«Les dessous de la crise sanitaire
Une Interview de M. Ph. DOUSTE-BLAZY, professeur de Cardiologie, ancien ministre, ancien maire de Lourdes
par Thibault Isabel, docteur ès lettres, philosophe et historien des civilisations
M. Philippe Douste-Blazy a participé au film Hold-Up puis s’est rétracté suite à la campagne de presse pour décrédibiliser ce film en l’associant à toutes les théories dites «complotistes». Il a parlé de ses raisons, en particulier le 16 novembre, indiquant qu’une de ces raisons était que le film mettait en cause Bill Gates « patron de Microsoft, avec qui j’ai travaillé dans l’association que j’ai fondé, l’UNICEF, [qui] profiterait de la pandémie pour gagner de l’argent. Ca, j’avoue que je n’en reviens toujours pas. » (Wikipedia). Dans le n° 2 de Front Populaire (pages 40-49), la revue de Michel Onfray, M. Philipe Douste-Blazy, accorde un entretien à Thibault Isabel, dont voici quelques extraits. Cette fois-ci, il ne s’en est pas rétracté.
A la question sur la non-homologation de l’hydroxychloroquine dans le traitement de la Covid-19 :
«Ce qui vient de se passer durant cette crise sanitaire est extrêmement choquant : tous les coups sont permis pour que les molécules les plus chères et qui n’ont pas encore prouvé leur efficacité soient reconnues. Et cela pour une seule raison: accroître la valeur boursière du groupe pharmaceutique qui les produit...»
«Le cas le plus incroyable ayant été le vaccin d’une compagnie pharmaceutique... La publication d’une étude suggérant l’innocuité d’un éventuel futur vaccin dont on ne connaît pas l’efficacité a suffit pour que la valeur boursière de la compagnie pharmaceutique augmente de 30 %. »
A la question sur la pression des laboratoires pharmaceutiques :
«Dans la mesure où le politique n’a rien fait pour mettre le secteur pharmaceutique à l’abri des enjeux purement économiques et financiers, il est évident que l’argent s’est infiltré dans le système.»
«Ils n’ont pas d’intérêt à ce que de vieux médicaments peu onéreux démontrent leur efficacité dans le traitement de nouvelles maladies.
«C’est un crime... (quand) des personnes malades pourraient être sauvées et qu’on les prive du médicament nécessaire...»
A la question sur la gouvernance mondiale :
«Le risque porté par la financiarisation de l’économie de marché est qu’elle finisse par broyer l’homme, qu’elle le pressure au point qu’il cesse d’exister.»
A la question sur l’OMS :
«Bill Gates donne... 25 % de ce budget. Trouvez-vous normal qu’une organisation privée puisse alimenter 25 % du budget de l’OMS avec tous les risques d’influence que cela comporte ?»
A la question sur le conseil scientifique du gouvernement français :
«Ce n’est pas au conseil scientifique de décider… le pouvoir décisionnaire ne devrait pas être laissé aux seuls fonctionnaires de santé du ministère des Affaires Sociales... tiraillé entre plusieurs directions contradictoires... Le président de la République doit prendre ses décisions sur la base d’une pluralité d’instances, pour que des formes de contre-pouvoirs puissent s’exercer.»
Mais, M. l'ex-ministre s'est désolidarisé du film Hold-up...
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