10 janvier 2022

74. L'usine à cas des tests PCR - d'après Diane Omont (Nexus magazine)

 

Dépistage Covid-19  et tests PCR  L'usine à cas

Les dessous des cartes


Daprès Diane Omont Nexus Magazine

 

Le titre de larticle  dans NEXUS N°137 (septembre/ Octobre 2021) : « Dépistage de la Covid-19 en France : Les dessous dapproximations qui font froid dans le dos »

 

 

« La France compte parmi les pays européens qui testent le plus, mais des alertes sur les mauvaises conditions de prélèvement entraînant des résultats faux et des lésions graves,  auxquelles s’ajoute le discours opaque des autorités et des laboratoires, ont incité nos équipes à mener une investigation. » (Nexus)

 

De source sûre (cf. Capital), nous savons que les tests et la vaccination ont coûté en 2021 six (6) milliards d’euros à la communauté et qu’actuellement (janvier 2022) on procède à un plus d’million de tests chaque jour. Un million huit de tests par jour… « Covid-19 : plus d'1,8 million de tests réalisés chaque jour, la plateforme SI-DEP à nouveau saturée () On bat tous les records indique à France Bleu Gille Bonnefond », selon France-Info, le 05 janvier 2022.

 

Résumé de l’article de la journaliste multimédia, Diane OMONT,  rédactrice pour un magazine lyonnais, « férue d’investigation, (et qui) aime creuser les sujets d’actualité ».

 

Le dépistage de la Covid-19  se pratique en France avec 2 types de tests : les tests antigéniques et les tests PCR.  (20 millions de tests antigéniques et 80 millions de tests PCR qui ont déjà coûté 6 milliards d’euros à la France)

 

Les mauvaises conditions de prélèvement entraînent des résultats faux et des lésions graves 


Le 19/01/2021 la DGS (Direction Générale de la Santé)  alerte sur la mauvaise condition utilisation des tests antigéniques dans des conditions qui ne respectent pas les consignes de température, de transport, de conservation et de durée d’obtention du résultat prévues par le fabricant pour assurer un résultat fiable.

 

Pour répondre à la demande depuis le début de la crise, pour désengorger  les laboratoires d’analyses, des pharmacies et des tentes Covid complètent l’arsenal de la stratégie gouvernementale de test.

 

Barnums et baraque, comme pour les frites, et des conditions de pratique déplorables

 

Des barnums investissent trottoirs ou places publiques, l’hiver  par des températures souvent négatives qui ne permettent pas de respecter les conditions optimales.

 

En plus des températures inadéquates au bon usage du test antigénique, ils sont pratiqués par des étudiants en médecine embauchés en 2 minutes par internet et sans la formation indispensable. (Ce qu’a vérifié une journaliste en Mai 2021, infiltrée dans le processus d’embauche).

 

Alors que l’Académie de Médecine réserve la pratique des tests nasopharingés aux professionnels formés et encadrés, (formation théorique et pratique par la Société française de microbiologie qui doit être validée), des étudiants recrutés se forment entre eux, sans autorité de contrôle, après une embauche expresse par WhatsApp.  Comme ils sont payés au test, ils sont poussés à racoler les gens.

 

Rien à foutre de votre formation

 

Quant aux pharmaciens interrogés, ils ne sont pas informés des recommandations de la Société française de microbiologie  en matière de prélèvements. Il y a même une responsable de pharmacie pratiquant ces tests qui prend à part la journaliste et lui répond: « Je paye une prestation et je n’ai rien à foutre de votre formation, ça ne me concerne pas. »«Alertée par nos soins la DGS élude la question et se contente de nous renvoyer un rappel de l’article 25 de l’arrêté du 10 juillet.»

 

Des risques passés sous silence

 

Le 08 avril 2021, l’Académie nationale de médecine s’alarme de possibles lésions graves causées par des prélèvements nasopharyngés mal conduits. Elle rappelle de « ne pas placer la tête du patient en hyperextension lors du prélèvement, mains de la maintenir en position naturelle, le menton parallèle au sol. » et d« introduire l’écouvillon en suivant le plancher de la cavité nasale horizontalement et ne le dévier en aucun cas vers le haut, en direction de la base du crâne.(étage) associé à un risque de méningite.»

 

Antigénique ou PCR, même constat

 

«Les tests antigéniques étant pratiqués avec si peu de rigueur, nous avons cherché à savoir ce qu’il en était des tests RT-PCR, en commençant par établir la liste des principaux laboratoires présents sur notre sol. »

 

Même constat de manque de rigueur scientifique et pratique dans l’usage de ces tests.

 

« Au regard du manque de rigueur et d’une absence totale d’uniformité et de transparence, peut-on réellement se fier aux chiffres qui servent de justification à des décisions gouvernementales de plus en plus contestées ? »

 

Discussion

 

L’article de Nexus signé par Diane Omont remet en cause la qualité et la fiabilité des prélèvements effectués pour les tests PCR et le manque de rigueur des laboratoires dans l’application de ces tests. Mais qu’en est-il de la légitimité de la technique RT-PCR dans la situation actuelle ?

 

J’ai donc poursuivi les recherches concernant la fiabilité du principe de la RT-PCR pour le dépistage Covid-19.

 

Sur les tests RT-PCR

 

A quoi correspondent les chiffres donnés quotidiennement en 2021 puis 2022 sur les « cas positifs ou cas confirmés de Covid-19 » ?

 

L’info officielle, consultée sur internet, à travers divers sites scientifiques, est déjà inquiétante par ce qu’elle suppose comme « trafic » sachant que les pratiques des laboratoires ne sont ni normalisées ni transparentes (cf. ci-dessus le résumé de l’article de NEXUS). 


« La technique PCR, Polymerase Chain Reaction (ou réaction en chaîne par polymérase) utilise l’ADN de l’agent biologique, cette technique de biologie moléculaire permet de dupliquer en grand nombre, avec un facteur de multiplication de l’ordre du milliard, une séquence d’ADN connue, à partir d’une très faible quantité d’échantillon de l’agent biologique recherché.

 

Mais le SARS-CoV-2, virus responsable de la maladie Covid-19, appartient à la famille des ribovirus. Il ne contient pas d’ADN mais contient de l’ARN. La technique de PCR ne permet donc pas d’accéder directement à sa carte d’identité génétique faite d’ARN.

 

Une étape préalable s’impose : commencer par transformer l’ARN de SARS-CoV-2 en ADN correspondant. Cette étape supplémentaire utilise une variante de la technique de PCR : la RT-PCR, Reverse Transcriptase Polymerase Chain Reaction (ou réaction en chaîne par polymérase après transcription inverse). Cette transcription inverse est en fait le mécanisme par lequel l’ARN va d’abord être transformé en ADN correspondant. Cette transformation est assurée par une enzyme, la transcriptase inverse qui rétrotranscrit (RT-PCR) l’ARN et synthétise l’ADN correspondant.

 

La suite du processus du test consiste à multiplier le fragment d’ADN synthétisé pour obtenir un grand nombre de copies identiques de ce fragment afin d’en disposer en quantité suffisante pour pouvoir l’identifier formellement. Cette multiplication est possible grâce à une autre enzyme, de la famille des polymérases. Cette étape correspond à la réaction en chaîne par polymérase (RT-PCR). »

 

« Si à la fin du processus de test (environ 3 h), aucun ADN n’est détecté, le test sera négatif »

 

Des tests pratiqués sous barnum sont rendus bien avant ce délai de 3 h. (Voir l’interview de la biologiste du reportage Hold-On). (cf. dans ce même blog : article 71 sur le film documentaire Hold-On)

 

Sur le site Université de Paris (https://u-paris.fr/des-tests-rt-pcr-pour-detecter-le-coronavirus/) on trouve ceci : « Les tests virologiques (RT-PCR) qui sont pratiqués depuis le 11 mai à grande échelle en France, sont réalisés à partir de prélèvements naso-pharyngés effectués sur les personnes suspectées d’être infectées. »

 

C’est faux, les tests pratiqués, à grande échelle en France depuis des mois, le sont sur une très grande majorité de personnes sans symptômes, non malades, mais testées par obligation pour continuer à vivre ou par peur, entretenue par les médias, et non sur des personnes suspectées d’être infectées. Cette consommation de test est illégitime du point de vue sanitaire.

 

Que nous disent les scientifiques, indépendants de conflit d’intérêts, des tests RT-PCR ?

 

Par exemple l’article « COVID-19: RT-PCR ou comment enfumer toute l’humanité.» du Dr Pascal Sacré,  http://www.geopolintel.fr/article2437.html , rédigé à partir des infos des professionnels suivants :

 

1) H. Banoun, Pharmacien biologiste, Ancien Chargé de Recherches INSERM. Ancien Interne des Hôpitaux de Paris,

 

2) Pierre Sonigo, Virologiste. Directeur de recherche INSERM. Dirige le Laboratoire « Génétique des Virus », à Cochin, Paris. A participé en 1985 au séquençage du virus du SIDA

 

3) Christophe De Brouwer, Docteur en Science de la Santé Publique. Professeur honoraire à l’École de Santé Publique à l’ULB, Belgique

 

4) Jean-François Toussaint, Médecin. Professeur de physiologie à l’Université Paris-Descartes Directeur de l’IRMES, Institut de Recherche bioMédicale et d’Épidémiologie du Sport. Ancien membre du Haut Conseil de la Santé Publique

 

En résumé, cet article nous dit :

 

« Toute la propagande actuelle sur la pandémie COVID-19 repose sur un postulat considéré comme évident, vrai et qui n’est plus remis en question : Test RT-PCR positif veut dire être malade du COVID. Ce postulat est trompeur.

 

Très peu de gens, y compris chez les médecins, comprennent comment un test PCR fonctionne.

 

La technique est réalisée dans un laboratoire spécialisé, elle ne peut pas être faite dans n’importe quel laboratoire, même hospitalier. Cela entraîne un certain coût, et un délai parfois de plusieurs jours entre le prélèvement et le résultat.

 

Postulat officiel de nos dirigeants : cas RT-PCR positifs = malades COVID-19.

 

Cette utilisation abusive de la technique RT-PCR est employée comme une stratégie implacable...sous prétexte d’une pandémie qui se base sur un nombre de tests RT-PCR positifs, et non sur un nombre de malades réels.

 

La technique PCR a été mise au point par le chimiste Kary B. Mullis, en 1986.
Kary Mullis a reçu le prix Nobel de chimie en 1993. Bien que cela soit contesté, Kary Mullis lui-même aurait critiqué l’intérêt de
la PCR comme outil de diagnostic pour une infection, notamment virale. Il a affirmé que si la PCR était un bon outil pour la recherche, c’était un très mauvais outil en médecine, en clinique. Mullis faisait référence au virus du SIDA (rétrovirus VIH ou HIV) , avant la pandémie COVID-19, mais cette opinion sur la limite de la technique dans les infections virales, par son créateur, doit être prise en compte !

 

La PCR, perfectionnée en 1992, devient la RT (Real-Time) – PCR, technique d’amplification. Dans le cas du SRAS-CoV-2, virus ARN, il faut une étape supplémentaire spécifique qui précède la phase d’amplification.

 

Ce n’est pas tout…

 

Ce n’est pas TOUT le virus qui est identifié, mais des séquences de son génome viral. En début d’année, le génome du SRAS-CoV-2 a pu être séquencé.

(Pour que le résultat d’un test RT-PCR soit considéré comme fiable, en début de crise, le CNR demandait de faire l’amplification au départ de 3 gènes différents du virus.)

 

Outre la mention du Ct (cycles d’amplification) utilisé, les laboratoires doivent continuer de garantir la spécificité de leurs kits de détection au SRAS-CoV-2, en tenant compte de ses mutations les plus récentes, et doivent continuer d’utiliser trois gènes du génome viral étudié comme amorces ou, sinon, le mentionner.

 

Le principe même de la RT-PCR est de pouvoir mettre en évidence en poursuivant les cycles d’amplification autant que nécessaire. La RT-PCR peut pousser jusqu’à 60 cycles d’amplification, voire plus !

 

C’est cela qui sous-tend la sensibilité du test RT-PCR.  L’ hypersensibilité du test RT-PCR causée par le nombre de cycles d’amplifications utilisé se retourne contre nous. Cette trop grande sensibilité du test RT-PCR est délétère et nous induit en erreur ! Elle nous détache de la réalité médicale qui doit rester basée sur l’état clinique réel de la personne : la personne est-elle malade, a-t-elle des symptômes ?

 

Dans le cas d’une maladie infectieuse surtout virale, la notion de contagiosité est un autre élément important. Les tests RT-PCR sont-ils de bons tests de contagiosité ?

 

La relation entre contagiosité et charge virale est contestée par certaines personnes et aucune preuve formelle, à ce jour, ne permet de trancher.

 

Aucun test ne mesure la quantité de virus dans le prélèvement !

 

La RT-PCR est qualitative : positif (présence du virus) ou négatif (absence du virus). Plus le Ct (le nombre de cycles d’amplifications) utilisé pour mettre en évidence le fragment de virus est bas, plus la charge virale est considérée comme élevée

 

Au-dessus de Ct 35, il devient impossible d’isoler une séquence complète du virus et de la mettre en culture !

 

En France et dans la plupart des pays, on continue d’utiliser, même aujourd’hui, des Ct supérieurs à 35, voire 40 !

 

Dans un article publié sur le site du New York Times (NYT) du samedi 29 août, des experts américains de l’Université de Harvard s’étonnent que les tests RT-PCR tels qu’ils sont pratiqués puissent servir de tests de contagiosité, encore plus comme preuves de progression pandémique, dans le cas de l’infection par le SRAS-CoV-2 .

 

Selon eux, le seuil (Ct) considéré aboutit à des diagnostics positifs chez des personnes qui ne représentent aucun risque de transmettre le virus !

 

La réponse binaire  oui/non  ne suffit pas, selon cet épidémiologiste de l’école de santé publique de l’Université de Harvard. C’est la quantité de virus qui devrait dicter la démarche à suivre pour chaque patient testé. La quantité de virus (charge virale); mais aussi et surtout l’état clinique, symptomatique ou non de la personne !

 

Cela remet en question l’utilisation du résultat binaire de ce test RT-PCR pour déterminer si une personne est contagieuse.

 

Presque aucun laboratoire ne précise le Ct (nombre de cycles d’amplification effectués) ou le nombre de copies d’ARN viral par μl de prélèvement.

 

Avec un seuil Ct de 35, environ la moitié de ces tests PCR ne seraient plus considérés comme positifs, indique le NYT.

 

En France, Le Centre National de Référence (CNR), la Société Française de Microbiologie (SFM) continuent de pousser les Ct à 37 et recommandent aux laboratoires de ne plus utiliser qu’un seul gène du virus comme amorce. (Au lieu des 3 gènes conseillés auparavant pour la fiabilité du test)

 

A partir de Ct 32, il devient très difficile de cultiver le virus ou d’en extraire une séquence complète, ce qui témoigne du caractère tout à fait artificiel de cette positivité du test, avec des Ct aussi élevés, au-delà de 30.

 

De plus, actuellement, le Centre National de Référence en France n’évalue que la sensibilité des kits réactifs mis sur le marché, non la spécificité : des doutes sérieux persistent sur la possibilité de réactivité croisée avec d’autres virus que le SRAS-CoV-2, comme les autres coronavirus bénins du rhume.

 

Des scientifiques et médecins, spécialistes, virologues, préconisent d’utiliser des Ct adaptés, plus bas, à 30. Nous devons revenir au patient, à la personne, à son état clinique (présence ou non de symptômes) et partir de là pour juger de la pertinence de faire un test et de la meilleure façon d’interpréter son résultat.» (Dr. Pascal Sacré)

 

D’autres articles exprimant les avis d’autres scientifiques du monde entier vont dans le même sens que cet article de P. Sacré.

 

C’est aussi la position exprimée, dès 2020,  par la généticienne A. Henrion-Caude  (cf. dans ce même blog, article 14.COVID-19 - Résumé d'un entretien de A. Henrion-Caude, chapitre « tests », d’octobre 2020)

 

C’est aussi celle d’autres scientifiques français et étrangers et certains affirment même que le virus en cause n’a jamais été purifié pour servir d’étalon fiable à des tests.

 

MF TESSON

 

 


 

 

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