13 mars 2021

44. Pourquoi ? C'est mon point de vue et je le partage - Jeanne la Veilleuse

 

VOICI mon point de vue

 


C’est ce que je pense et c’est ce à quoi je pense à propos du Covid

 

Le programme 2021 du forum de Davos et globalement celui de l’agenda 2025/2030 du mondialisme avec son inauguration par une dictature sanitaire, son eugénisme et son transhumanisme[1], m’effraient. Mais en ce moment ce qui m’effraye au moins autant c’est la facilité avec laquelle des populations entières sont sous hypnose, incapables d’observer les faits et de réfléchir, incapables de simplement consulter les statistiques pas encore occultées des organismes officiels.

 

Ce « nouveau monde » promis par E. Macron[2], ce « nouvel ordre » ou cette « nouvelle norme » que mettent en place les organisateurs du mondialisme est un monde amoral, dans lequel des hommes génétiquement modifiés seront au service exclusif du profit et du bien-être d’une minorité dirigeante. Mais je dois reconnaitre que ces mondialistes, ces milliardaires richissimes qui tirent les ficelles des marionnettes en apparence au pouvoir, sont conséquents et cohérents avec leur vision du monde qui nous est inculquée depuis le 19è siècle dans nos écoles, nos universités, nos institutions scientifiques.

 

Le transhumanisme, vanté par  le Davos[3] de Janvier 2021, n’est que la continuation logique de cette idée que le corps de l’homme n’est qu’une sorte de mécanisme perfectionné dont on peut changer les pièces, que l’homme est un animal supérieur qui obéît à la nécessité naturelle et que la liberté est une illusion de philosophe du passé et dépassé.

 

Dans ces conditions, en effet,  pourquoi ne pas  faire de l’homme un être hybride semi-mécanique, «augmenté » et dédié à des performances techniques utiles à l’économie ?

 

Mêmes les religions officielles se sont laissé contaminer par ce matérialisme ambiant et proposent à leurs fidèles des récompenses matérielles dans l’au-delà et, pour l’ici, des dogmes pour enfants immatures à la place des mythes élaborés par des initiés, mythes et symboles destinés à faire saisir ce qui ne n’était pas encore compréhensible par l’intellect et qui orientaient vers une autre réalité que la réalité sensible.

 

Après avoir supprimé l’esprit en niant la spiritualité de l’homme et du monde, il reste aux matérialistes fanatiques à supprimer le monde de l’âme pour ne conserver qu’un monde de matière parfaitement cohérent avec la vision matérialiste scientifique qui occulte les notions d’esprit et de liberté avant de les supprimer complètement pour un monde parfait de paradis sur terre pour quelques-uns.

 

Il ne vient pas à l’idée de parler ni de comportement amoral, ni de liberté au sens philosophique du terme pour un animal ; donc un animal même supérieur ne peut pas accéder à la moralité. Quand on est conséquent on ne peut pas demander à un animal supérieur, soumis à la nécessité naturelle, de se montrer moral.

 

Ce monde futur de robots et d’esclaves semi-conscients, que l’on prépare à Davos ou ailleurs, est amoral mais il ne sera que la conséquence ultime et logique du penser matérialiste, de la vision scientifique agnostique qui prédomine actuellement et qui entretient la confusion entre science et philosophie matérialiste. En adhérant aux dogmes de la vision scientifique agnostique, qui inclut le choix philosophique du matérialisme, le grand public fait de la philosophie sans le savoir, comme le Mr Jourdain de Molière fait de la prose sans le savoir.  Les scientifiques qui sortent de leur spécialité pour nous dire ce que nous devons penser du monde se comportent comme les grans prêtres d’autrefois. Depuis les années 2000 nous avons même des oracles et des prophètes qui nous prédisent pandémies et autres catastrophes si nous n’obéissons pas aux oracles.

 

Par contre ce qui n’est pas logique du tout c’est de considérer que des animaux supérieurs, comme la vision matérialiste présente les êtres humains, pourraient développer des civilisations, des sciences, des philosophies, des arts et des religions. IL n’existe aucune civilisation ou culture animale. L’humain appartient à un règne différent de celui de l’animal. Il existe bien 4 règnes et non 3.

 

La philosophie matérialiste du 19è siècle a perverti le véritable esprit scientifique et a aussi livré la science aux marchands. Croire à la seule existence de la réalité sensible extérieure, visible et calculable est bien une option philosophique et non une méthode de connaissance. La méthode scientifique ne présuppose pas de dogme, pas de contenu de savoir, elle est seulement méthode, moyen d’accéder à des savoirs. Elle n’est pas non plus limitée ou limitable à des domaines d’investigation particuliers. Ainsi croire que le domaine du qualitatif n’est pas scientifique ou que le domaine du quantitatif est le seul domaine scientifique est une absurdité. Seule la méthode d’investigation d’un domaine particulier peut être scientifique ou non.

 

 

Ce sont seulement les outils de mesure qui sont limités à l’appréhension du domaine physique et quantitatif[4]. Le domaine qualitatif, celui des processus de vie, de la nature animique ou psychique, de l’esprit humain, de l’esprit universel, se manifestant par exemple dans la sagesse de certains comportement spontanés d’animaux ou d’insectes, ne doit pas être étudié avec des instruments de calculs, légitimes seulement pour le règne de la matière minérale et des forces physiques. Développer d’autres techniques et d’autres façons de penser pour accéder à ce qui est derrière les phénomènes sensibles  sera le vrai progrès à venir.

 

Cette obstination à ne tenir compte que de l’aspect extérieur et mesurable des êtres vivants nous conduit à des techniques dévitalisantes[5], à une super technicité déshumanisante[6], à des protocoles médicaux inadaptés à la multiplicité des réactions individuelles, etc.

 

Sans expérience de la liberté l’être humain ne pourrait accéder ni à la morale ni à l’éthique. La moralité va de pair avec la liberté. Sans liberté pas de choix entre le bien et le mal, le juste et l’injuste, etc. Au-delà des besoins physiologiques et autres qui ne déterminent qu’une partie de nos actions et comportements d’humains, nous pouvons tous faire l’expérience d’actions, de décisions qui ne nous rapportent rien sur aucun plan et même au contraire peuvent nous nuire physiquement, matériellement ou socialement et que, malgré cela, nous choisissons librement par idéal ou par conscience morale.

 

La liberté, qui ne peut se vivre réellement que sur le plan de l’esprit, est celle du moi profond qui agit de son propre chef sans injonction d’une autorité extérieure.

 

Beaucoup de nos contemporains confondent esprit et intellect, confondent  spiritualité et religion, confondent religion et église, confondent église et rites religieux. L’amalgame des notions ne favorisent pas ni l’intelligence ni la communication.

 

Le terme même de « réflexion » devrait mettre sur la voie. Pourquoi utiliser le terme «réfléchir», comme pour le miroir, pour désigner une activité qui serait la création ou plutôt l’excrétion de pensées, d’idées par la matière grise du cerveau ? Le fonctionnement de l’intellect, outil indispensable, nous sert à comprendre les manifestations de l’esprit chez nous et dans le monde.

 

Comment comprendre le comportement spontané et plein de sagesse d’insectes, sans cerveau, s’il n’existait pas un esprit universel dans notre univers, capable de guider des êtres vivants vers des comportements intelligents et créatifs ? Le « moi » qui est une expérience vécue par chaque être humain n’est-il pas une réalité invisible, suprasensible et purement spirituelle ? C’est-à-dire issue de notre esprit ?

 

Si le monde amoral est logique avec la philosophie matérialiste, celle-ci n’est ni logique, ni pertinente avec des manifestations spirituelles que sont les idées, les pensées, les sentiments, la volonté, les désirs et les idéaux humains. Ce sont des réalités invisibles et suprasensibles vécues par tous, ce sont des réalités spirituelles inséparables de la notion d’entité physique et animique et spirituelle.

 

C’est cette triple nature humaine qui est occultée et niée dans la conception scientifique matérialiste et agnostique triomphante depuis le 19è siècle. Mais nier un fait ne l’empêche pas d’exister et de se manifester coûte que coûte.

 

En ce moment, en ces temps de Covid-19,  nous assistons à un complot contre la valeur et la dignité humaines, contre l’intelligence et contre l’esprit. Nos libertés fondamentales, celles de se soigner comme nous l’entendons, de s’exprimer et de penser, sont remises en cause arbitrairement et font déjà figure de libertés anciennes.

 

La volonté de nuire à l’intégrité physique des individus avec du matériel génique présenté comme « protection vaccinale[7] » risque d’avoir des conséquences graves non seulement sur nos corps. Notre capacité à nous exprimer pleinement a besoin d’un corps sain, notre potentiel de liberté a besoin aussi de notre intégrité physique.

 

En ce moment, en ces temps de Covid-19,  la peur entretenue soigneusement, depuis plus d’un an, par les gouvernants et leurs médias asservis, montre la volonté d’enchaîner les populations à leurs instincts pour mieux les soumettre. C’est oublier que cette nature primaire instinctive de l’être humain est aussi sa partie la moins évoluée et la moins libre, celle que Goethe nous exhorte à dépasser : « De la puissance qui enchaîne tous les êtres, l’homme se libère qui triomphe de lui-même.»

 

Car l’être humain ne nait pas libre d’esprit mais peut le devenir ou non, c’est un libre choix !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



[1] Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer la condition humaine notamment par l'augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains.

[2] Dans ses premiers discours. Au Forum de Davos de 2018, il dit : « La France est de retour (France is back)», sous-entendu parmi les mondialistes, réclamant également "nouveau contrat mondial", à cette même réunion de Davos… Rappelons que « La France est de retour » était déjà le titre d’un ouvrage de Jean-Marie Le Pen du 1er janvier 1985.

[3] Davos, sous-entendu, le Forum International de Davos (Suisse) qui a lieu tous les ans. On peut consulter mon article (N° 42 dans le blog) « Qui est vraiment Klaus Schwab, le patron de Davos ? »

[4] Quantitatif, quantifiable… Ce qui est visible et pondérable peut être mesuré. Les effets visibles de forces physiques peuvent être mesurés ou du moins on peut leur attribuer des indices chiffrés. Les processus invisibles de vie, les éléments de notre vie intérieure ne sont pas mesurables et les chiffres que certains tentent d’attribuer aux phénomènes qualitatifs sont parfaitement arbitraires et ne nous permettent pas de mieux les comprendre.

[5] Dévitalisants… Est dévitalisant ce qui affaiblit les processus de vie. Par exemple en agriculture les techniques qui affaiblissent les sols, les plantes et les animaux.

[6] Déshumanisant… Est déshumanisant ce qui retire de l’humanité, de la dignité. La dictature des chiffres, des algorithmes, les protocoles uniformisés de la médecine, les décisions technocratiques de l’hiver 2020 d’isoler et d’euthanasier des vieillards, etc. sont déshumanisants.

 [7] Une protection qui n’est pas fondée sur des études sérieuses, « randomisées » telles celles que l’on exigeait au Pr. Raoult pour utiliser la chloroquine.

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