18 juin 2022

97. La débat interdit : Covid et totalitarisme - A. Bilheran et Vincent Pavan

 

« Le Débat interdit- Langage, Covid et totalitarisme »


 

Ariane Bilheran et Vincent Pavan

Guy Trédaniel, 2022

 


 Écrit à quatre mains, cet ouvrage est le travail de réflexion de deux auteurs dont les disciplines sont très différentes, les mathématiques pour l’un, la psychopathologie pour l’autre. Partant de leurs expériences et spécialité respectives ils vont trouver un point d’entente précis pour dénoncer les différentes perversions à l’œuvre lors de la période communément appelée « crise Covid », essentiellement perversion de la science, perversion du langage, mais, surtout, perversion morale au service d’une idéologie totalitaire sur fond de manipulation d’ordre sanitaire avec à la base une perversion mathématique de l’épidémiologie : Dans l'épidémiologie, disent-ils, "la mathématisation déterministe est d’abord une illusion ». Et, surtout, une manipulation de la pensée.

 

 

Avant propos de Louis Fouché[1] : « Puissent les mots et la langue redevenir le premier outil de la paix et du lien.» Une langue qui n’a plus de sens « ne fait que séparer…. Des mots vidés de leur sens et un délire technico-sanitaire font percevoir l’autre comme un danger potentiel, un ennemi » à neutraliser.

 

 

Ariane Bilheran[2], psychopathologiste, et Vincent Pavan[3], mathématicien, spécialiste des modélisations, s’emploient à cette tâche pour nous permettre une autre vision de la crise que nous traversons depuis 2020. Grâce à eux, « le temps d’une lecture, le logos perverti reprend son sens

 

Préfacé longuement par Jean-Dominique MICHEL[4], anthropologue de la santé, qui trouve dans ce livre   « l’éclairement le plus magistral». En spécialiste il constate les anomalies de gestion d’une crise sanitaire : « les réponses sanitaires face au Covid ont été le parfait contraire des connaissances accumulées et des
bonnes stratégies de santé publique.»
Il est intrigué par « tant d’absurdités abusives et délétères » de la part des politiques. « La science malhonnête et falsifiée... devenue vérité » et cette crise sont des symptômes de la « déliquescence de notre civilisation. » Il conclut en nous invitant « à retrouver le chemin vers notre humanité et la vraie vie. »

           

Extraits résumés et commentaires

 

En introduction les auteurs rappellent comment est né en Grèce ancienne le discours politique dont la manipulation psychologique est étudiée depuis des millénaires. Mais depuis 2020 nous ne sommes plus face à la manipulation ordinaire des discours politiques. Depuis 2020 nous assistons à ce qui a déjà été décrit par des historiens ou des philosophes comme Anna Arendt qui a étudié le totalitarisme du régime stalinien : « Tous les faits qui ne coïncidaient pas avec la fiction officielle...étaient traités comme irréels.»

 

Les auteurs démontrent que le système totalitaire a remplacé le régime républicain.

Une « folie raisonnante » contagieuse, « un délire présenté comme certitude », « ceux qui doutent devenant des opposants politiques », la « rectification de la pensée » et du langage, la « novlangue » sont autant de signes d’un régime totalitaire.

 

Pour cette démonstration ils commencent par étudier le traitement de l’information à partir du premier trimestre 2020 et montrent comment notre langue, appartenant à notre patrimoine, a été trafiquée pour répondre à des intérêts politico-financiers.

 

Mais, et Macron ?

 

« Macron à la façon du paranoïaque... déplace vers le champs rhétorique et politique ce qui relève de la science, de l’histoire, de la recherche scientifique ou de l’expertise. »

« Le paranoïaque crée une néo-réalité délirante... (avec) un langage logique totalement déconnecté de l’expérience et du réel. »

 

La logique détachée de la réalité devient une idéologie, une croyance. Et « pour parvenir à ses fins l’idéologie a besoin de corrompre la langue, de lui imposer des fraudes diverses. »

(Par exemple un traitement génique par injection d’OGM qui ne répond pas du tout à la formule d’un vaccin est désigné malgré tout par le mot vaccin dans la propagande diffusée par presque tous les médias.)

 

Petit à petit ce livre démonte tous les mécanismes, « les processus d’instauration d’une idéologie au contenu sanitaire » se substituant au savoir scientifique et installant « un nouveau totalitarisme numérique visant à régenter nos vies, sans aucun état d’âme pour la destruction du lien social et de notre humanité.»

 

Les dérives mathématiques

 

Les auteurs analysent les dérives de la logique mathématique et statistique ayant traité du Covid et son rapport inadapté à l’expérience ou sa coupure avec la réalité.

 

Le mathématicien Pavan dénonce l’emploi abusif de modèles par des gens, choisis comme experts malgré leur incompétence dans le domaine mathématique. En particulier il cite Ferguson, un épidémiologiste britannique à l’origine de prophéties sanitaires catastrophiques qu’il juge tout à fait  incompétent dans ce domaine des modélisations. Et pourtant il a inspiré la gestion sanitaire du Conseil Scientifique de Macron malgré ses erreurs passées et connues de prévisions catastrophiques déjà délirantes dans des épidémies précédentes.

 

Remplacer la réalité par la modélisation, c’est-à-dire par le calcul

 

Il dénonce de façon générale l’emploi abusif du « calcul mathématique comme seule forme de vérité » pour des sujets d’études concernant le vivant. Une politique sanitaire reposant sur des calculs coupés de la réalité est une absurdité dangereuse pour les êtres humains.

 

Le Conseil scientifique, le Conseil d’État et la justice administrative ont participé à imposer une vision...de façon illégitime, sans rapport ni avec le droit, ni avec la démocratie, ni avec la science véritable. « L’intégrité des pseudo-expert présentés aux médias n’a jamais été questionné, pas plus que les conflits d’intérêts à l’œuvre...»

 

Le conseil que nous donnent les auteurs : « Qui parles ? De quelle place parle-t-il ? Dans quel but ? Sont autant de questions à se poser face à chaque discours.»

 

Toute la gestion arbitraire et inefficace de l’épidémie a reposé sur l’axiome invraisemblable qu’il n’y avait pas de traitement, qu’il n’existait aucun soin en dehors d’un éventuel « vaccin » (ou de médicaments au coût exorbitant finalement enterrés par l’OMS).

 

Vaccinations et mensonges

 

Donc cette gestion a reposé sur des mensonges encore entretenus actuellement en 2022, malgré la protestation de médecins qui ont traité et guéris des malades du Covid de façon simple, classique et peu coûteuse.

 

Malgré l’inefficacité de la prétendue vaccination à la fois en ce qui concerne la maladie et la contamination, malgré des mesures politiques inefficaces sur la propagation et catastrophiques pour l’économie et la société, en particulier pour les enfants et adolescents : « A aucun moment le champ politique n’estime nécessaire de critiquer ses propres décisions et d’en faire le bilan au travers de débats contradictoires. »

 

Communication détournée

 

En 350 pages les auteurs passent au crible les non-sens et toutes les perversions :  de la science, de la logique, de l’épidémiologie, de la langue, de la morale, de la psychologie qui ont présidé aux certitudes délirantes d’une idéologie sanitaire et à l’avènement d’un nouveau totalitarisme.

Chacun des auteurs, « avec ses connaissances spécifiques a étudié le fonctionnement d’une information et d’une communication détournée » pour notre malheur.

 

Leur étude de la « nouvelle langue » et de la « nouvelle normalité » montrent les contraintes psychiques subies par la population française depuis 2 ans.

 

Mettons les bons mots sur les maux

 

Mettre des « mots sur nos maux », comme le dit souvent André Bercoff, un des très rares journalistes à faire son devoir d’information, c’est déjà beaucoup et très utile pour retrouver le chemin de la réalité.

 


 

Sommaire de l’ouvrage

 

Avant-propos

« La langue dominante est devenue une aporie, une boucle algorithmique inlassablement répétée, un goto informatique systématique ne menant plus à rien. Repli circulaire dont s’ensuit un délire collectif. Il n’y a plus aucun repère. Tout est brouillé. Le réel est nié ».

Préface

« Dans cette course salut génique, on observa de bien troubles motifs. Comme celui d’une science non seulement acheté (comme c’est souvent le cas), mais devenue même franchement délirante puisque coupée du réel. Que le Pr. Neil Fergusson, fort contesté dans le milieu de l’épidémiologie, et adepte des prédictions sensationnelle non réalisées, soit tenu pour autorité ultime avec ses modélisations ‘abracadabrantes’ avait déjà de quoi choquer ».

Introduction

« Le totalitarisme est un régime politique qui repose sur la terreur et la persécution des citoyens. Il diffère de tous les autres régimes en ce qu’il vise ‘la domination totale’ : il s’immisce dans la totalité des sphères sociales, privées et intimes, jusqu’au psychisme des individus, à leur croyances et à leurs facultés de raisonner ».

Préambule : La langue comme patrimoine

« La langue est le terrain de jeux de prédilection du mouvement totalitaire qui l’utilise dans un sen dévoyé et perverti, afin de détruire les liens de transmission, d'appartenance et les liens logique, pour faire entrer dans la certitude délirante ».

 

 

Chapitre 1

La perversion de la science : la logique, l’épidémiologie et le rapport à l’expérience

« Notre constat est celui d’une inflation du langage spécieux qui a totalement fait fi du réel et de l’expérience ».

Le langage mathématique : un formalisme devenu vide de sens

« Faire en sorte que le monde colle aux modèles : voilà, au fond, le projet totalitaire que tentent d’imposer certains épidémiologistes, et qui est tout à fait en rapport avec ce que nous vivons depuis 2020 ».

Une bien pauvre épidémiologie

« En somme, le maniement des oracles, en lieu et place des références traditionnelles au passé fut un premier signe de la mise en place d’un totalitarisme d’allure internationale, sous l’égide de l’OMS ».

Une crise de la science et de la politique

« Le délire scientiste de l’épidémiologie mathématique repose sur une série de confusions (….) Il y a d’abord la construction d’un discours mathématique abstrait qui s’affranchit progressivement du réel. ».

 

 

Chapitre 2

La perversion de la langue à des fins politiques : analyse de la langue Covid et de sa sémantique

« Les mots peuvent être comme des minuscules doses d’arsenic : on les avale sans y prendre garde. Ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu’après quelque temps, l’effet toxique se fait sentir ».

(V. Klemperer, La langue du 3ème Reich, 1947)

Le sophisme au principe de la politique déployée

« La nouvelle langue Covid restreint le champ de notre réflexion en nous otant la possibilité de penser au-delà de son nouveau lexique ».

Les biais interprétatifs occultant l’argumentation principale

« Le délire paranoïaque perd son interlocuteur dans les détails, souvent soignées et éloquents, parfois insignifiants, mais en réalité sortis du contexte ».

La persuasion par la charge émotionnelle des discours politiques et médiatiques

« Les discours clôturent tout débat scientifique ».

Les néologismes, le nouveau lexique pour penser et le langage administratif

Concernant les… pass

« Une telle manie est le prélude à l’apartheid sanitaire qui, inenvisageable pour la masse en 2020, devient un horizon probable, et peu à peu accepté en 2021, l’admission ayant été obtenu par l’usure harceleuse  ».

Les amalgames, les assimilations et les interrogations faussées

« Le mensonge du discours paranoïaque abrase toute différence et rend équivalent ce qui ne l’est pas ».

Les euphémismes, les superlatifs et les slogans

« La langue totalitaire utilise les euphémismes et les litotes pour atténuer la portée des faits. Il s’agit de rendre acceptable une réalité moralement condamnable ou désagréable ».

Les glissements de sens, la disparition des mots et les métaphores

« Des expressions dénuées de sens sont employées : le ‘porteur sain’, le ‘malade asymptomatique’… (…) On voit bien que le choix des mots vient pervertir le raisonnement qui les emploie et entraîne un nouveau rapport au monde ».

Les incantations hypnotiques et le collage

« L’incantation hypnotique concerne également l’efficacité du confinement. Mais quelle politique a déjà mis en œuvre, dans l’Histoire récente, des confinement pour faire face à une épidémie ? La politique des nazis ! ».

Les paradoxes et les clivages

« L’un des principaux paradoxes est de se retrouver avec un champ politique qui crie à la lutte contre les discriminations et ne fait que mener une politique de discrimination ».

 

 

Chapitre 3

« Comme dans tout phénomène totalitaire, la vérité est ce que décide le plus fort au pouvoir, parce que son idéologie sert ses intérêts ».

La perversion morale, épistémologique et psychologique

« La crise actuelle renvoie à une pathologie narcissique qui prétend détenir les secrets des autres disciplines (…) pour imposer une pensée magique sur le monde».

Épistémologie et déontologie : le rapport à la vérité

« Ces effets de seuil introduisent nécessairement du clivage et une pensée binaire : être pour ou contre ».

L’irresponsabilité scientifique et politique

« Dans le totalitarisme, il faut toujours créer l’instabilité et la légalité doit être perçue comme constamment changeante ».

La fracture du temps et de l’espace

« L’opportunisme politique a reproché à des médecins de soigner, alors qu’il agitait le spectre de la guerre. En guerre, ne soigne-t-on pas avec les moyens du bord ? ».

Le déni des origines et le primat du mimétisme

« Dans le pire des cas, l’idéologie totalitaire réécrit l’histoire ; dans le meilleur, elle se contente de l’effacer ».

 

Chapitre 4

« On ne se débarrasse pas d’une croyance en démontrant qu’elle est irrationnelle ». (George Orwel, 11944)

L’idéologie sanitaire et le paradigme totalitaire

« Nous devons mesurer la puissance du psychisme et des mécanismes de déni, en particulier dans les limites de nombreux intellectuels à penser l’époque dans laquelle ils sont plongés, faute de distance nécessaire ».

Rappel historique : des dangers d’une idéologie sanitaire

« Comment ne pas s’inquiéter de voir resurgir des décisions politique aujourd’hui, justifiées par le discours sanitaire dominant, qui ressemblent étrangement aux décisions nazies mises en place avant la décision d’exterminer les juifs ? La politique antijuive du Reich était qualifiée de mesure de protection justifiée par la nécessité médicale ».

La rupture silencieuse et masqué du contrat social par une néo-réalité guerrière et numérique

« Le nouveau lexique relève d’un vocabulaire guerrier et persécuteur, d’un caractère prédictif sur du vivant qui annule le recours à l’expérience (…) Macron réunit un Conseil de Défense, terme curieux qui laisse présager que nous sommes en guerre contre un virus, ce qui est une négation totale de l’expérience du vivant, dans laquelle les virus sont innombrables et ont pour fonction de renforces les défenses immunitaires ».

Le corps social malade : l’idéologie de la santé et son corollaire xénophobe

« Celui qui récuse le traitement politique de la chose devient donc un ennemi de la patrie, un traître, un collabo au virus, un assassin ».

« L’homme nouveau » et le paradigme totalitaire

« Dans la néo-réalité numérique, l’être humain est traite comme un algorithme (…) Klemperer avait indiqué que la langue des nazis associait l’organique et le mécanique. Aujourd’hui, nous pouvons ajouter la dimension technique et numérique. Ces différents langages entraînent une déshumanisation progressive ».

L’effondrement de la morale et de la Justice

« La corruption généralisée n’est plus à démontrer. Les vacations pour vacciner sont rémunérée jusqu’à 460 euros la demi-journée, avec une prime de 5€40 pour chaque saisie dans le système informatique qui s’appelle ‘Vaccin-Covid’. (…) Corruption des médecins, corruption des médias, la vérité ne s’enracine plus. Sans vérité, point de justice».

 

Conclusion

LE TOTALITARISME EN MARCHE ET LA SUITE

« La corruption du langage constitue le socle fondamental de l’instauration des tyrannies (…) Cela touche aussi (…) le langage mathématique ».

 

Annexes

 


Quatrième de couverture

 

 

De l'autre côté des mots, une autre vision de la crise.

À partir de l’exemple du traitement de l’information dans la crise politique liée à l’épidémie de Covid, cet ouvrage interroge le rapport entre l’idéologie et le savoir : censure des mots, néologismes, mots détournés, sophismes...

Notre langue est un patrimoine collectif reçu en héritage. Lorsque cette langue ne fait plus sens commun mais qu’elle est récupérée, transformée et corrompue par des intérêts privés ou des communautés, c’est la porte ouverte à la radicalisation et au terrorisme dans la pensée.

Les auteurs – un mathématicien et une psychologue – mettent en lumière le traitement de la langue et de la logique, mis en œuvre par les sphères politique et médiatique depuis mars 2020 en France.

Forts de leurs connaissances spécifiques, ils étudient le fonctionnement d’une information et d’une communication détournées. En s’appuyant sur des arguments sourcés et chiffrés, ils mettent en lumière la déconstruction des « vérités » scientifiques avancées par le gouvernement pour justifier ses actions politiques. Ils proposent une analyse détaillée de la « nouvelle langue », de la « nouvelle normalité » et des méthodes de contrainte psychique utilisées sur la population française.

Où est la vérité ?




[1] Louis Fouché, Médecin anesthésiste-réanimateur, fondateur du collectif ReinfoCovid, auteur de « Tous résistants dans l’âme »

[2] Ariane Bilheran, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure (Ulm). Elle est l’auteur de nombreux livres parus notamment chez Dunod et Payot, dont Psychopathologie de la paranoïa et Psychopathologie de l’autorité. Une de ses vidéos a été transcrite et commentée dans ce même blog : article n° 66. La 'crise sanitaire' analysée pat une psychologue clinicienne. Il y est signalé, notamment : « Depuis 2020 s’est installé en France un régime totalitaire sous prétexte de crise sanitaire. »

[3] Vincent Pavan et maître de conférences et chercheur en mathématiques à l’université d’Aix-


Marseille. Ses recherches portent sur la théorie cinétique et l’équation de Boltzmann. Il est l’auteur  du livre : « Les algèbres extérieures : tribut élémentaire aux idées grassmanniennes ». Ecouter Vincent Pavan : https://www.dailymotion.com/video/x8ayfbz

https://www.youtube.com/watch?v=Gk9K4wQVTD4

https://www.youtube.com/watch?v=cXx1BfXlWQo

(« L'étude du Pr Fontanet repose sur des bases fragiles voire bidonnées ! »).

[4] Jean-Dominique MICHEL, anthropologue de la santé, auteur de « Covid : anatomie d’une crise sanitaire »

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