27 septembre 2022

120. La Mafia D'État - Vincent Jouvert

 

La mafia d’état

 


Vincent Jauvert

 

Editions du Seuil 2021

 

Présentation

En France, un petit groupe de hauts fonctionnaires truste la plupart des postes clés et lucratifs – dans les grandes entreprises privées comme au cœur de l’État. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, jamais cette caste n’a été aussi puissante et aussi riche.


Comment cette caste, unique dans le monde occidental, s’est-elle constituée sous le gaullisme, a prospéré sous Mitterrand, pour atteindre son apogée aujourd’hui ? Comment a-t-elle réussi à contrer toutes les tentatives pour réduire son pouvoir ? Pourquoi des proches d’Édouard Philippe sont-ils des archétypes de cet entre-soi ?


Grâce à une quarantaine de témoignages inédits, La Mafia d’État révèle les secrets de cette tribu de grands commis souvent plus préoccupés par l’argent et le pouvoir que par l’intérêt général.

 

On y apprend comment ils se cooptent dans les conseils d’administration de groupes privés, parfois aux limites de la loi ; comment ils font fortune grâce au démantèlement de l’État qu’ils ont eux-mêmes orchestré ; comment certains ont continué à manœuvrer habilement et à prospérer pendant la crise sanitaire.


Grand reporter à L’Obs, Vincent Jauvert est notamment l’auteur des best-sellers d’investigation Les Intouchables d’État et Les Voraces (prix Anticor 2021).

 (Quatrième de couverture)

 

Dans ce même blog, articles sur Vincent Jauvert[1] :

10.Ce "pognon de dingue" que les "élites" nous coûtent [I] - Vincent JAUVERT

11.Ce "pognon" que les "élites" nous coûtent [II] - Vincent JAUVERT

112. 2022, Le pantouflage nouveau est arrivé - Le Canard enchaîné & Vincent Jauvert

 

Table des matières, extraits et citations

 

Avant propos

 

« Il y a près d’un demi-siècle, le grand journaliste politique et historien de la Ve République Pierre Viansson-Ponté écrivait : « L’État et ses chasses gardées, ses réseaux occultes qui évoquent facilement une mafia. »

 

On peut aujourd’hui dresser le même tableau. En pire.

 

Ce livre est le troisième d’une série consacrée aux hauts fonctionnaires français et plus généralement à nos élites politico-administratives.

 


Il y eut d’abord Les intouchables d’État[2]. L’ouvrage racontait comment et pourquoi, quand ils étaient fautifs, les grands commis de la République échappaient très souvent à toute sanction ; et comment, d’une manière générale, beaucoup profitaient de leur position dans l’appareil d’État pour entreprendre des carrières dans le privé.

 


Il y eut ensuite Les voraces[3]. Le livre élargissait le propos au personnel politique, de droite comme de gauche. J’insistais particulièrement sur la course à l’argent dans laquelle ces élites-là étaient prises depuis une dizaine d’années.

 

Et voici, pour reprendre l’idée de Viansson-Ponté, La Mafia d’État. Evidemment, le titre est à prendre dans son acception métaphorique – et non pas criminelle. J’entends par ‘mafia’ un groupe fermé, je pourrais dire aussi une caste, qui défend ses intérêts »… (P. 9)

 

  1. Le bifteck d’un haut commis

 

« Cet ancien fonctionnaire a accepté de me rencontrer, avec réticence. Il sait tellement de choses. (…) Durant notre échange, il me confiera que, pendant des années, son salaire s’élevait à 1,2 million d’euros par an sans compter les stock-options ; et que, aujourd’hui, l’entreprise publique qu’il a privatisé puis vendue lui verse une « retraite-chapeau » de 40.000 euros bruts par mois. » (P. 15)

 

  1. Edouard, Benoît et leurs amis

 


« Dès qu’il a reçu mon e-mail, il m’a fixé rendez-vous pour le lendemain. Comme s’il était pressé de se confier. Augustin de Romanet de Beaune est un aristocrate (…). Secrétraire général de l’Elysée sous Jacques Chirac, ex-PDG de la Caisse des Dépôts et administrateur du cénacle le plus sélect de la capitale, le Siècle[4], cet énarque appartient au Tout-Paris du pouvoir. Cerise sur son prestigieux curriculum, Emmanuel Macro l’a nommé président du Domaine de Chambord, haut lieu des chasses présidentielles où,  tous les week-ends, se croisent les fines gâchettes du monde des affaires et de la politique. (P. 27)

 

  1. Le pantouflage d’un Premier ministre

 

« Les médias se sont peu intéressés au passage d’Édouard Philippe dans le privé, juste après son départ de Matignon. Pourtant, ce pantouflage est symptomatique des mœurs de la tribu qui m’occupe, notamment de sa tendance à agir aux limites de la loi.

 

Le 28 octobre 2020, l’ancien Premier ministre, « le visage de la crise » selon Emmanuel Macron 1, devient, à la surprise générale, administrateur d’une grande société privée d’ingénierie informatique, Atos. L’affaire a été rondement menée puisque Édouard Philippe a demandé l’autorisation à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) le 21 juillet 2020, soit moins de trois semaines après sa démission du gouvernement. Les tractations avec Atos auraient-elles été menées alors qu’il était encore à Matignon ? Impossible de le savoir. » (P. 39)

 

  1. L’art du cumul

 

« Guillaume Petit ne le cache pas : les jetons de présence chez le géant privé de l’eau sont une sorte d’arrangement. ‘En tant que patron de la SNCF, je percevais 450.000 euros par an de revenu fixe, me confie-t-il. C’est le maximum autorisé, je ne pouvais donc pas bénéficier d’une part variable, comme la plupart des patrons. Alors le chef de l’Agence des participations de l’État dont je dépendais m’a dit sous la forme d’une boutade : « Ton variable, ce sont les jetons de présence chez Suez !’ » (P. 51)

 

  1. Place aux femmes

 

« Si le patriarcat tient toujours bon, quelques femmes prennent désormais leur part du gâteau, et ceci depuis une quinzaine d’années.

 

Anne-Marie Idrac est une de ces pionnières. A 70 ans, l’ancienne ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy déborde d’énergie. Elle accumule les projets. Les jetons de présence aussi.

 

(…) Elle cumule. ‘Cela a commencé en 2004, avant la loi Copé-Zimmermann, raconte-t-elle, une tasse de thé à la main, j’étais encore résidente de la RATP. Un de mes copains de promo de l’ENA siégeait au conseil de la banque Dexia. Du coup, je m’y suis retrouvée moi aussi.’ Elle y reçoit en 2007, 22.000 euros en jetons de présence, en plus des 250.000 euros de salaire de présidente de la RATP. » (P. 67)

 

 

  1. La fortune des « jeunes messieurs »

 

« ‘A l’époque mon rêve était de servir l’Éat toute ma vie, me dit celui qui, dans les années 1990 et 2000 deviendra un grand patron millionnaire, Je n’imaginais pas une seconde quitter la fonction publique’ » (P. 79)

(Louis Schweitzer)

 

  1. Extension du domaine de la pantoufle

 

« Durant les années 1980 et 1660, on vient de le voir, la caste d’État a étendu son emprise grâce aux privatisations ? Depuis, elle prospère entre le public et le privé.

 

Octobre 2020. Les sirènes du privé font une conquête inespérée. Le vice-président du Parquet national financier (PNF), Eric Russo, annonce qu’il devient avocat et rejoint Quinn Emanuel, le plus grand cabinet anglo-américain spécialisé dans le contentieux d’affaires. Ce magistrat qui combattait la fraude massive pourrait donc livrer aux entreprises les secrets de son ancienne boutique. Une digue, jusque-là inébranlable, entre la haute fonction publique et le secteur privé s’effondre.

 

Un responsable du bureau parisien de Quinn Emanuel se félicite de cette révolution : ‘Eric n’est pas seulement un magistrat brillant et reconnu, déclare-t-il, mais il est aussi le premier procureur du PNF à rejoindre un cabinet d’avocats – un évènement très rare en France’. » (P. 97)

 

  1. Le Far-West des grands commis

 


« 
Le nouvel horizon de la caste d’État, son Far-West, c’est le lobbying. » (P. 115)

 

  1. La République des camarades

 


« Omniprésence des grands corps au sommet de l’état. C’est une exception française et l’autre face de la caste d’État : le poids des hauts fonctionnaires, et plus précisément celui des grands corps, dans le personnel politique. » (P. 129)

 

  1. Les privilèges de la politique

 

« Encore un exemple à droite. Le polytechnicien Vincent Chiriqui a fait l’ENA en même temps qu’Édouard Philippe. Il devient administrateur civil à Bercy. En 2010, le Premier ministre François Fillon le nomme directeur du Centre d’analyse stratégique, le lointain successeur du Plan, où il est très bien rémunéré : 160.000 euros nets par an. De 2016 à 2017, il est recasé à la Cour des comptes comme rapporteur extérieur. Sa rémunération chute presque de moitié : 96.000 euros nets par an. Il faut dire qu’entre temps il est devenu  maire LR de Bourgoin-Jallieu … » (P. 146)

 

  1. Le partage du gâteau

 


« L’Agence France Presse (AFP) est l’une de ces chasses gardées de la caste d’État. Ses 5 derniers présidents ont fait l’ENA, dont quatre sortis dans les grands corps. Deux au Conseil d’État, deux autres à la Cour des comptes. Filty-fifty. (…) »

 


« Dans l’histoire récente, seuls deux anciens reporters on dirigé l’AFP. (P. 155)

 

  1. Splendeur et décadence du roi Mion

 

« Dans la caste d’État Frédéric Mion occupe une place singulière. Normalien, sorti major de l’ENA, ce haut fonctionnaire de 52 ans n’a pas fait une carrière exceptionnelle. En tout cas, pas aussi remarquable que son parcours universitaire. Mais son carnet d’adresses est probablement le plus impressionnant de Paris. Ses dîners parmi les plus courus de la nomenklatura française. Dans le Tout-Paris du pouvoir, Frédéric Mion compte. Du moins, comptait. » (P. 177)

 

  1. Et maintenant...

 

« Durant la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron a promis de s’attaquer aux ‘privilèges hors du temps’ dont bénéficient les hauts fonctionnaires, particulièrement ceux issus des grands corps. De s’en prendre donc à la caste d’État, à ses avantages, son entre-soi et son pouvoir démesuré. A-t-il tenu parole, lui qui vient de ce clan vorace ? »

 

« En matière de transparence des rémunérations, le gouvernement Philippe s’est montré réticent voire hostile à toute amélioration. Il a rejeté les propositions de parlementaires qui exigeaient la publication par la HATVP des salaires individuels des très hauts fonctionnaires. Pourtant, cette obligation de transparence pèse depuis 2013 sur les députés, les sénateurs, les maires et même les conseillers régionaux, souvent bien moins puissants que la plupart des grands commis de l’État. Étrangement, Emmanuel Macron lui-même a refusé de rendre publique sa fiche de paie, bien que la Commission d’accès aux documents administratifs se soit exprimée en faveur de cette communication. »

 

 

« La HARVP dispose d’un effectif insuffisant pour contrôler les réserves émises dans les avis concernant les pantouflages. Et la composition de son collège, l’organe décisionnel, laisse encore trop de place aux grands corps et aux personnalités nommées par le gouvernement. »

 

 

« La caste en place aujourd’hui, dans l’administration, la politique et les grandes entreprises, n’est pas prête à Lâcher les rênes, ni à changer de comportement. »

 

 

« Le poids de l’État dans la richesse nationale ne cessant d’augmenter, notamment depuis le premier confinement, il n’y a aucune raison pour que les grandes entreprises, les cabinets d’avocats d’affaires et le lobbying, les banques, les assurances, etc., renoncent à débaucher des hauts fonctionnaires. D’autant que, malgré sa promesse de 2017, Emmanuel Macron n’a pas remis en cause le droit de tout pantoufleur à revenir dans l’administration. Pas plus qu’il n’a institué l’obligation pour tout fonctionnaire élu à un mandat national ou local d’importance de démissionner de la fonction publique. »

 

 

« La mafia d’État, peut-être affaiblie par ces reformes, a donc encore de beaux jours devant elle. »

(P. 195 à 199)

 

 


Un avis avisé dans Babelio

 

Bon livre mettant en lumière les méthodes employées par « l'élite » française, pour diriger, s'enrichir, et se maintenir au plus haut de l'échelle sociale. L'ouvrage jouit d'un nombre important et qualitatif de sources et de témoignages, ces derniers provenant pour beaucoup de personnalités très proche voire des membre/ex-membre de cette « caste d'état ».

 

(Sogné : Kirua)



[1] D’après Babelio

Nationalité : France
Né(e) : 1959

Vincent Jauvert est un journaliste français né en 1959.

Il est grand reporter au service Monde du Nouvel Observateur. Il tient un blog intitulé "Affaires étrangères".

Dans l'émission Rendez-vous avec X de Patrick Pesnot du 23 février 2013, Vincent Jauvert est évoqué comme étant à l'origine de la révélation en 1998 d'un rapport scientifique classé confidentiel défense issu des archives de la Dircen (Direction des Centres d'Expérimentations nucléaires). Ce document tente d'évaluer l'ampleur, plus importante que prévu, et l'impact sur les zones habitées et les soldats des retombées radioactives de certains essais nucléaires français voulus par De Gaulle en Polynésie française dans les années 60.

2000 "L'Amérique contre de Gaulle - Histoire secrète 1961-1969". Grand reporter au service Monde du Nouvel Observateur, il est l'auteur de Les Intouchables d’État, bienvenue en Macronie (Robert Laffont, 2018), La Face Cachée du Quai d'Orsay (Robert Laffont, 2016) et L'Amérique contre De Gaulle, histoire secrète 1961-1969 (Seuil, 2000).

Il est également co-auteur de deux documentaires télévisés : L'Ami Américain, tiré de son premier ouvrage (FR3, 2001 avec Patrick Jeudy) et Révolution, Mode d'Emploi (Arte, 2007 avec Tania Rackhmanova).

 

[2] Dans ce même blog, article 112. 2022, Le pantouflage nouveau est arrivé - Le Canard enchaîné & Vincent Jauvert

 

[3] Rober Laffont, 2020. « Jamais autant de haut fonctionnaires n'ont pantouflé à prix d'or dans le privé . Jamais autant de ministres n'ont été multimillionnaires . Jamais autant de responsables politiques , et non des moindres , ne sont devenus lobbyistes ou avocats d'affaire . Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi la situation a-t-elle empiré sous Macron ? Après deux ans d'enquête et une quarantaine de témoignages inédits , Vincent Jauvert révèle les mœurs de ces élites si voraces qui ont pris le pouvoir dans le sillage du nouveau président de la république . Il décrit leur course à l'argent, leurs campagnes en coulisse pour dissimuler leurs véritables revenus et leurs conflits d’intérêts. Un document implacable »

 

[4] Cf dans ce blog, article n° 12. Les grands clubs d'influence : "Le Siècle" - Olivier DARD

25 septembre 2022

119. L’immunité collective, hypothèse ou réalité ? - Yves Rasis - Néosanté Belgique

 

 

L’immunité collective en questions

 


 L’infolettre de Néosanté, 21/09/22

https://www.neosante.eu/

 

 

Avant lire

Parlons de la contamination épidémique…

 


La pensée
dominante influencée par les intérêts privés des marchands de vaccins considère les bactéries et les virus comme des ennemis à combattre par la chimie et la contagion ou la contamination les uns par les autres comme un processus absolu et systématique.

 

Ces dogmes ont été remis en question par les travaux de Béchamp et d’autres qui ont montré la primauté du terrain individuel sur le microbe.

 

Toutes les mesures de la crise sanitaire depuis 2020 repose sur une théorie de l’immunisation collective par des vaccins. Mais cette théorie ne résiste pas aux faits : les épidémies du Moyen Age sont disparues en Occident sans vaccin. La tuberculose et d’autres maladies ont régressé puis disparu en même temps dans les pays vaccinés et les pays non vaccinés. La grippe saisonnière disparaît chaque année. Les plus grandes épidémies de poliomyélite en Afrique et aux USA sont arrivées après des vaccinations anti-polio massives. Actuellement des maladies virales comme la polio et des maladies infantiles reviennent dans des populations très vaccinées.

 

Quant à l’efficacité du soi-disant vaccin anti-Covid, on en a constaté sa complète inefficacité en ce qui concerne l’immunité : les pays les plus vaccinés en 2021 sont les plus touchés par la maladie en 2022 d’après les statistiques officielles.

   

Des chercheurs ont remarqué que les épidémies surviennent surtout parmi les gens qui mangent la même chose ou boivent la même eau ou respirent le même air.

 

Il est temps maintenant de diffuser de véritables informations scientifiques pour remplacer les dogmes périmés et les mythes que fait circuler une médecine à la solde des laboratoires pharmaceutiques qui continuent de s’enrichir grâce à de faux postulats. C’est en tout cas ce que tente de faire Yves Résir dans la dernière Infolettre de Néosanté.

 

A lire calmement…

 

 

Et si l’immunité collective était un mythe ?

L’avis de Yves Rasir[1]

 

(L’infolettre de Néosanté[2], 21/09/22)

 


« Je me vaccine pour protéger les autres »
 : derrière ce slogan adopté par les gouvernements pour promouvoir l’injection expérimentale, il y a la sacro-sainte notion d’immunité collective ... La vaccination est présentée comme un geste altruiste et les rebelles à cet acte médical sont taxés de sales égoïstes (...)

 

Pour se défendre de cette accusation, de nombreux récalcitrants invoquent à leur tour l’immunité de groupe et revendiquent le droit d’y contribuer plus efficacement en affrontant le microbe à mains nues et à bras non piqués, l’immunisation naturelle étant plus solide et plus durable que l’artificielle.

 

Si les stratégies divergent et s’opposent, les deux camps sont réunis dans la conviction qu’un parapluie immunitaire se déploie au-dessus de la collectivité dès lors qu’une large majorité d’individus se sont frottés à l’agresseur via la seringue ou la contamination.

 

Mais qui prend la peine d’interroger le postulat de départ ?  Et qui est au courant qu’il s’agit d’une croyance sans grand rapport avec la science ? 

 

Une fiction introuvable dans la réalité

Le concept de protection grégaire n’est en effet rien de plus qu’un mythe, un narratif inventé en même temps que les vaccins pour leur attribuer de fausses victoires. En réalité, personne n’a jamais su expliquer pourquoi les épidémies infectieuses viennent et s’en vont, s’allument et s’éteignent.

C’est seulement depuis Pasteur que lui-même et ses émules ont imaginé que l’injection du germe atténué permettait de freiner et de flinguer les fléaux à partir d’un certain seuil d’inoculations. Les adeptes de cette théorie oublient un peu vite que des maladies comme la peste, le choléra ou la scarlatine ont déserté nos pays sans l’aide de la vaccination. Ils oublient ou ignorent aussi que les maladies prétendument éradiquées par un vaccin (diphtérie, tuberculose, polio…)  s’essoufflaient avant son arrivée et auraient disparu sans lui. Ils feignent également d’ignorer que les vaccins antiviraux ont manifestement échoué puisqu’ aujourd’hui, les flambées de maladies virales (polio, rougeole, coqueluche, oreillons…) se produisent systématiquement dans des populations hyper-vaccinées.

 

Même totale, la couverture vaccinale n’empêche pas la résurgence des affections qu’elle est censée étouffer. À l’inverse, la grippe saisonnière s’estompe et s’évanouit chaque année sans que l’immunisation par vaccination ou infection puisse expliquer la régression. De toute évidence, l’immunité collective est une fiction que rien ne vient confirmer dans la réalité (...)

 

La pseudo-pandémie de covid apporte en effet des océans d’eau au moulin de ceux qui ne croient pas à l’immunité de troupeau et mettent en avant la primauté du terrain individuel.

En lisant le dossier de Pryska Ducœurjoly dans la revue Néosanté d’octobre, vous allez voir que la notion de protection grégaire n’a pas résisté à cette crise sanitaire. Elle ne tient plus debout car elle est allègrement démentie par les faits. « C’est un concept flou qui n’a pas d’impact », comme le reconnaît Didier Raoult.

 

Non seulement la solution vaccinale est un échec magistral  - les injectés peuvent contaminer et être contaminés - mais la maladie elle-même ne s’avère pas du tout immunisante. Vaccinés comme non-vaccinés subissent parfois des ré-infections à intervalles très rapprochés.

Malgré des taux de vaccination et d’infection record, les « vagues » se succèdent.  Alors, elle est où, cette couverture communautaire ?

 

Ce qui nous réjouit, c’est que l’effondrement du mythe « collectiviste » s’accompagne forcément de la remise en cause du paradigme pasteurien dans son ensemble. En démontrant que le fameux R0 de diffusion du virus  est une fumisterie et que les courbes exponentielles ne sont pas au rendez-vous, le chercheur indépendant François Jortay, le statisticien Pierre Chaillot ou le mathématicien Vincent Pavan remettent en question la notion même de contagion.

 

Le premier est l’auteur de la formidable analyse « HYPERLINK "https://neosante.us9.list-manage.com/track/click?u=aa4975a4b61ecd86429de3ef3&id=001a42649f&e=e5bfad9cbe"Gestion des épidémiesHYPERLINK "https://neosante.us9.list-manage.com/track/click?u=aa4975a4b61ecd86429de3ef3&id=001a42649f&e=e5bfad9cbe" »  publiée et actualisée en ligne depuis juin 2020, le second a pulvérisé le récit officiel et a fini  par dézinguer « le mythe de la contamination épidémique » dans une de ses dernières vidéos. Tandis que le troisième s’est attaqué, à travers son livre « Le débat interdit »  (écrit avec Ariane Bilheran) et  à travers une intervention percutante au Conseil Scientifique Indépendant, aux fondements mathématiques de l’épidémiologie, qualifiée par lui de science frauduleuse reposant sur des modèles « qui ne marchent pas ».

 

Si ça vous dit de le visionner, Pierre Chaillot et Vincent Pavan ont réitéré leurs implacables critiques lors d’un colloque qui vient de se dérouler au Portugal.

 

Ces brillants scientifiques démontrent la vacuité du concept d’immunité collective.

 ...On aurait pu gagner du temps si  la revue Néosanté était moins confidentielle. Les failles et les incohérences de ce dogme vaccinaliste, ça fait en effet onze ans que nous les dénonçons par l’entremise d’articles et de dossiers solidement argumentés. Pour n’en citer qu’un seul, il y a notamment ce texte publié en 2016 et signé par Pierre-Jean Arduin, docteur en neurosciences et auteur du livre « Pourquoi vacciner ? ». Si vous prenez la peine de le (re)lire, vous verrez que cet article souligne déjà l’inconsistance et  les invraisemblances de la prétendue protection de groupe. Comme on l’a vu avec le covid. Le seuil fixé pour atteindre cet objectif mythique est une pure spéculation mathématique n’ayant jamais fait la preuve de sa pertinence.

 

L’immunité grégaire sert d’alibi pour massacrer les droits de l’Homme et lui imposer des devoirs, mais elle est complètement imaginaire. 

 

Dans le monde réel, l’immunité est par nature individuelle et elle repose sur les quatre composantes du terrain personnel, comme le rappelle aussi Pryska Ducœurjoly dans son dossier : le terrain psychologique, le terrain  physique, le terrain génétique et le terrain immunitaire, c’est-à-dire la faculté d’adaptation aux nouveaux microbes grâce à l’exposition précoce  aux anciens au moment de la  naissance et durant la petite enfance.

 

Le terrain de quelqu’un, ce n’est pas celui d’autrui. Et ce n’est pas parce qu’il est bon ou mauvais que votre terrain va améliorer ou détériorer celui du voisin ! 

 

Le mythe de l’immunité de troupeau a  puissamment contaminé les cerveaux. Pensant bien faire, la plupart des réfractaires au vaccin se sont même positionnés comme militants de l’immunité collective à atteindre au plus vite.

 

Maintenant que ce mirage se dissipe et que des scientifiques dissidents sont en train d’accélérer sa disparition, j’espère de tout cœur que les résistants aux injections vont réaliser qu’il s’agit d’une croyance infondée, que le parapluie commun n’existe pas et que c’est à chacun d’ouvrir et d’entretenir le sien. » 

 

Yves Rasir

 



[1] Yves Rasir se définit lui même comme l'éditeur responsable de la revue Néosanté et journaliste indépendant depuis près de 30 ans. https://www.psiram.com/fr/index.php/Yves_Rasir

 

[2] La revue mensuelle Néosanté, crée par Yves Rasir, prend la suite du magazine BIOINFO que le même Yves https://www.psiram.com/fr/index.php/N%C3%A9osant%C3%A9

 

22 septembre 2022

118. Débout, les « emmerdés » de la terre – Général Christian Blanchon de l’armée française

 

Le message du Général Christian Blanchon rendant hommage aux non-vaccinés



Un article de Médias-Presse-Info, signé par Pierre-Alain Depauw

 

Ils sont là, à vos côtés, ils semblent

normaux, mais ce sont des super-héros.

 

 

« Même si j’étais entièrement vacciné, j’admirerais les non-vaccinés pour avoir résisté à la plus grande pression que j’ai jamais vue, y compris de la part de conjoints, de parents, d’enfants, d’amis, de collègues et de médecins.

Les personnes qui ont été capables d’une telle personnalité, d’un tel courage et d’une telle capacité critique incarnent sans aucun doute le meilleur de l’humanité. *

On en retrouve partout, dans tous les âges, niveaux d’éducation, pays et opinions.

Ils sont d’un genre particulier ; ce sont les soldats que toute armée de lumière souhaite avoir dans ses rangs.

Ils sont les parents que tout enfant souhaite avoir et les enfants que tout parent rêve d’avoir.

Ce sont des êtres au-dessus de la moyenne de leurs sociétés, ils sont l’essence des peuples qui ont construit toutes les cultures et conquis les horizons.

Ils sont là, à vos côtés, ils semblent normaux, mais ce sont des super-héros.

Ils ont fait ce que les autres ne pouvaient pas faire, ils ont été l’arbre qui a résisté à l’ouragan des insultes, de la discrimination et de l’exclusion sociale.

Et ils l’ont fait parce qu’ils pensaient être seuls, et croyaient être seuls.

Exclus des tables de Noël de leurs familles, ils n’ont jamais rien vu d’aussi cruel. Ils ont perdu leur emploi, ils ont laissé leur carrière sombrer, ils n’avaient plus d’argent… mais ils s’en fichaient. Ils ont subi d’incommensurables discriminations, dénonciations, trahisons et humiliations… mais ils ont continué.

Jamais auparavant dans l’humanité il n’y a eu un tel « casting », nous savons maintenant qui sont les résistants sur la planète Terre.

Des femmes, des hommes, des vieux, des jeunes, des riches, des pauvres, de toutes races et de toutes religions, des non vaccinés, les élus de l’arche invisible, les seuls qui ont réussi à résister quand tout s’est effondré.

C’est vous, vous avez passé un test inimaginable que beaucoup des marines, commandos, bérets verts, astronautes et génies les plus coriaces n’ont pu surmonter.

Vous êtes fait de l’étoffe des plus grands qui aient jamais vécu, ces héros nés parmi les hommes ordinaires qui brillent dans l’obscurité

Christian Blanchon, général de l’armée française

 

https://www.medias-presse.info/le-message-du-general-christian-blanchon-rendant-hommage-aux-non-vaccines/162574/

 

Post-scriptum :

 

Quelques titres de ce journal concernant les non-vaccinés

 

Italie : un évêque conciliaire interdit aux clercs non vaccinés d’administrer la communion

(15 janvier 2022)

 

Trudeau qualifie les Canadiens non vaccinés de «racistes» et de «misogynes» dans une interview hallucinante

(3 janvier 2022)

 

Les catholiques allemands protestent contre l’archidiocèse de Berlin interdisant aux non vaccinés d’assister à la messe

(7 décembre 2021)

 

Interdit aux chiens et aux non vaccinés : un peu d’humour en musique…

https://www.medias-presse.info/interdit-aux-chiens-et-aux-non-vaccines-un-peu-dhumour-en-musique/150141/

(16 novembre 2022)

  

Une étude scientifique démontre que les non-vaccinés ont un meilleur système immunitaire que les vaccinés

(5 août 2022)

 

Canada – 19 pompiers de Calgary réclament 38 millions de dollars à la ville pour avoir été licenciés parce que non-vaccinés contre le Covid

(15 juillet 2022)

 

Un projet de loi du Rhode Island menace les non-vaccinés contre le Covid d’un doublement de l’impôt sur le revenu et de pénalités mensuelles

(22 avril 2022)

 

L’Italie de Draghi institue une ‘peine de mort’ sociale pour les non-vaccinés

(22 janvier 2022)

 

Face à Stéphane Ravier, Ruth Elkrief défend l’apartheid et la discrimination des non-vaccinés

 

(6 janvier 2022)

 

Etc. Etc. …

à écouter...

https://www.youtube.com/watch?v=fv0wUZB7DlY

 

 

 

Dédicace : aux héros, grands et petits, bavards ou silencieux, de notre temps :

 

Aux pompiers qui ont préféré la dignité et la liberté à l’emploi

Aux personnels soignants victimes d’un apartheid idiot

A tous ceux qui ont été obligés de se faire injecter pour continuer à nourrir leurs familles

Au Pr Montagnier qui n’a pas abjuré

Aux Prs Perrone et Raoult

A Louis Fouché

Au Dr Denis Agret qui a préféré démissionner que renoncer à la vérité

A toutes les victimes des injections improprement dites vaccinales

Aux journaux et périodiques libres (ils ne sont pas légion)

A toutes les victimes du Conseil de l’Ordre

A tous ceux que Macron a emmerdés

A tous ceux que Macron n’a pas heureusement pu emmerder.

 

156. "Une théorie de la connaissance chez Goethe - Rudolf Steiner

  A propos de « Une Théorie de la Connaissance chez Goethe » de Rudolf Steiner   aux Editions Anthroposophiques Romandes, édit...