27.COVID-19 - Un médecin légiste parle des morts... par Silke Grabherr

Silke Grabherr

 Medecin légiste autrichienne. Directrice du Centre Universitaire Romand de Médecine Légale.

Elle a mis au point l’angiographie post mortem et est devenue  une sommité dans son domaine scientifique.

Il nous a semblé intéressant de donner la parole à un professeur de médecine légale qui aborde le sujet des  morts du coronavirus. Cela rassure de voir mettre chaque nombre annoncé à sa place.

Compte-rendu de visionnage

►Son livre: «La mort n’est que le début»

►Ses vidéos : « Quand les morts révèlent leurs secrets » : https://www.youtube.com/watch?v=0T8Q9WW0NFY&t=923s

►"On ne peut pas mourir du Covid, on meurt des complications qu’il amène" :

https://www.youtube.com/watch?v=QvNwMFMYhR0

C’est cette dernière qui est résumée dans le présent article.

 

Nota concernant les liens Internet :

Les liens internet sont fragiles et peuvent disparaître comme par magie, d’un instant à l’autre ; s'ils ne fonctionnent, pas vous les trouverez en utilisant quelques mots-clés dans le titre du document. Merci de me tenir au courant si un lien est mort.

 

 

 

Les causes du décès

 

Des causes du décès sont dans les vaisseaux sanguin : reperfuser un corps à autopsier, pour recréer sa circulation sanguine, permet de montrer où est le problème avec une  technique d’imagerie pour visualiser les fuites éventuelles avant la mort. Cette technique est maintenant  employée dans le monde, là où l’appareillage nécessaire est disponible.

 

Cette autopsie virtuelle avec reconstitution en 3D permet de  documenter les causes de mort et  la  digitalisation de blessures que l’on peut ainsi stocker puis ensuite comparer avec de nouveaux faits.

 

Définition de l’autopsie

 

L’autopsie, c’est faire parler les morts, les examiner jusqu’à trouver la ou les causes du  décès. Cela ressemble à une enquête de détective. Silke Grabherr a d’ailleurs hésité entre l’école de Police et la médecine légale

 

Elle signale que les séries TV diffusent de fausses infos sur les possibilités du médecin légiste et  de l’autopsie ; des techniques fantaisistes sans réalité scientifique sont montrées par le cinéma.

 

En médecine légale, la Suisse est en avance sur les USA.

 

Elle  travaille avec la France qui est en train d’acquérir le matériel et de restructurer sa  médecine  légale, du moins cherche-t-elle les crédits pour y parvenir.

 

Les Pays ou l’enterrement n’est pas autorisé si les causes de la mort son inconnues comme la France, la Suisse et d’autres font des autopsies fréquentes. Les progrès vont plus vite dans les pays qui font des  autopsies fréquentes.

 

Le nerf de la guerre toujours

 

Les problèmes rencontrés ne sont pas scientifiques, mais sont des manques d’investissement et surtout d’investissement en personnel compétent. Le premier médecin à voir les morts doit être bien formé pour déclarer si la mort est suspecte ou naturelle.

 

Silke Grabherr a entendu beaucoup de fausses informations sur la mort, sur les causes de la mort : par exemple l’arrêt cardiaque ne veut rien dire, la vie se termine toujours ainsi. Ce qui est intéressant, c’est  « mais pourquoi ce arrêt cardiaque est survenu ? »

 

La vieillesse est un facteur de risque, mais n’est pas une cause de décès

 

Il est impossible du mourir du COVID-19

 

La crise liée au  Covid-19 a manqué d’autopsies. Les causes de décès déclarées pendant cette crise sont fausses à 70% .

 

Elle affirme qu’il est impossible de mourir du coronavirus, on peut  seulement mourir des complications dues à la covid-19

 

Mort de la Covid-19 ne veut rien dire

Plusieurs causes sont  possibles, toutes dues à plusieurs facteurs dont les comorbidités  des malades décédés. Il faut comprendre quels facteurs sont intervenus pour établir un réel diagnostic.