Observation
(avril 2020)
Comme il est difficile de se faire une opinion avec des informations aussi contradictoires ou incohérentes que celles diffusées pendant la période hiver/printemps 2020, j’ai décidé de m’en tenir aux faits arrivés à ma connaissance et j'ai récapitulé ces faits chronologiques de la situation en France de fin 2019 à Avril 2020.
Mes sources d’information pour ce texte sont des hebdomadaires du Canard Enchaîné, le livre de Christian Perronne "Y a-t-il une erreur qu'ils n'ont pas commise?" d’Avril 2020 et les grands médias habituels.
Décembre 2019 : L'ambassadeur de France à Pékin avertit Macron de la situation sanitaire en Chine et des Français sont rapatriés.
Agnès Buzyn, ministre de la Santé en fonctions, avoue être au courant dès décembre et avoir averti Edouard Philippe (alors Premier ministre). Ni confinement ni quarantaine signalés pour les rapatriés de Chine.
Janvier 2020 : La Chine communique, première quinzaine de Janvier, la séquence génétique du virus en cause afin que les autres pays puissent organiser des campagnes de tests.
Elle publie aussi le traitement utilisé qui s'avère le plus efficace et dont le professeur de médecine Didier Raoult s'inspirera à Marseille.
Agnès Buzyn fait retirer, première quinzaine de Janvier, de la vente libre le remède de base du traitement utilisé efficacement par les Chinois puis par Raoult. Ce médicament en vente libre, utilisé depuis 50 ans, fut réévalué, après étude pour la vente libre, par la Haute Autorité de Santé, en 2009.
Le Conseil scientifique, qui pilote la politique du gouvernement, sait donc qu'il faut se préparer mais rien ne s'organise en France, excepté à Marseille.
Février 2020 : Le gouvernement français envoie en Chine 17 tonnes de matériel médical et des masques (sic !) par l'armée de l'air qui, en contrepartie, …ramène le virus. Les militaires et civils ne sont pas confinés à leur retour et un foyer infectieux part de la base militaire de Creil.
Mars 2020 : Le 17 Mars un communiqué dans les grands média nous informe de l'inutilité des masques pour tous. La pénurie de masque pour les soignants n'empêche pas que des stocks de masque sont détruits jusqu'en Mars 2020.
La pression des soignants oblige le gouvernement à commander des masques ...pour Juin.
Masques pour les protéger des bactéries mais non des virus qu’aucun tissu ne peut arrêter.
Beaucoup de pays (Allemagne, Corée, Israël, Portugal, etc.) testent pour isoler et traiter
Pas la France, excepté à Marseille, sous la responsabilité de l'équipe du professeur Raoult, devenu ennemi public n°1 du Conseil Scientifique du gouvernement. Pas de test malgré la proposition d'aide des laboratoires vétérinaires, de ceux de ville et des dentistes. Aide refusée par le gouvernement malgré son aveu d'incapacité à faire face à la demande de test au niveau national.
Pas de masques et pas de tests non plus à cette époque
Egalement refus d'autoriser les tests en pharmacie et en cabinet médical.
Pas d'étude sérologique permettant de départager les immunisés des non immunisés.
Mais quelques tests se font... pour Albert de Monaco, les ministres de la culture et de la justice, le président du parti LR, des députés, le maire de Nice, etc.
Donc traitement de faveur pour les uns et abandon pour les autres.
Refus de soigner :
Refus fait aux médecins de ville de soigner les patients avec l'hydroxychloroquine utilisée par tous les autres pays et à Marseille. Molécule ayant également un effet préventif. Effet préventif découvert à Wuhan, gros foyer infectieux, où les malades qui prenaient déjà cette molécule pour leur affection (lupus par exemple) ont échappé à la contamination.
Les inquiets et les vrais malades sont invités à rester chez eux et à prendre du paracétamol dont la toxicité, même à doses thérapeutique, est reconnue et dont les effets secondaires tuent régulièrement des utilisateurs.
Le 27 Mars l'hydroxychloroquine est réservée aux mourants des hôpitaux
F. Chauvin, président de la Haute Autorité de Santé, signe l'avis qui la réserve aux cas hospitaliers, en phase avancée de la maladie et pour lesquels elle est devenue inutile, ce qu'il avouera lui-même, le 1er Avril 2020 au Canard Enchaîné.
En Mars, malgré les précautions alors imposées aux citoyens, une photo est prise à l'Elysée sur laquelle les 10 membres du Conseil Scientifique sont serrés les uns contre les autres, sans masque, comme s’ils ne croyaient pas eux-mêmes à la nécessité de précaution rabâchée quotidiennement aux citoyens ordinaires.
Les 'Experts' de la crise sanitaire
Experts et journalistes des chaînes TV vont entretenir quotidiennement un climat de peur sans jamais donner un conseil avisé de santé.
Qui sont les "experts" que le gouvernement a choisi d'écouter et que les chaînes d'info qui commentent la crise sanitaire, vont présenter à longueur de journées pendant des mois?
Le livre du Pr Perronne "Y a-t-il une erreur qu'ils n'ont pas commise ?" paru en Avril :
Revenus annuels qui vont de 17 521 pour le plus faible à 541 729 Euros, accordé au directeur du service d’infectiologie où sera localisé l’appel téléphonique de menaces faites au Pr. Raoult.
En particulier les laboratoires Gilead et Abbvie financent non seulement les membres du Conseil Scientifique du gouvernement mais aussi d’autres, comme Karine Lacombe, une scientifique autoproclamée experte, qui s'est beaucoup démenée sur les médias pour relayer les mensonges d'état.
L'industrie pharmaceutique finance aussi les grands journaux médicaux internationaux et les très riches "Sociétés Savantes", associations de médecins.
Le projet Discovery privilégié par le Conseil Scientifique, est porté par un groupe crée par le président, J-F Delfraissy, de ce même Conseil. (Conflit d’intérêts encore!)
Ce projet, en pleine crise, est jugé immoral par le Pr.Perronne car il prévoit de tirer au sort les patients qui vont recevoir le "bon traitement".
Les reproches faits au Pr Raoult :
Ces mêmes «experts» scientifiques ont reproché à Raoult, sur les médias, de soigner tous les malades sans laisser de côté, sans soins, un lot de malades qui servirait de témoin à l'efficacité du traitement utilisé comme si Raoult et son équipe de médecins étaient dans un laboratoire d’étude pharmacologique avec des cobayes consentants et non dans un hôpital avec des malades désireux seulement de guérir.
Les contradictions et incohérences permanentes des porte-paroles du gouvernement et des «experts» sanitaires, relayées abondamment par les grands médias, entretiennent systématiquement un climat de peur avec annonce chiffrée de morts, tous les jours, cela pour la première fois dans l’histoire des épidémies.
Des chiffres, des chiffres, toujours plus de chiffres…
Malgré l’incapacité avouée et organisée à réaliser des tests et l’impossibilité matérielle d’autopsier
quotidiennement des centaines de corps, les média nous ont communiqué tous les jours des chiffres Du fait de cette incapacité à tester et à autopsier il me semble raisonnable de douter de la fiabilité des chiffres annoncés.
La consultation des courbes INSEE, de létalité de ce virus, ne justifieront jamais l’affolement hystérique des populations.
Est-ce qu’un virus peut faire disparaître toutes les autres causes de mortalité ?
Nous saurons plus tard que 80% des morts affichés victimes de la Covid-19 avaient une espérance de vie de moins d’un an du fait d’autres causes de maladie.
Les chaînes TV ont annoncé la contamination des marins d’un navire militaire mais se garderont bien de signaler ensuite qu’il n’y eut aucun mort sur les 1046 marins contaminés.
Les conséquences du climat de peur :
Les corps humains ont 2 grands systèmes de défense, l'un contre les dangers extérieurs: l’axe hypothalamus/ hypophyse/ surrénales et l'autre contre les dangers internes: le système immunitaire. Ces 2 systèmes, qui consomment beaucoup d'énergie, ne peuvent pas fonctionner de manière correcte simultanément.
Petite métaphysique de la peur :
La peur met en branle, par le stress, le système prévu contre le danger extérieur, c’est à dire le danger qui apparaît le plus urgent, et inhibe alors le système immunitaire, prévu contre l'agression interne, devenue moins urgente, du fait du nouveau danger extérieur.
Que le danger extérieur soit réel ou non, les conséquences seront analogues; la simple imagination ou la crainte d’un danger peut créer un état de stress qui va mettre en alerte notre système de défense: hypothalamus/hypophyse/surrénales et donc inhiber le système immunitaire.
Nous sommes alors non seulement moins immunisés contre d’éventuels agents pathogènes mais notre capacité de réflexion "supérieure" est aussi inhibée pour privilégier les réflexes de survie qui sont des instincts de base et ne relèvent pas de la réflexion.
La panique peut tuer ...
Des expériences ont montré que la panique peut tuer. En tout cas la peur nous fragilise sur le plan interne et nous rend moins réfléchis et moins lucides.
Elle rend également plus soumis vis à vis de mesures mêmes absurdes car la peur amoindrit fortement le sens critique.
La peur, voire la panique pour certains, a incité la majorité de la population, à accepter docilement des décisions gouvernementales qui remettent pourtant en cause nos droits et libertés fondamentaux.
Ces conséquences physiologiques du climat de peur, soigneusement entretenu depuis des mois par les médias, ne peuvent pas être ignorés des biologistes, des conseillers scientifiques du gouvernements et des vrais médecins.
D’ailleurs le leitmotiv du médecin Raoult, pendant ce confinement de l’hiver 2020, était à peu près:«Je crains plus la panique que ce virus»
Alors pourquoi effrayer la population?
Quel but poursuivent réellement les conseillers scientifiques et le gouvernement?
Ce sont des questions que nous pouvons raisonnablement nous poser après ce confinement de l’hiver 2020.
(Texte rédigé suite au confinement de Mars/Avril 2020)
M.F. Tesson
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