16 mars 2023

154. Des preuves incontestables : Vladimir Poutine n'est pas l'agresseur -


 

Guerre d’Ukraine – Et si Poutine n’était pas un agresseur

 


Ce qui se dit et ce qui est sont deux choses bien différentes

 

 


 

 

Transcription d’une vidéo

PREUVES INCONTESTABLES : VLADIMIR POUTINE N'EST PAS L'AGRESSEUR...

https://crowdbunker.com/v/z1mHcscXYW

Brunolelosq

 

 

S o m m a i r e

 

►Avant lire : Le congrès du Mouvement International Russophile (MIR) du 14 Mars 2023 à Moscou

LAMBEAUX Daniel 

►Les vrais responsables du conflit en l’Ukraine : Qu’auriez-vous fait à la place de Poutine ?

►Question que nous devons tous nous poser : le massacre de son propre peuple constitue-t-il un acte de guerre ?

►Un récit guerrier qui est une fraude concoctée par les spécialistes de la communication des néoconservateurs américains

►Une guerre existait déjà avant l’intervention russe

►Le rôle insidieux des médias occidentaux

►Un texte essentiel que ces médias ont ignoré : les exigences de Poutine

►Minsk : le traité oublié

►Le coup d’État de Maïdan

►Ce que dit E. Snowdon…

►Ca ne date pas d’hier

De Bush à Obama…

►L’échiquier anglo-américain

L’encerclement 

La doctrine britannique 

Vers un changement de paradigme ? Impossible tant que l’oligarchie financière domine.

►En conclusion 

 

 

Avant-lire

Dans l’actualité internationale du mois de Mars, je signale le congrès du 14 Mars 2023 à Moscou du Mouvement International Russophile (MIR) dont le but était de promouvoir la défense de la Russie, de lutter contre la russophobie et de lancer un véritable “appel au secours” face aux atteintes dont sont victimes la Russie et sa population dans le monde. Cela en réponse au “bloc atlantiste” responsable de la russophobie ambiante dans le monde actuel.

 

France-Soir fut le très rare média étranger, parmi les médias russes, à être présent au congrès du MIR avec l’objectif de rapporter une information « loyale et non parcellaire » à ses lecteurs, après des échanges avec les participants du congrès durant lequel les journalistes eu toute liberté de mouvements et de discussions. En particulier Nikolai Malinov, Steven Seagal et Pierre de Gaulle ont répondu aux questions des journalistes.

 

Le petit-fils du Général, Pierre de Gaulle[1], a aussi évoqué la nécessité géopolitique de défendre “la sauvegarde d’un monde multipolaire” (en opposition au monde néolibéral) , qui favoriserait “l’entente et la collaboration” entre les nations et les peuples, devant le ministre russe des Affaires étrangères et les personnalités de 43 pays dont la France était le pays le plus représenté. 

 

Maria Zhakarova, la directrice de l’information et de la presse du ministère russe des Affaires étrangères a confié à France-Soir son “immense difficulté” avec les journalistes français qui“ne rapportent qu’une partie infime et biaisée” des événements de l’actualité concernant la Russie, probablement “sous consignes de leur direction”, ce qui représente pour elle ”une contribution extrême à la désinformation ou propagande”. 
 
En accompagnement de cette information le présent article est la transcription d’un document audio qui énumère les preuves que W. Poutine n’est pas l’agresseur dans la guerre en Ukraine et que son opération militaire est conforme au droit international des Nations Unies. 



[1] Cf. dans ce même blog : 145. Ukraine Vs Russie : ainsi parle Pierre de Gaulle, petit-fils du Général

 

 

LAMBEAUX Daniel :

 

Le 24 février 2022, la Russie a déployé ses casques bleus, faute de casques bleus onusiens, pour - protéger les populations russophones (cf principe R2P de l' Onu ) des persécutions crimes et massacres perpétrés par les milices ukronazies, soutenues par Washington, via Victoria Nuland depuis 2012, médiatiquement, financièrement (Pandora Papers), et militairement, en violation du mémorandum de Budapest. - pour appréhender les criminels ukronazis, et les remettre à la Justice - pour restaurer la Démocratie. - pour demilitariser l' Ukraine, voire la Finlandiser. La France et l' Allemagne, co-signataires du protocole de Minsk, auraient dû rejoindre la Russie dans cette opération spéciale de dénazification de l' Europe. Les Médias doivent se libérer du joug néolibéral étasunien, en lui opposant la Charte de Munich, réclamer le saisine de Wikileaks, la libération de Julian ASSANGE, et une enquête internationale sur le sabotage de Nord-Stream, pour destituer les politiques indignes, qui sont en train d'exposer le Monde à son extermination. La guerre en Ukraine a été voulue par les États-Unis depuis le Traité de Minsk de décembre 1991, mettent fin à l'URSS, par non report des promesses de James Baker, et refus des propositions russes de conférence pour la Sécurité en Europe.

Christum•

 

On sait que les accords de Minsk de 2014 et 2015 n'étaient en fait que pour permettre à l'Ukraine de s'armer (et non d'être respectés par nos élites perverties occidentales).

 

Les vrais responsables du conflit en l’Ukraine : Qu’auriez-vous fait à la place de Poutine ?

 Le 16 Février 2022, une semaine entière avant que Poutine n’envoie des troupes en Ukraine, l’armée ukrainienne a amplifier lourdement les bombardements dans la zone Est de l’Ukraine, en particulier au Donbass occupé principalement par des Ukrainien russophones. (L’information de ces bombardements du Donbass paraît  même dans le Monde).

Les représentants de la mission d’observation de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) se trouvaient dans les environs à ce moment là et ont consigné les bombardements au fur et à mesure qu’ils avaient lieu. L’OSCE a découvert que les bombardements se sont intensifiés de manière spectaculaire au fil de la semaine jusqu’à atteindre un pic le 19 Février 2022, date à laquelle 2026 tirs d’artillerie ont été enregistrés. L’armée ukrainienne bombardait donc des zones civiles le long de la bande de contact occupé par des ukrainiens.

Voyant des civils russophones massacrés à sa frontière, la Russie décide légitimement de défendre ces civils ukrainiens et sa propre frontière. (W. Poutine précipite aussi l’opération militaire quand il apprend que l’Ukraine a l’intention  d’utiliser des armes biologiques au Donbass, région frontalière de son pays. Information donnée par Xavier Moreau de Stratpol.).

 

Les représentants de l’OSCE ont agi dans le cadre de leur fonction professionnelle en recueillant des preuves de première main des bombardements de cette région. Leurs données montrent clairement que les forces ukrainiennes bombardaient et tuaient leur propre peuple. Tout cela est documenté et n’a pas été contesté.

 

Question que nous devons tous nous poser : le massacre de son propre peuple constitue-t-il un acte de guerre ?

 

Bien que W. Poutine ait été conscient que c’était un piège américain, il n’a pas fermé les yeux sur ce massacre. Il a fourni la réponse humanitaire  appropriée au massacre de civils et non une déclaration de guerre, une agression ou une envahissement comme l’Occident l’en accuse.

 

Depuis 2014 W. Poutine laissait pourrir la situation en Ukraine par manque d’envie de s’en mêler mais les 4000 obus d’artillerie de la mi-février ciblés sur des villes, des quartiers où vivent des femmes et des enfants furent une ultime provocation qui entraîna l’intervention de la Russie.

 

Le meurtre de civils dans le Donbass était une provocation claire qui visait à pousser la Russie à la guerre, cela attesté par les observateurs de l’OSCE et leurs documents fournis à l’Europe. On apprend également par Danielle Bleitracht que ces mêmes observateurs renseignaient aussi les troupes néo-nazies agissant sur ordre de l’OTAN. Cette information de la journaliste et sociologue Danielle Bleitrach, concernant la complicité des pseudo-enquêtes internationales, concernant le crime contre la population du Donbass, lui fut rapportée par les combattants du Donbass.

 


Le rideau de fumée pseudo-humanitaire autour de Marioupol masquait ces faits et la presse complice de tous ces mensonges continuent à présenter Poutine comme l’agresseur ou l’envahisseur de l’Ukraine. Les médias ont oublié de couvrir les activités d’enquête de l’OSCE dans l’Est de l’Ukraine. Le récit officiel est complètement faux.

 

Un récit guerrier qui est une fraude concoctée par les spécialistes de la communication des néoconservateurs américains

 

La guerre en Ukraine n’a pas été déclenchée par un dirigeant russe tyrannique désireux de reconstituer l’empire soviétique. Ce récit est une fraude concoctée par les spécialistes de la communication des néoconservateurs (Publicis Groupe) qui tentent d’obtenir le soutien du public pour une guerre contre la Russie. La propagande d’État quotidienne, sur BFM TV, etc., leur permet de légitimer cette guerre.

 

L’armée ukrainienne a tué plus de 14.000 ukrainiens russophones depuis le coup d’état soutenu par les USA il y a 8ans. S’il existe une situation pour laquelle une opération militaire défensive  peut être justifiée c’est bien celle-là.

 

Une guerre existait déjà avant l’intervention russe

 

D’un article de l’analyste de politique étrangère Daniel Kovalik, dans The New (Chaotic) Colonial Model : «  Il faut accepter le fait qu’il avait déjà une guerre qui se déroulait en Ukraine pendant les 8 années qui précédaient l’incursion militaire russe de Février 2022. Cette guerre menée par le gouvernement de Kiev a coûté la vie à environ 14.000 personnes dont de nombreux enfants et a déplacé environ 1,5 millions d’autres personnes. Le gouvernement de Kiev avec ses bataillons néo-nazis ont attaqué ces peuples d’Ukraine de l’Est en raison de leur appartenance ethnique

 

Il souligne également : « Si la charte des Nations Unies (du 26 juin 1945, signée par 50 pays) interdit les actes de guerre unilatéraux, elle prévoit également dans l’article 51 qu’aucune disposition ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense individuelle ou collective et ce droit est accordé  non seulement pour répondre à des attaques armées réelles  mais aussi pour faire face à une menace imminente d’attaque. »

 

Il conclut :« A la lumière de ce qui précède j’estime que la Russie avait le droit d’agir dans le cadre de sa propre auto-défense ( à sa frontière) en intervenant en Ukraine devenue mandataire des USA et de l’OTAN pour une attaque non seulement contre les ethnies russes d’Ukraine mas aussi contre la Russie elle-même. »

 


Le rôle insidieux des médias occidentaux

 

Les médias occidentaux n’ont pas signalé le fait que Poutine a invoqué l’article 51 de la Charte de l’ONU avant de lancer son opération spéciale militaire car cela aurait revenu à admettre que cette opération militaire russe était conforme au droit international. A la place une propagande que tous les journaleux continuent à diffuser, une fiction dans laquelle W.Poutine est comparé à Hitler ou Staline. Ils lui prêtent des ambitions d’empire de façon ridicule et pour laquelle il n’existe pas la moindre preuve.

 

Il ne faut pas oublier que l’opération militaire de Poutine n’implique pas le renversement d’un gouvernement pour installer un larbin soutenu par Moscou, ni l’armement d’une armée étrangère qui serait  utilisée comme mandataire pour combattre un rival géopolitique, ni le bourrage d’un pays avec des armes de pointe pour atteindre ses propres objectifs stratégiques, ni la perpétration d’actes terroristes, de sabotages industriels pour empêcher l’intégration économique de l’Asie et de l’Europe (comme le sabotage de Nord Stream 2). Poutine ne s’est livré à aucune de ces activités, ce qui n’est pas le cas de Washington, non limité par le droit international qui ne représente qu’un inconvénient pour les USA et dont ils se moquent dédaigneusement à chaque fois qu’une action unilatérale est nécessaire. Poutine est loin d’être aussi cavalier sur ces questions. Il respecte depuis longtemps ces règles car il estime que celles-ci contribuent à renforcer la sécurité de tous et il a bien raison. C’est d’ailleurs pourquoi il a invoqué l’article 51 des Nations Unies avant d’envoyer ses troupes aider les habitants du Donbass agressés par le gouvernement de Kiev. C’était pour lui une obligation morale de leur prêter assistance. Et il l’a fait en conformité avec le droit international.

 

Un texte essentiel que ces médias ont ignoré : les exigences de Poutine

 

Jamais les médias occidentaux ne transmettront le texte des exigences de Poutine en matière de sécurité, formulées 2 mois avant que la Russie interviennent en Ukraine, parce que ses demandes étaient et sont légitimes, responsables et nécessaires. Poutine voulait l’assurance que l’OTAN n’installe pas ses bases de missiles à la frontière russe. Il a fait ce que tous les dirigeants  responsables font pour défendre leur pays, pour la sécurité de leur peuple. Poutine, à juste titre, s’inquiétait de l’expansion de l’OTAN et de l’émergence d’une alliance militaire hostile, soutenue par des nazis formés par Washington et occupant un territoire sur son flanc ouest, près de sa frontière.

 

1-De sa liste d’exigences nous pouvons déduire qu’il ne tente pas de reconstruire un empire. Cette liste se concentre sur des demandes liées à la sécurité et rien d’autre !

 

2- Elle  prouve aussi que la guerre aurait pu être facilement évitée si Zelinsky
avait maintenu le statut quo et annoncé que l’Ukraine resterait neutre, ce que Zelinsky avait accepté lors de négociations avec Moscou en Mars mais les USA ont empêché que les accords aboutissent et ont obligé Zelinsky à poursuivre la guerre. L’administration Biden est largement responsable du conflit actuel. La chaîne de télévision RT a publié un article indiquant que l’accord conclu entre la Russie et l’Ukraine en Mars  a été intentionnellement  sabordé par les USA et le Royaume Uni. Washington voulait une guerre.

 

3- Elle montre que Poutine est un dirigeant raisonnable dont les exigences auraient dû être acceptées avec empressement. Il était raisonnable que Poutine demande que les pays s’abstiennent de développer leurs forces armées dans les zones où leur déploiement pouvait être perçu par la Russie comme une menace pour sa sécurité nationale. Il était aussi raisonnable qu’il refuse les infrastructures pour le déploiement d’armes nucléaires en dehors de leurs propres territoires nationaux.

 

4- Aucune demande déraisonnable n’a été formulée par Poutine dans cette liste d’exigence.

 

5- Cela prouve que ce conflit n’est pas une lutte pour la libération de l’Ukraine. C’est une guerre visant à affaiblir la Russie et à terme à écarter Poutine du pouvoir.

 

Les soldats ukrainiens ne meurent pas pour leur pays mais pour le rêve élitiste d’étendre l’OTAN, d’écraser la Russie, d’encercler la Chine et d’étendre l’hégémonie américaine. L’Ukraine n’est que le champ de bataille où se déroule la lutte des grandes puissances.

 

Qui a commencé la guerre ?  Nous pouvons maintenant y  répondre : c’est  l’Ukraine !

L’invasion russe était-elle une violation du droit international ? En vertu de l’article 51 des Nations Unies, la réponse est non ! La guerre aurait-elle pu être évitée si l’Ukraine avait déclaré sa neutralité  et répondu aux demandes raisonnables de Poutine ? La réponse est oui !

 


Minsk : le traité oublié

 

Le non respect du  traité de Minsk et la malhonnêteté  des dirigeants occidentaux affectent le règlement final en Ukraine. La trahison, le sabotage des accords de Minsk a gravement altéré les relations internationales et la force brute a remplacé les contrats juridiques. Les accords de Minsk étaient destinés à mettre fin aux combats entre le gouvernement de Kiev, de Zelinsky, et les ethnies russes d’Ukraine. Il incombait aux 4 participants, Allemagne, France, Russie et Ukraine de faire respecter les termes de l’accord. Angela Merkel, en décembre, a déclaré à un magazine allemand que l’Allemagne n’a jamais eu l’intention de faire respecter le traité de Minsk mais seulement de gagner du temps pour que l’Ukraine se renforce militairement et se prépare à une guerre contre la Russie.

 

Donc la guerre contre la Russie était préparée depuis longtemps, au moins depuis 2014, date de la signature de Minsk. Les traités de 2014 , puis de 2015 ( Minsk 2) ont échoué et les combats n’ont jamais cessé.

 

Quel sera l’impact de la trahison des accords de Minsk sur le règlement final en Ukraine ?

Lorsque la confiance est perdue, les nations ne peuvent assurer leur sécurité que par la force brute.

 

Cela implique que la Russie doit étendre son périmètre aussi loin que nécessaire pour s’assurer qu’elle restera hors de portée du tir ennemi. La Russie a indiqué par ses représentants qu’elle a l’intention de faire exactement cela. Et son nouveau périmètre doit être fortifié en permanence par des troupes de combat et des armes létales, maintenues en état d’alerte maximale, c’est-à-dire un état de guerre permanent dû à l’opportunisme et au bellicisme des dirigeants européens, une clique à la solde de leurs maîtres : Wall Street et la City londonienne.

 

Le coup d’État de Maïdan

 

Les journalistes « collabo » savent parfaitement qui est derrière le coup d’État de Maïdan de 2014 et donc de l’éviction du président élu et légitime de l’Ukraine. La revue du Nouvel Obs de l’époque a fait un gros titre avec ; «  Le coup d’État  a bien été piloté par les USA : la preuve...». L’Arroseur Arrosé a également titré : « Ukraine et Euromaiden (5) - Quand Washington s’en mêle... ». Egalement  Le Point confirme par ce titre : « Ukraine :la CIA en sous-main ? » et rapporte aussi les infos d’un quotidien allemand comme quoi les agents de la CIA et du FBI aident Kiev à mater l’insurrection pro-russe, et signalent qu’ils étaient sur le sol ukrainien bien avant 2014.

 

Une conversation sur YouTube, disparue depuis, effacée  par Google mais dont la trace a pu être retrouvée est montrée sur cette vidéo : fin janvier 2014 une conversation privée, en américain, entre Victoria Nuland, la plus haute diplomate de l’Europe et de l’Eurasie avec Geoffrey R. Pyat, ambassadeur américain en Ukraine montre la stratégie américaine du président Obama souhaitant se servir du mouvement de révolte populaire pour renverser le pouvoir ukrainien. Cette conversation ne devait pas se retrouver sur internet mais la vidéo apparaît sur YouTube le 6 février 2014.

 

En s’excusant de cette audio Victoria Nuland l’a de fait authentifiée. Seuls des journalistes corrompus peuvent ignorer ces preuves.

 

Cette révélation est un  élément crucial et le fait qu’il soit tu, affaiblit la Russie. Mais si la Russie chutait c’est l’Europe qui serait entraînée dans un chaos économique. C’est grâce à la Russie que l’Europe est aussi prospère et les USA l’ont bien compris. C’est aussi pourquoi ils n’ont pas hésité à flinguer Nord Stream 1 et 2 pour rompre définitivement  les ressources énergétiques russes vendues à un prix très raisonnable à l’Europe. Ce qui n’est pas le cas du gaz de schiste américain qui nous coûte 4 fois plus cher avec en prime un drame écologique lors de l’extraction de cette ressource.

 

Ce que dit E. Snowdon…


 

Selon E. Snowdon, si le Canada et les USA ont focalisé les médias sur  la destruction d’OVNI, c’est pour éviter l’ébruiter l’article « How America took out the Nord Stream pipeline » de Seymour Hersh, journaliste américain, lauréat du prix Pulitzer, qui révèle l’implication de l’OTAN dans l’explosion des Nord Stream. Edouard Snowdon explique comment on fait enquêter sur des conneries plutôt que sur des faits réels et importants, afin de noyer le poisson et d’éloigner les vrais responsables de la prison. Les journalistes complices du pouvoir obéissent au doigt et à l’oeil à l’oligarchie. Leur rôle : nous aveugler ou montrer un arbre qui cache la forêt.

 

Le dernier élément qui permet de comprendre les intérêts des USA ou plutôt ceux des banques dans cette guerre en Ukraine concerne les accords  de libre-échange que le président de l’Ukraine  Victor Ianoukovytch, élu en 2010,   n’a pas voulu signer. Ce refus lui a valu une destitution qui fut pourtant en infraction avec la Constitution ukrainienne et des menaces sur sa vie à cause de sa politique étrangère.

 

Ça ne date pas d’hier

 

L’orateur présente et fait écouter un document datant de 2014, ayant ce titre: « Ukraine – Eviter la guerre mondiale » . Ce document montre que ce qui se joue alors en 2014 en Ukraine va décider du sort du monde et montre que l’Ukraine, dès 2014,  est le champ de bataille d’une guerre menée par  les financiers de la  City de Londres et de Wallstreet pour maintenir leur hégémonie planétaire à n’importe quel prix, y compris par un affrontement militaire si la Russie et la Chine ne se soumettent pas.

 

La mondialisation financière dirigée par la City de Londres et sa filiale de Wallstreet ainsi que son réseau de paradis fiscaux, est arrivée à épuisement depuis l’éclatement de la bulle en 2008. Les états et les banques centrales paient le prix fort pour maintenir artificiellement le système. Au point qu’à la prochaine crise financière ils n’auront plus les moyens de renflouer les banques.

 

Leur plan B est connu depuis 2013 : « le Bail-In » ou « résolution bancaire ». Ce mécanisme consiste à renflouer les banques avec l’argent qui se trouve dans les banques, comme à Chypre en Février 2013, avec le pillage pur et simple des dépôts bancaires des gens. C’est une stratégie de désintégration contrôlée du système pour en réduire la taille quitte à laisser mourir une bonne partie de la population. Des nations souveraines comme la Russie et la Chine représentent une entrave à leur projet de pillage absolu, c’est cela le vrai moteur de la crise ukrainienne qui a démarré le 21 Novembre 2013 lorsque le gouvernement légitime d’Ukraine de Victor Ianoukovytch a suspendu les négociations d’un accord qui tentait de le lier économiquement et politiquement avec l’UE.

 

 

De Bush à Obama…

 

Car cet accord prévoyait notamment une clause de libre échange approfondi et global qui aurait mis fin à toute protection douanière pour l’agriculture et l’industrie ukrainienne. Le pays a donc préféré se tourner vers l’Est en vue d’intégrer l’union douanière Russie-Biélorussie- Kasakhstan basé sur le développement régional plutôt que sur le pillage des marchés. De surcroît l’accord prévoyait d’intégrer l’Ukraine dans la politique de sécurité commune  de l’UE, c’est-à-dire l’OTAN. Ce qui s’est passé ensuite relève du manuel de changement de régime de l’oligarchie financière. Le 21 et 22 Novembre un petit rassemblement pacifiste sur la place Maïdan n’est pas pris au sérieux d’abord.

 

Mais à partir du 24 Novembre les partis qui promouvaient l’accord de libre échange au parlement prennent le relais, c’est-à-dire le parti des libéraux-conservateurs et celui des néo-nazis. Dès lors les incidents commencent et le mouvement prend de l’ampleur. Des provocateurs néo-nazis ont recours à la violence organisée et armée contre la police, les institutions et les autres partis politiques. Minoritaires mais entraînés militairement ils prennent le contrôle de Maïdan et rendent l’escalade inévitable. Ces milices néo-nazies ne sont dénoncées ni par l’Europe ni parles USA. Pire la baronne Catherine Ashton, anglaise, haute responsable des affaires extérieures européenne s’exhibe en compagnie du député néo-nazi Slobodan Milosevic, comme son homologue Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’État pour l’Europe de l’Est qui fut  promu par Obama, après avoir fait ses classes dans l’administration Bush.

 

L’échiquier anglo-américain

 

Toutes ces personnes ne sont que des pions de l’échiquier anglo-américain. La fin de la conversion, surprise et diffusée,  entre Nuland et l’ambassadeur Pyatt se termine par « Que l’UE aille se faire foutre ! »

 

Pendant ce temps la situation dégénère sur la place Maïdan avec l’intervention d’une 3è force : les snippers qui tirent à la fois sur la police et sur les manifestants. Ils feront 100 morts.

 

Le 21 Février la diplomatie européenne contraint le président Viktor Ianoukovytch à signer un accord avec les 3 dirigeants de l’opposition, engageant au retour à l’ancienne  Constitution de 2004, à des élections anticipées et au désarmement des militants extrémistes. Mais l’accord vole en éclat sous la pression des 2 chefs de milices néo-nazis qui exigent l’éviction du président. Les milices néo-nazies encerclent le parlement et menacent les députés.

 

A l’intérieur les leaders de l’opposition organisent la destitution de Viktor Ianoukovytch, en complète violation d’un accord soutenu par les européens et sans respecter la procédure constitutionnelle. Le nouveau gouvernement issu de Maïdan est composé d’ultralibéraux dont le 1è ministre  qui engage sur le champ la thérapie de choc demandée par le FMI, s’empresse de signer l’accord de libre échange et d’intégration avec l’UE et entame les négociations avec l’OTAN. En reconnaissance les diplomaties occidentales européennes et américaines cautionnent la montée au pouvoir des néo-nazis qui obtiennent des postes au gouvernement : celui de vice-premier ministre et 4 ministères. dont celui de l’Education. Le chef des néo-nazis Iaroch Barobi prend la tête du Conseil National de Défense et de Sécurité. Sa première mesure sera de décréter l’abolition de la langue russe comme seconde langue officielle de l’Ukraine et interdit de diffusion les chaînes de TV russes.

 

Un climat de séparatisme et de chaos est fabriqué. Ce gouvernement est devenu un danger pour la vie des russophones. En violant sciemment le droit international les occidentaux ont ouvert la boite de Pandore !

 

L’orateur de la vidéo: Mettons nous un instant à la place de la Russie. Peut-elle se permettre l’inaction face à ce rouleau compresseur ?

 

L’encerclement 

 

La stratégie appliquée par l’oligarchie financière dont l’OTAN et l’administration Obama sont les bras armés,  est d’encercler les puissances montantes que sont la Russie et la Chine pour les contraindre à accepter leur tutelle.

 

A l’Ouest le déploiement du bouclier anti-missile menacent l’indépendance russe puisqu’ils neutraliseraient une partie de son arsenal stratégique. (Une carte à l’écran montre les missiles tous tournés vers la Russie)

 

A l’est la politique de pivot d’Obama se traduit par le déploiement de troupes, de portes-avions et de sous-marins nucléaires  pour établir une capacité de première frappe contre la Chine (Une carte à l’écran montre les armements tous dirigés vers la Chine)

Cette politique américaine mène le monde au seuil d’un affrontement nucléaire.

En Ukraine comme en Syrie, en Iran ou autour des îles sino-japonaises on joue avec le feu.

 

La doctrine britannique 

 

La doctrine d’encerclement n’est pas américaine mais la continuation de la politique de l’empire britannique, théorisée par le géographe Halford Mackinder (1861-1947) et proposée en 1905 pour assurer une suprématie maritime et commerciale à l’empire britannique.

 

La City sponsorise sa thèse. Mais au USA sa renommée n’est pas folichonne, la politique transcontinentale de Lincoln étant encore présente dans les esprits. Ce n’est qu’après la mort de  Roosevelt que cette géopolitique est réhabilitée par l’administration  de Truman pour justifier la politique d’endiguement de l’URSS. Les idéologues H. Kissinger et Brzezinski l’érigeront en doctrine officielle des USA. Ils enterrent ainsi les politiques de coopération initiée par des présidents comme Quincy Adams, Lincoln ou Roosevelt. Les présidents Bush, Obama (et Biden maintenant)  ne font que soumettre leur pays à cette politique impériale de pillage financier.

 


Vers un changement de paradigme ? Impossible tant que l’oligarchie financière domine.

 

La Russie et la Chine proposent des coopérations pour bâtir une nouvelle Route de la Soie pour désenclaver les territoires les plus pauvres, et par une coopération économique et scientifique veulent hausser le niveau de vie des peuples et leur permettre de conquérir leur liberté politique et enfin disposer d’eux-mêmes.

 

L’ancienne Route de la Soie a pris naissance il y a près de 2000 ans pour des échanges commerciaux et culturels croissants entre l’Europe et l’Asie avant d’être supplantée par les voies maritimes au 15è siècle.

Après la seconde guerre une ligne ferroviaire relie la Russie à la Chine.

En 2008 une ligne relie la Chine à l’Allemagne via la Russie en moins de 15 jours, 10 jours de moins qu’en bateau.

 

Les projets de réseaux transcontinentaux sont à l’ordre du jour en Russie et en Chine.

 

Les business plans et les beaux discours ne suffiront pas à bâtir la paix. Il faut se débarrasser pour de bon de la finance criminelle. La France, l’Allemagne et les USA doivent reprendre leur indépendance et rompre avec la City de Londres. Et aussi saisir l’occasion historique de ces grands projets promus par la Russie et la Chine afin de stabiliser le continent.

 

Face au conditionnement de l’opinion publique pour une guerre contre les puissances d’Eurasie, battons nous pour cette paix

 

(Fin du document audio de 2014)

 


 

En conclusion :

C’est bien l’Ukraine qui commence et assassine des civils russophones.

 

Poutine agit bien selon l’article 51 des NU, conformément au droit international qui reconnaît l’assistance aux populations civiles russophones agressées,  en bordure de sa frontière.

 

C’est l’ingérence américaine qui donne des proportions démesurées à ce conflit. La guerre aurait pu être évitée, si Zelinsky n’était pas à la botte des américains et des anglais ou si les accords de Minsk avaient été respectés ou si les anglo-américains n’avaient pas piloté le coup d’État de Maïdan ou si l’Ukraine avait déclaré sa neutralité et répondu aux demandes raisonnables de Poutine.

 

Mais elle fut inévitable à cause de la haute finance anglo-américaine qui voulait imposer le libre échange à l’Ukraine et pour cela a mis des pions américains à la tête de l’Ukraine.

 

C’est donc bien une guerre provoquée qui permet aux banques de s’enrichir toujours plus tout en freinant l’économie européenne et en affaiblissant la Russie avec le projet de la démanteler.

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