oser dire la vérité, à savoir que le RN n’était pas un parti fasciste mais rappelait plutôt le gaullisme des années 50 , Marcel Gaucher a été vilipendé  par nombre journalistes et universitaires, alors même qu’il ne faisait qu’œuvre d’exactitude historique. »

Bienvenue chez les Helvètes : splendeurs et misères du modèle suisse, par David L’Epée. « Ce jeu démocratique est constamment dévoyé par la machinerie des partis, l’intervention des lobbies, des divers intérêts corporatifs et la propagande des médias elle-même dépendante des puissances d’argent. » 

La démocratie directe, un idéal sous contrainte, par Pierre Mandon. « Plus d’une quarantaine de pays disposent, au moins théoriquement, de l’initiative populaire et du référendum facultatif, les deux instruments considérés comme donnant le plus de pouvoir aux citoyens. »

« Algocratie », en route vers la servitude numérique, par Renaud Vignes. « Le NEW PUBLIC MANAGEMENT peut s’analyser comme une tentative de dépolitisation, c’est-à-dire comme une entreprise tendant à retirer toute influence idéologique et politique à l’administration. »

Sculpter le peuple : anatomie d’une machine gaulliste, par Michel Onfray. « On le sait, le mot « souverainiste » a été Sali par les tenants de l’Etat maastrichtien qui travaillent à la fin de l’Etat français pour détruire une France souveraine parce qu’ils lui préfèrent une Europe souveraine. »

La démocratie au péril de la démondialisation, par Jacques Sapir. « Oui, on peu dire que la mondialisation a été un redoutable ennemi de la démocratie et de la souveraineté des peuples. »

« Avec le système des parrainages, on a renoncé à la démocratie au nom de la transparence », entretien avec Frédéric Rouvillois

L’avenir de la démocratie dépend de celui du climat, par Antoine Buéno. « Les populismes témoignent de l’extraordinaire plasticité du système de la représentation grâce auquel une oligarchie technocratique peut, du jour au lendemain, être remplacée par une oligarchie démagogique. »

L’illusion de la démocratie participative macronienne, par Bertrand Guyot. « Le démocratie participative macronienne a tout du leurre, vu qu’elle ne correspond à rien qui soit inscrit dans la constitution. »

Démocratie illibérale : à l’Est, du nouveau, entretient avec Max-Erwann Gastineau. « Comme son suffixe l’indique, l il-libéralisme est une réaction au libéralisme, mais il ne prend pas le même sens en fonction des périodes et des contextes nationaux. »

La participation, ou comment rendre les entreprises plus démocratiques, un  entretien avec Lionel Tourtier

« Démocratie », itinéraire d’un mot piégé, par Arnaud Imatz. « La démocratie multiculturelle est chargée de faire régner le politiquement correct, usant s’il le faut, de la contrainte. »

2022-2027 : Le chant du cygne du bloc élitaire, par Barbara Lefebvre. « Hormis les modalités traditionnelles de l’expression politique du peuple souverain, il existe de nouvelles formes d’expression en cours de structuration. »

Le mur de l’argent n’a jamais été aussi élevé, par Georges Kuzmanovic. « De ce système, Emmanuel Macron est le parangon. Passé par le monde de la finance, appuyé par les intérêts privés à un niveau sans précédent, il a appliquéune politique qui a fait s’envoler les profits des patrons et des actionnaires du CAC40. »

Le portfolio de Michel Iturria

Regards sur la démocratie, Franck Lanot

Journal de l’anagramme, par Jacques Perry-Salkow

 


 

*

 « Eloge de l’abstention » 


par Eric Guéguen,  

in Front populaire, n° 9

 

« Pour pouvoir voter, un citoyen doit être inscrit sur les listes électorales, chacun sait cela. Ce que l’on sait moins, et qui découle pourtant de ce que l’on vient de dire, c’est que pour pouvoir s’abstenir il faut aussi être inscrit sur une liste électorale ; le recensement conditionne l’abstention. »

 

 

Eric Guéguen explique son choix de ne pas voter dans un texte très personnel.

 

Il raconte avec humour « son humble parcours d’électeur des 20 dernières années » dans lequel il ne doute pas que d’autres s’y reconnaîtrons.

 

De désillusions en trahisons diverses dont la plus célèbre reste le référendum de 2005 concernant la constitution de L’Europe et dont les résultats furent annulés, il en est arrivé à refuser de voter en 2022 et nous pose cette question : « Notre rôle se limite-t-il donc à élire nos maîtres dès qu’ils sonnent la cloche en faisant la leçon à tous ceux qui refusent de suivre ? »

 

Après des décennies au cours desquels certains nous prédisent tous les 5 ans que « cette fois-ci c’est la bonne » les issues des castings continuent à être soit sous contrôle, soit rectifiés.

 

Pour Guéguen « l’abstention s’apparente au droit de ne pas cautionner et de refuser d’offrir une pleine légitimité au vainqueur quel qu’il soit » car non réellement choisi et élu par défaut ou contre quelqu’un d’autre.

 

Un dessin de clown accompagne cet article de la revue Front populaire N° 9 avec la légende : «  Qui fait le plus de mal à la démocratie ?… L’électeur qui s’abstient ?… Ou le politique qui refuse de poser les vraies questions ?... »

 


 

Pour aller plus loin sur le sujet :

Abstention, vote BLANC, vote nul…

De quoi l'abstention est-elle le signe ?

L’abstention consiste à ne pas participer à une élection ou à des opérations de référendum. Elle traduit soit un désintérêt pour la vie publique, soit un choix politique actif consistant à ne pas se prononcer afin d’exprimer son désaccord. L'augmentation tendancielle de l’abstention semble traduire une crise de la représentation et peut poser la question de la légitimité du pouvoir politique élu avec une faible participation.

Pourquoi un vote peut-il être déclaré "nul" ?

Le vote nul correspond à des bulletins déchirés ou annotés, qui ne peuvent pas être pris en compte dans les résultats de l’élection. Il est parfois difficile d’interpréter le sens d’un vote nul. L’électeur n’a pas forcément souhaité que son vote soit nul (il a cru, par exemple, qu’une mention manuscrite ajoutée n’aurait aucune incidence). Mais il arrive également que l’électeur ait volontairement déposé un bulletin nul pour manifester son opposition aux différents candidats et programmes présentés.

Quel est le sens du vote blanc ?

Le vote blanc consiste à déposer dans l’urne une enveloppe vide ou contenant un bulletin dépourvu de tout nom de candidat (ou de toute indication dans le cas d’un référendum). Ce type de vote indique une volonté de se démarquer du choix proposé par l’élection.

Depuis la loi du 21 février 2014 visant à reconnaître le vote blanc aux élections(nouvelle fenêtre), les bulletins blancs sont décomptés séparément des votes nuls et annexés en tant que tels au procès-verbal dressé par les responsables du bureau de vote. Mais, comme auparavant, ils ne sont pas pris en compte dans le nombre des suffrages exprimés (ensemble des bulletins moins les votes blancs et nuls). L'objectif de la loi est de reconnaître que le vote blanc est un acte citoyen qui se distingue de l’abstention. L'électeur s’étant déplacé jusqu'à son bureau de vote, il exprime une volonté politique de participer au scrutin pour dire son refus de choisir entre les candidats en lice. La prise en compte du vote blanc pourrait permettre de faire reculer le taux d’abstention.

in Vie publique (https://www.vie-publique.fr/fiches/23931-abstention-vote-blanc-et-vote-nul-quelles-differences)

Et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abstention

 

 

25 juin 2022

99. La Gauche française sur la sellette - Xavier Moreau

 

« Le Livre Noir de la Gauche Française. Répression, Colonisation, Corruption, Collaboration.»

 


par Xavier MOREAU 

 


BookEdition 2021

 

Préface de Yannick Jaffré[1]

 

 

 

Écoute Xavier Moreaur : https://www.youtube.com/watch?v=NT25X_zRU4Q

 

Quatrième de couverture

 

La gauche française prétend depuis son apparition sur la scène politique française à la supériorité morale non seulement sur une droite conservatrice rarement représentée mais sur le peuple français en tant que tel. Elle en serait le guide vers un meilleur des mondes progressiste. Pourtant lorsque l'on regarde les accomplissements de la gauche depuis 1792, on y perçoit sur l’essentiel qu'une succession de crimes et de trahisons dont à aucun moment elle n'a eu l'intention de s'amender. C'est cette histoire sans concession de la gauche française qui est retracée dans ce livre.

 

Xavier Moreau, homme d’affaires et analyste politico-stratégique vit à Moscou.

Saint-Cyrien et diplômé de la Sorbonne (Paris IV) en histoire des relations internationales, il dirige la société LinkIT vostok à Moscou. Il conseille différents groupes internationaux dans les pays de l'ancienne URSS, dont la Russie et l'Ukraine, et dirige le site d'analyse géopolitique Stratpol.

 

 

Avant-propos

 

Des milliers de jeunes idéalistes, depuis des générations, à la recherche d’idéaux, de liberté, de démocratie et de justice sociale ont cru trouver dans les partis de gauche les « bons » défenseurs de leurs idéaux. Maintenant avec une évidence nouvelle nous voyons combien il est naïf d’avoir compté sur la gauche dont tous les partis depuis 2020 ont gobé sans broncher la propagande Covid-19 diffusée par des médias subventionnés, dont personne ne peut continuer à ignorer qui sont leurs patrons. Aucun parti n’a défendu la liberté d’expression au moment où tout questionnement sur des mesures incohérentes et absurdes était qualifiée de « complotisme » sans aucun autre argument. Tous les partis ont accepté servilement toutes les restrictions de liberté, les discriminations et les maltraitances de la population, des enfants, des vieillards sous le prétexte fallacieux d’une pandémie orchestrée par la finance mondialiste. Le plus naïf ne peut plus croire à une gauche défendant des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

 

Le mérite de la crise Covid est d’en avoir réveillé un certain nombre. Le réveil est rude et demande de réajuster ou remettre complètement en question ses conceptions politiques.

 

Le livre de Xavier Moreau montre qu’il suffisait d’étudier l’histoire et la généalogie des idées de gauche pour comprendre que ce que nous avons vécu et vu depuis 2020 n’est pas un accident et que la plupart des militants de base ou sympathisants de la gauche se sont laissés bernés par les discours et leçons de morale d’une gauche roublarde et hypocrite, d’une bourgeoisie de gauche sans scrupule cupide et dépravée, puissante mais... minoritaire !

 

Ce livre est un réquisitoire, il aurait pu tout aussi bien s’intituler : inventaire des travers de la gauche, c’est un livre dur et implacable, mais qu’on doit lire, surtout si on est ou si on se dit de gauche, surtout si notre sensibilité penche à gauche plus ou moins trompée par les idéaux (alibis ?) sociaux et humanistes.

 

***

 


Passion de la France

 

Xavier Moreau, conduit par sa passion de la France,  suit les faits et actes politiques de la Gauche française depuis son apparition à nos jours, de 1792 à 2021, et en montre un fil conducteur qui passe « de crimes en trahisons de la France » malgré la prétention de la Gauche française « à une supériorité morale, pleine de morgue, affichée sur une Droite conservatrice et sur le peuple français. »

 

La notion de clivage gauche / droite chez Xavier Moreau

 


Mais son clivage gauche / droite n’est pas superposé à des partis ou des hommes de partis. Pour lui la sociologie électorale est secondaire, ce qui compte pour lui ce sont les idées politiques ou l’idéologie qui conduit les actes politiques.

 

« Il réduit la gauche à son principe idéologique essentiel.» comme nous en avertit Yannick Jaffré dans la préface. Celui-ci nous présente son ami Xavier Moreau comme un patriote et non un nationaliste: « Le patriotisme c’est l’amour des siens, le nationalisme, c’est la haine des autres»,  selon la formule prêtée par Romain Gary à De Gaulle. Ainsi, par exemple, il renvoie « Sarkozi à gauche sur la base de ses actes fermes et de l’idéologie qui les sous-tend.». Une idéologie non patriote, non souverainiste, méprisante pour le peuple français et depuis des décennies, via une élite servile pro-USA,  au service des intérêts de dirigeants des USA et de la finance mondialiste.

 

La généalogie de la gauche française

 

Avec la généalogie de la gauche française, depuis son apparition au début de la Révolution française, en juillet 1789, à Versailles à l’Assemblée Constituante où les factions des 2 courants jacobins et girondin sont à gauche du perchoir du Roi de France, un fil conducteur apparaît qui peu ou prou se maintient jusqu’à nos jours, à travers les politiques d’hommes amenés au pouvoir en général par des partis dits de gauche, mais avec quelques exceptions  comme celle de Sarkosi.

 


L’auteur définit d’abord la « matrice de la gauche française » dès le début avec les Jacobins et les  Girondins. Elle est constituée de deux tendances idéologiques : « tyrannie à l’intérieur et impérialisme à l’extérieur. ».

 

La vie politique française va glisser  toujours plus à gauche avec seulement des nuances différentes entre partis politiques et non de réelles oppositions de conception. Tandis que la société contemporaine glisse plutôt vers la droite. (Albert Thibaudet, Les idées politiques de la France, 1932 (mouvement sinistrogyre) Guillaume Bernard, La guerre à droite aura bien lieu, Le mouvement dextrogyre, 2016)

 

Totalitarisme

 

« L’histoire de la gauche française est celle d’un ‘totalitarisme’... terme anachronique... en réalité parfaitement adapté à la succession des régimes engendrés par l’idéologie de 1792. La gauche française dès qu’elle accède au pouvoir exerce une emprise totale sur la société sans aucun scrupule, sans aucune mesure éthique, en utilisant autant de violence que les moyens dont elle dispose le lui permettent… Robespierre  décapite avec la même certitude de bien faire que Macron éborgne le peuple qui l’a plus ou moins élu...Un comportement par-delà bien et mal jusqu‘au mépris des bases du code civil...et la certitude d’être missionné... puisée probablement dans la réforme protestante et le messianisme... de la révolution. »

 

« L’apparition du totalitarisme en Europe est liée à la réforme protestante.» L’auteur décrit les 3 principes de la Réforme  « à l’origine des dérives totalitaires des siècles ultérieurs. » et leur application plus ou moins fanatiques dans l’histoire de l’Europe. Malgré une revendication de sources protestantes de la démocratie de la part d’intellectuels protestants. (En 2020, l’élite mondialiste se comporte en quelque sorte selon le premier principe de la Réforme dénoncé par Xavier Moreau, comme une « élite politique et morale dont le droit et le devoir sont de changer la société selon ses convictions »)

 

Révolution française et religion

 

 


« La révolution française n’est pas l’abolition de la religion mais remplacement de la religion catholique par une nouvelle religion laïque.»
Il cite, pour notre époque, Vincent Peillon, ancien ministre de F. Hollande, qui publie en 2010 : « Une religion pour la République : la foi laïque de Ferdinand Buisson ». Y. Hindi dans « La Mystique de la Laïcité » décrit la genèse de cette religion républicaine  avec son ambition de modelage de l’humanité.

 

 


 

En remontant à Voltaire

 

Xavier Moreau fait une place de choix à Voltaire parmi les philosophes qui rejettent religion et tradition, « inaugurant un nouveau rapport à la société et à l’État ». (Le choix des  morceaux par l’Education Nationale pour l’étude de l’œuvre de Voltaire a soigneusement évité de présenter la personnalité complète et réelle de Voltaire.)

 

Voltaire, « le saint patron de la gauche...bien que considéré  comme le père de la tolérance, fut raciste, antisémite, misogyne, trafiquant d’esclave et méprisait le peuple français...Anticatholique rabique, il fut intolérant, belliciste et considérait qu’il ne fallait pas apprendre aux enfants du peuple à lire et écrire...Il est le fondateur de ce mépris pour le peuple français que la gauche bourgeoise a entrelacé à sa certitude d’être nécessaire à l’humanité en général et à la France en particulier.»[2]


 « En 230 ans d’existence, la gauche française, pas plus que Voltaire, ne s’est jamais battue pour la moindre liberté d’expression. Elle a au contraire limité drastiquement cette liberté par une série de lois iniques : Pleven, Gayssot, Taubira...»  Voltaire méprise le peuple français comme Macron aujourd’hui ‘ceux qui ne sont rien’ et F. Hollande les ‘sans dents’.»

 

Voltaire, mais aussi Jules Ferry, Michelet...

 

Voltaire, Jules Ferry (aux propos racistes), « Michelet, affabulateur dont l’œuvre pseudo-historique finira par disparaître totalement » et d’autres divinités auxquels la gauche voue un culte sont dénoncés dans leur bassesse et médiocrité.

 

Macron, Hollande, Philippe, Roccard… Juppé !

 

« Emmanuel Macron est l’incarnation de cette gauche bourgeoise qui dirige la France depuis 1877. Il est membre du parti socialiste de 2006 à 2009, participe à la campagne de F. Hollande en 2012, etc...Tout son quinquennat est consacré à la promotion d’une politique très à gauche sur les plans économique, international, diversitaire et sociétal. La crise Covid-19 lui permet la mise en place d’un contrôle de la population dont Robespierre n’aurait même osé en rêve. Son premier ministre... Edouard Philippe…, à  sciences Po, milite au sein du parti socialiste pour soutenir Michel Rocard, puis il rejoint le gaucho-centrisme d’Alain Juppé... »

 

Sauvagerie…

 

« Lorsqu’on remonte l’histoire de la gauche bourgeoise française depuis la Révolution, on constate que la sauvagerie dont elle a fait preuve contre les Gilets Jaunes, loin d’être un accident, lui est consubstantielle. » L’auteur passe en revue les répressions de révoltes ouvrières ou paysannes par la gauche bourgeoise depuis la Terreur à nos jours en passant par les diverses Républiques.

 

L’autre caractéristique de la gauche bourgeoise est sa haine de l’Église catholique et sa proximité avec la franc-maçonnerie[3].

 

La Gauche contre les droits civiques

 

Dans le chapitre IV, la Gauche contre les droits civiques, l’auteur rappelle que la Gauche française refusa le droit de vote aux Françaises « jusqu’à ce que le général De Gaule l’impose à la Libération en 1944… Contrairement au mythe inventé par la gauche contemporaine, l’adversaire des droits civiques pour les femmes n’est  pas le patriarcat conservateur, mais la gauche bourgeoise radicale et voltairienne...»

 

Laval, Déat, Doriot, Mitterrand et les autres

 


Le chapitre V est consacré à « La gauche française et la collaboration, Laval, Déat, Doriot, Mitterrand et les autres » « La vérité est que la gauche française, ayant dominé toute la IIIè République, a massivement collaboré, quand les nationalistes français ont massivement résisté… Dans sa réécriture de l’histoire de la collaboration, la gauche a été aidé par l’extrême-droite française, la plus bête du monde. Par romantisme et anticommunisme, cette extrême-droite assuma une trahison qui n’était pas la sienne, comme elle assuma, pour les mêmes raisons, une conquête coloniale pourtant mise en œuvre par ses ennemis politiques.» 

 

Seules quelques personnalités de droite conservatrices et quelques nationalistes ont collaboré, guidés par leur foi aveugle en un maréchal Pétain diminué psychologiquement.

 

« La collaboration est le fait des élites de la IIIè République dirigée uniquement par des politiciens de gauche issus du Parti Radical, du Parti Radical Socialiste, de la SFIO. »

Pierre Laval, parti de l’extrême-gauche pour finir au centre,  Marcel Déat de la SFIO furent des collaborateurs sans scrupule. Jacques Doriot, communiste, et M. Déat « ne voyaient l’avenir du peuple français que lié à un IIIè Reich. »

 

Le parti communiste français

 

« Pendant le premier tiers de la seconde guerre mondiale, le parti communiste français fut l’allié des nazis... Ils ont trahi leur pays en 1939, saboté la résistance jusqu’en juin 1941, empêché la classe ouvrière de prendre position contre l’ennemi », ce qui provoqua l’abandon de militants et des jeunes communistes rejoindront la résistance après juin 1941.

 

Xavier Moreau cite d’autres personnalités politiques françaises moins connues et des fonctionnaires, comme Maurice Papon, qui ont collaboré sans état d’âme. François Mitterrand, décoré de l’ordre de la  Francisque, fonctionnaire servant Vichy, se rapprochera des milieux résistants  « au rythme des défaites de l’armée allemande » En tant que président il restera fidèle à lui-même et « emploiera ses 14 ans de mandat pour saborder notre souveraineté et notre identité par le truchement du projet européïste et de l’immigration de masse.» Il restera également fidèle à un autre collaborationniste, le radical René Bousquet, qui organisa la rafle du « Vel d’Hiv »

 

Pétain, ministre de la Défense de la gauche

 

Pétain lui-même était un républicain à qui la gauche confia en 1934 le ministère de la Défense puis  obtient les pleins pouvoirs de l’assemblée du Front Populaire en 1940. « L’avènement du maréchal Pétain n’est donc pas un complot d’extrême-droite mais l’aboutissement logique d’un régime de gauche bourgeoise en fin de course… La collaboration est le dernier acte d’un régime corrompu et inefficace qui est à l’origine de deux grands malheurs de l’histoire de France, la colonisation et la défaite de 1940. Par l’épuration et grâce à son influente intelligentsia, la gauche française a réussi et réussit encore aujourd’hui à faire oublier sa terrible responsabilité dans la défaite et la collaboration...»

 

Dans ce négationnisme historique l’auteur cite le rôle de meneur de Bernard-Henri Lévy « avec sa pitoyableIdéologie française’ ».

 

La gauche et le système éducatif français

 

L’auteur  accuse également  la gauche de détruire le système éducatif français et de dégrader l’enseignement de l’histoire pour servir ses ambitions de démantèlement de la France.

 

Le Chapitre VI : « La gauche française et l’éducation, la destruction de l’instruction publique de Robespierre à Najat Vallaud-Belkacem »

 

Xavier Moreau reconnaît le bien-fondé de l’instruction obligatoire mais il en voit aussi l’envers du décor actuellement : « un bourrage de crâne des enfants… l’abandon des savoirs de base pour une bouillie inepte…. Savoir lire, écrire et compter est devenu inégalitaire et réactionnaire »

 

La gauche révolutionnaire sous la Terreur

 


Dès le début, la gauche révolutionnaire, sous la Terreur, veut s’emparer des enfants  et des décrets s’abattent sur le système éducatif: « Les programmes sont ceux d’une véritable secte dont ils sont les textes fondateurs.. Les livres sensés les instruire s’intitulent : ‘Le catéchisme républicain’ ou  ‘Les épîtres et évangiles du républicain’ ou  encore ‘L’Office des décades’ contenant ‘Les hymnes et prières en usage dans le temple de la raison’. Ce fanatisme et ce sectarisme éducatif se renforcent au long des 2 siècles qui suivent jusqu’à Vincent Peillon qui s’émerveille ...sur la religion universelle » dont « le temple ou l’église sera l’école et son nouveau clergé: les hussards noirs de la République ».

 

La gauche, depuis la Révolution, sous la Convention puis sous le Directoire,  à coup de décrets, s’est attaqué aux écoles libres.  Le délire sectaire des menées éducatives du Directoire sera interrompu par un décret de Napoléon en Mai 1802 et sous la Monarchie de Juillet. Mais l’atteinte à la liberté d’enseigner subsiste sous la IIIe République, avec son « obsession de la gauche gambettiste de déchristianiser l’enseignement »  puis subsiste sous Mitterrand et maintenant sous Macron qui « réalise, le 28/0/2019, la volonté totalitaire du premier terroriste (Robespierre), en rendant la scolarisation obligatoire dès 3 ans… Enlever les enfants à leurs parents le plus tôt possible est dès cette époque (la Révolution) l’objectif avoué de la gauche.» Avoué par Robespierre, Danton, etc. L’objectif de l’école pour la « gauche gambettiste ou révolutionnaire : façonner l’esprit des enfants » En fait « la liberté n’est qu’un slogan pour la gauche française »

 

Gambetta et Ferry ont mis en place un système éducatif efficace mais la conséquence de l’accès au savoir fut de rendre les citoyens moins dociles, « constat amer » pour les idéologues de la gauche.

 

C’est pourquoi il fallait revenir, pour eux,  à un abaissement de niveau.

 

Macronisme, inculture, francophobie…

 

« Molière est inutile pour comprendre : ‘Elle est dead la meuf ‘… Oraison funèbre à Simone Weil par  la secrétaire d’état  Sibeth Ndaye,... issue de la haute bourgeoisie sénégalaise... (qui) se donne pour mission d’expliquer aux Français ce que devrait être une France digne de ce nom, socialiste et repentante. Elle est le fruit de la nouvelle école gauchiste française...». Et élément représentatif d’une  gauche « désormais illettrée et francophobe du macronisme contemporain.[4]»

 

« La gauche bourgeoise a détruit le seul legs positif de la IIIè République, l’élitisme éducatif républicain porteur d’ascension sociale... » Un petit espoir apparaît dans une résistance au sein du système éducatif qui permit en 2006 au ministre de l’Education, Gilles de Robien, de réintroduire la méthode syllabique dans l’apprentissage de la lecture.

 

Chapitre VII : La gauche française et la guerre

 

« Le pacifisme de Jaurès, Briand ou Blum peut être assimilé à une véritable trahison qui nous coûta des millions de morts ...mais même en dehors de ces tragédies, la gauche française a systématiquement précipité la France dans des guerres où elle n’avait rien à faire ou à gagner. »

 


Cela commence avec les Girondins en 1792 avec l’Autriche pour cible. « Cette guerre est la première d’une interminable série qui se prolonge jusqu’à aujourd’hui, les deux dernières menées en Lybie et en Syrie...La gauche française a  répandu sans retenue son bellicisme dans le monde entier depuis 230 ans. »

 

«Dès son accession au pouvoir en 1877 la gauche du Parti radical instaure une guerre civile larvée... La gauche jacobine de Gambetta et Ferry ne poursuit qu’une obsession : déchristianiser la France...France ainsi divisée contre elle-même.»

 

Le problème militaire de la gauche est que l’encadrement de l’armée est souvent constitué d’officiers nationalistes et catholiques.

 

En préférant des officiers incompétents mais soumis à leur idéologie, ces persécutions religieuses seront parfois sera source de défaites militaires.

 

D’autre part « jusqu’à la remilitarisation de la Rhénanie en 1936, la gauche française s’emploie à désarmer moralement et militairement la France » malgré les signes depuis 1920 que l’Allemagne prépare sa revanche. «Les discours pacifistes sont d’une niaiserie confondantes » face au réformes au sein de l’armée allemande pour lui redonner de la puissance.

 

« La première guerre mondiale démontre que la gauche française est plus douée pour la guerre civile que pour lutter contre les envahisseurs. La même triste constatation peut être faite au sujet de la seconde guerre mondiale.»

 

Jusqu’à nos jours la gauche recrute de préférence des officiers incompétents ou naïfs mais qui « veillent au respect de la pensée conforme. »

 

En fait le socialisme c’est la guerre !

 

C’est sous la présidence du socialiste Vincent Auriol que les guerres coloniales éclatent. Malgré une défaite en Indochine, « François Mitterrand, ministre de l’Intérieur, envoie le contingent en Algérie en 1954,  au lieu de libérer la France de cette entrave qui représente plus de 20 % du budget de l’État en 1959. »

 


François Mitterrand : « résistant opportuniste, initiateur des guerres d’Algérie, du Golfe et de Yougoslavie...le profil parfait de l‘homme de gauche belliqueux. »

C’est « De Gaulle qui met fin à ce conflit absurde » qui a coûté 25.600 morts, 65.000 blessés et a profondément divisé la France.

 

Mitterrand opposé à la sortie du commandement intégré de l’OTAN

 

Mitterrand fut aussi le principal opposant à la sortie du commandement intégré de l’OTAN et au départ des forces américaines, y compris nucléaires, du sol français, obtenu par De Gaulle.

 

L’arrivée au pouvoir de Mitterrand en 1981 permet à la gauche « de renouer avec son ancienne passion pour la guerre ».

 

Mitterrand  envoie 12 500 hommes en ‘invoquant la logique de guerre’ contre Saddam Hussein, guerre où nous n’avions rien à faire et qui servira les intérêts du Nouvel Ordre Mondial proclamé par H.W. Bush.

 

Mitterrand encore se mêlera d’une guerre dans laquelle la France  soutient les Croates néo-oustachistes  et les islamistes bosniaques revendiquant leur héritage collaborationniste avec l’Allemagne nazie tandis qu’elle trahira  ses anciens alliés serbes.

 

Bombardement de la Serbie

 

Puis en 1999 la France bombardera, avec l’OTAN,  la Serbie  « pour aider les terroristes albanais du Kosovo, cela de façon illégale sans décision du Conseil de Sécurité de l’ONU. La France est alors dirigée par le président Jacques Chirac, ancien militant communiste passé au centre gauche et son premier ministre Lionel Jospin, socialo-trotskiste. » Ils ont ainsi participé avec l’Otan à ce que « la région serbe du Kosovo devienne une zone mafieuse au cœur de l’Europe... »

 

Nicolas Sarkozy pratique l’ouverture à gauche, prend un  ministre gauchiste, B. Kouchner et un ministre gaucho-centriste A. Juppé. A son actif : la reconnaissance  du pseudo-Etat terroriste du Kosovo, la destruction de la Lybie après l’assassinat de Kadhafi en 2011.

 

Sarkozy, Kouchnert, Mélanchon…

 

Sarkozy est soutenu dans sa guerre impérialiste par une autre figure du gauchisme français, Jean-Luc Mélanchon, intervieuwé dans Libération le 21 Mars 2011.

 

« F. Hollande poursuit ce type de guerre impérialiste. En 2012 son ministre des Affaires Etrangères, Fabius menace le président Achar El  Assad. »

 

La France s’apprête à bombarder la Syrie en Août 2013 mais Hollande y renonce car abandonné par Washington et Londres. Mais en Mars 2018 ce sont E. Macron et J-Y Le Drian qui ordonneront  une salve de missiles, parfaitement  inutile, sur la Syrie.

 

Et, en Ukraine ?

 

« En Ukraine, le régime socialiste français appuie le coup d’état de Maïdan... soutenu ouvertement par des groupes ukronazis » (des groupes paramilitaires disciples des nazis  Stephan Bandera et Roman Choukhevytch). « Laurent Fabius devant le parlement en Février 2014 prend la défense du chef ukronazi Oleg Tyagnibok »

 

En 2015 la France fait partie des garants des accords de Minsk qui devaient mettre fin aux combats en Ukraine. La France a trahi ses engagements en ne faisant pas pression sur le gouvernement de Kiev afin qu’il  respecte ces accords de paix[5].

 

Le bilan militaire de la gauche française qui a entraîné la France dans des conflits où elle n’avait aucun intérêt, est catastrophique. «  Elle a semé la mort et la destruction dans des pays et contre des peuples qui ne nous avaient rien fait.»

 

Le Chapitre VIII traite du lien entre gauche et colonisation

 

L’auteur pense que le messianisme girondin dont les valeurs seraient universelles et imposables par la force a poussé à une conquête coloniale qui a ruiné la France et l’a empêché de se préparer efficacement aux grands affrontements du XXe siècle[6].

 

« La véritable impulsion expansionniste vient des fondateurs de la IIIè République, Gambetta et Ferry. Ce sont eux qui lancent la nation, contre l’opinion majoritaire des Français, dans la ruineuse aventure coloniale, aussi glorieuse militairement qu’absurde politiquement… La réalité économique vient rapidement doucher les espoirs d’enrichissement de la gauche colonialiste.»

 

Les nationalistes français s’opposent à la colonisation, à la soif de conquête de la gauche impérialiste dans un premier temps et se laisseront convaincre par le mirage colonial plus tard, après la première guerre mondiale, laissant alors le flambeau de l’anti-colonialisme à l’extrême gauche.

 

L’Algérie Française

 

Après la seconde guerre mondiale « les idéologies anticolonialistes forgées par une partie de la gauche (marxiste) sont utilisée par les intellectuels gauchistes, précurseurs de la déconstruction, pour ajouter  au Désastre de 1940, la culpabilité imaginaire de la colonisation »  alors même que les partisans de l’Algérie française sont des hommes de gauche : Mitterrand et Mendès France.

 

Des affirmations délirantes de culpabilité de l’homme blanc européen vis-à-vis des peuples des pays coloniaux sont répandues dans l’opinion publique française et cette propagande dans les médias et l’Education nationale encourage des émigrés à nourrir une haine pour les Français blanc et les crimes que ses ancêtres sont sensés avoir commis. « Ces idéologies accouchent sous F. Mitterrand de l’antiracisme institutionnel, véritable poison que la gauche répand dans les veines de notre pays depuis 40 ans.»

 

Le peuple français qui a dû faire les frais de l’aventurisme colonial coûteux de la gauche, en subir le contrecoup migratoire est maintenant la cible d’une propagande culpabilisante de cette même gauche dont le colonialisme et le messianisme gauchiste s’expriment encore aujourd’hui en Afrique, au Proche-Orient et désormais en Europe Centrale. (La France ne s’est pas enrichie par ses colonies mais au contraire appauvri financièrement.)

 

La corruption, de Danton à Macron

 

De plus « le double septennat de Mitterrand fut en outre une époque d’intense corruption franço-fricaine, au cours de laquelle son fils fut condamné. » Jean-Christophe Mitterrand, conseiller pour les affaires africaines auprès de son père, fut multi-inculpé, multi-condamné, notamment pour complicité de trafic d’armes.

 

Chapitre IX : La gauche française et la corruption, de Danton à Macron

 

« Dès la Constituante de 1789 la corruption fait son apparition ». L’auteur cite des noms et des affaires.

 

« En 1877, la gauche revient au pouvoir et y restera jusqu’en 1958. La corruption devient quasi immédiatement endémique et les scandales se multiplient. ». L’auteur cite des noms et des affaires dont la plus célèbre, l’Affaire Staviski, dans laquelle radicaux et socialistes sont impliqués.

 

Mais une explosion de la corruption et de législations d’exception apparaissent sous la présidence de Mitterrand « dans les années qui déconstruiront la France de 1981 à 1995 ».

 

L’auteur cite des noms et des affaires dont la plus grande escroquerie socialiste révélée en 1989, l’Affaire Urba dans laquelle les protagonistes se tirent d’affaire grâce au vote d’une loi sur la moralisation de la vie politique qui amnistie les infractions avant le 15 juin 1989.

 

Hollande et Macron

 

Hollande et Macron avaient « promis des présidences exemplaires. Elles ne le seront restées que le temps de l’investiture.» L’auteur cite noms et affaires sous Hollande dont celle de R. Ferrand, transfuge du parti socialiste vers LaRem

 

Olivier Marleix, président de la commission d’enquête parlementaire sur les décisions de l’État en matière de politique industrielle dénonce un « pacte de corruption » autour d’Emmanuel Macron, notamment dans la vente d’Alsthom.

 

Alsthom, un cas !

 


L’enquête a découvert, que dès 2012, Macron avait demandé un rapport sur la situation d’Alsthom et commandé, en secret, à un cabinet américain un rapport qui fixait déjà les grandes lignes du démantèlement du groupe français. Jusqu’à présent personne n’a contesté ces faits, donc « Macron est à la tête d’une véritable conjuration contre la France.[7] »

 

« La corruption et la trahison sont consubstantielles » de la gauche bourgeoise qui continue « à donner des leçons au peuple français ».

 

La gauche française et la pédophilie

 

Xavier Moreau termine son ouvrage-réquisitoire par un chapitre sur la gauche française et la pédophilie, du marquis de Sade à Olivier Duhamel

 

Toutes les sociétés européennes chrétiennes condamnent la pédophilie.

 

« Le véritable fondateur de la  transgression sexuelle comme acte politique reste le marquis de Sade...Il est incontestablement l’ancêtre proche de la gauche pédophile. Il fut d’ailleurs célébré au XXe siècle par les membres de l’intelligentsia gauchiste française come G. Bataille, PH. Sollers, J. Lacan, S. de Beauvoir, M. Foucault. »

 

En 1790 Sade, sorti de prison, fut le secrétaire puis le président  de la Section des piques de Robespierre. « Il y milite pour la déchristianisation de la France. Comme deux siècles plus tard ses héritiers  D. Cohn-Bendit ou O. Duhamel, Sade associe donc à ses perversions un militantisme politique ouvert.»

 

La libération sexuelle des années 1960 inspirée d’outre-Atlantique, la révolution sexuelle des mœurs initiée par les rapports Kinsey[8], très contestés depuis, qui prête des « orgasmes infantiles » ont influencé la gauche bourgeoise française qui devient alors « le moteur d’une déconstruction de la famille et de la société par une sexualité transgressive » d’autant plus délétère que la France d’après guerre est vulnérable, fragilisée par « l’humiliation de 1940, l’agitation des guerres et le développement d’une société de consommation hyper individualiste. »

 

Pour la gauche bourgeoise tout est permis et « cette lutte contre les limites morales mêle allègrement liberté sexuelle, homosexualité et pédophilie.»

 

En 1977 des figures de la gauche bourgeoise signent une pétition pour défendre 3 hommes accusés d’attentats à la pudeur sur mineurs, pétition publiée  dans 2 journaux de gauche Le Monde et Libération. » Pétition rédigée par  G. Matzneff, qui raconte dans son œuvre littéraire comment il brise la vie de jeunes filles mineures, et signée entre autres par J-P Sartre, R. Barthès, S. de Beauvoir, G. et F. Deleuze, Ph. Sollers, L. Aragon, J. Lang et B. Kouchner….

 

Xavier Moreau cite diverses affaires de mœurs et les noms de gauchistes impliqués.

 

Michel Foucault, Olivier Duhamel, Pierre Bergé, etc.

 


Les féministes qui ont dénoncé ces pratiques furent qualifiées de « féministes de droite » par un philosophe dans un magazine financé par Pierre Bergé.

 

Daniel Cohn-Bendit dont le passé de militant pédophile est connu et qui se vante lui-même de ses tendances et pratiques pédophiles en tant qu’éducateur dans un jardin d’enfants alternatif à Francfort, « incarne cette gauche détraquée qui prétend réformer notre société et nous édifier...Il poursuit une rayonnante carrière politique et journalistique…, invité régulier des plateaux TV. »

 

2017 : l’élection de Macron

 

En 2017 l’élection de Macron est fêtée au restaurant La Rotonde à Paris avec la gauche caviar et  l’extrême gauche ; toute la bourgeoisie gauchiste, avec son lot de pédophilie, a célébré son candidat Macron. « Ainsi l’idéologie pédophile en tant que forme suprême de transgression de l’ordre naturel et social, est de gauche. Elle est un autre aboutissement des conceptions générales  promues par la gauche révolutionnaire française. Elle est encore une fois liée à une définition dévoyée de la liberté...»

 

En Novembre 2021, le journaliste d’investigation Kark Zéro publie un reportage « 1 sur 5 » dans lequel il dénonce la pédo-criminalité de réseau. On y voit Dupont-Moretti parler ‘d’inceste consenti’ devant le Parlement français. Le régime macroniste y est accusé d’avoir neutralisé la loi... qui devait être un pas décisif pour la protection des mineurs » et de l’avoir remplacé par une loi qui déclare qu’il peut y avoir des enfants consentants.

 

Les forces politico-financières qui soutiennent toutes les formes de transgressions sexuelles sont puissantes, elles disposent de l’accès aux médias et aux responsables politiques par l’argent

 

En conclusion :

 

« La gauche française est fille de la Terreur révolutionnaire. ».

 

« La monarchie était en bout de course... mais la Révolution aurait pu s’arrêter en 1791... Terreur et guerre n’était pas une fatalité.»

 

« Aussitôt parvenue au pouvoir (la gauche) prétend chaque fois régénérer notre peuple avec ses lubies toujours plus déconstructrices. Elle s’acharne à arracher du cœur des Français le christianisme qui a fondé leur nation, impose sa grotesque mystique laïque et réécrit notre histoire pour nous faire détester nos bâtisseurs et nos grands hommes...Elle s’attaque à la patrie puis à la famille... Bourgeoise  par essence,  elle ne s’est jamais soucié du peuple français et cache difficilement son mépris pour ‘ceux qui ne sont rien’» Comme Mitterrand, elle hait la France et son goût pour la grandeur.

 

« La gauche ‘terra Nova’ sachant qu’elle ne peut pas changer le peuple a donc décider de changer de peuple. Ce grand remplacement dont la majorité des Français a désormais conscience, est simultané de l’établissement d’un système orwellien de contrôle des populations. »

 

C’est au peuple français de se dresser maintenant contre la tyrannie exercée sur notre pays.

 


 



[1] Yannick Jaffré, professeur agrégé de philosophie. https://stratpol.com/author/jaff/

[2] Il fut aussi trafiquant d’armes (« Historiquement Correct » de Jean Sévillia, 2003)

[3]


Son anticléricalisme  lui fait voter au 19è et début du 20è siècle contre des lois sociales favorables au peuple, aux ouvriers lorsqu’elles sont présentées par des catholiques. Info dans « Historiquement Correct » de Jean Sévillia, 2003 )

[4] La repentance demandée au peuple français concernant le passé esclavagiste d’une élite commerciale française des siècles passés fait l’impasse sur l’histoire de l’esclavagisme commencé avec des élites africaines, puis largement suivi par des  commerçants Arabes avant que les Européens ne s’y mettent aussi. Infos de « Politiquement Correct » de Jean Sévillia, 2003

[5] En 2022 La France va plus loin encore dans la trahison en prenant partie pour le gouvernement terroriste de Kiev et en lui accordant son aide.

[6]


Jean Sévillia dans Historiquement correct cite une étude récente faite par quelqu’un qui voulait montrer que la France s’était enrichie par ses colonies et qui a dû admettre qu’en fait le bilan financier du colonialisme à été très négatif pour la France. (Citation de mémoire).

[7] On peut, sur ce thème, consulter, dans ce même blog, l’article numéro : 86. Inventaire d'un quinquennat - Front populaire et France Soir

[8] Les Rapports Kinsey (Kinsey Reports en anglais) sont deux livres découlant des recherches du Dr. Alfred Kinsey sur le comportement sexuel humain : Sexual Behavior in the Human Male (1948) et Sexual Behavior in the Human Female (1953).


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