02 janvier 2021

20.Que penser des vaccins contre le coronavirus ? - Christian VELOT, au 03.01.21 déjà...

Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN)

 

https://criigen.org/covid-19-les-technologies-vaccinales-a-la-loupe-video/

 

Vidéo de Christian VELOT[1], généticien moléculaire, Université de Paris-Saclay, président du  conseil scientifique du CRIIGEN.

 

Compte-rendu

 

 

D’abord, un petit avertissement

 

Ch. Vélot  avertit que son propos n’est pas destiné à alimenter une polémique entre pro ou anti-vaccin car il a constaté qu’actuellement la moindre critique concernant un ou des vaccins suscite l’étiquetage anti-vaccin, ce qu’il se défend d’être.

Il veut donner une analyse objective des vaccins, de leurs risques potentiels et appeler à la prudence.

 

Prudence, dit-il, car un vaccin n’est pas un médicament destiné à des malades prêts à accepter des effets secondaires si la balance bénéfices/ risques leur est favorable.

Un vaccin est destiné à des personnes en bonne santé pour lesquelles l’exigence de sécurité doit être supérieure à celle des médicaments.

 

Puis, les nécessaires explications

 

Il explique ce que sont un virus simple (ou nu)  et un virus enveloppé  comme le SRAS-Cov2 responsable de la Covid-19, leur composition et leur technique d’infestation des cellules. Le SRAS-Cov2 est composé d’une capside (coque) contenant le matériel génétique du virus, c’est-à-dire son ARN, capside enveloppée d’une bi-couche de graisse contenant, enchâssées, des protéines de surface («spike» pour ce virus) qui permettent l’ancrage du virus aux cellules.

 

Il explique les phénomènes de transcriptase et de traduction qui permettent la conversion du matériel génétique des virus en protéines virales  capables d’infecter les cellules humaines. Le virus détourne à son profit la machinerie de la cellule vivante qui va fabriquer les protéines infectantes, que le virus seul ne peut pas fabriquer.

 

Quels sont les différents types de vaccins ?

 

Il décrit les différents types de vaccin et en particulier ceux de dernières génération.

 

Les vaccins traditionnels sont destinés à stimuler le système immunitaire ou à le préparer contre une éventuelle agression par des virus ou des bactéries en lui faisant produire des anticorps capables de neutraliser des agents infectieux.

 

Ces vaccins étaient inactivés ou atténués: le virus entier était injecté mais soit rendu inactif (par du formol ou l’irradiation), soit vivant et atténué. Le vaccin inactivé est moins immunisant, il doit être renouvelé, et contient des adjuvants toxiques pour potentialiser son effet. Le vaccin atténué est plus immunisant mais plus risqué, en particulier sur des organismes immunodéprimés ou pour des femmes enceintes.

 

Les vaccin à protéine recombinante. Plus moderne : le vaccin à protéine recombinante comme celui de l’hépatite B, adopte une autre technique. C’est seulement la protéine de surface du virus enveloppé qui est injectée. Dans le matériel génétique du virus on a recherché dans le matériel génétique du virus le secret de fabrication de la protéine de surface pour la  faire reproduire par des cellules vivantes.

 

Les vaccins de la dernière génération.

 

La dernière génération : le vaccin génétique à ARN et le vaccin génétique à ADN, pas encore expérimentés. Donc pas de recul sur leurs effets secondaires, pas plus que sur leur efficacité. Dans celui à ARN on injecte le gêne du virus qui détient le secret de fabrication de la protéine de surface «spike» afin que les cellules humaines du vacciné  fabriquent et décodent le matériel génétique du virus en cause. Actuellement Pfizer (USA) et BioNtech (Allemagne) mettent sur le marché ce type de vaccin.

 

Le vaccin à ADN a pour vecteur viral un adénovirus utilisé pour ses propriétés naturelles à injecter son matériel génétique. Un adénovirus, qui donne des états grippaux, est désarmé en éliminant une partie de son matériel génétique qui est ensuite remplacé par le matériel génétique du SRAS-Cov2, dans le cas des vaccins Spoutnick (Russie) et AstrasZeneka. 

 

Ce qui donne du matériel génétique hybride qui va induire des virus recombinants, des virus à ADN capables, par transcriptase inverse, de redonner des virus à ARN.

 

En fait, la copie des adénovirus et des virus à ARN peut délivrer de l’ADN recombinant avec des risques d’insertion dans notre propre ADN humain.

 

Christian Vélot signale des expériences malheureuses déjà arrivées lors d’essais cliniques de thérapies géniques destinées à apporter des gênes réparateurs dans les chromosomes d’enfants malades. Il y a donc déjà des expériences d’immuno-toxicité, de réponses inflammatoires et de mortalité pour des patients d’essais cliniques de thérapies géniques.

 

Mais, maintenant, il s’agit de vaccins pour des gens non malades à qui on va faire courir des risques :

- d’insertion, et les scientifiques son incapables de maîtriser l’endroit où va s’insérer l’ADN. Par exemple, l’ADN réparateur de thérapies géniques, en s’insérant sur des oncogènes parfois (20% des essais) a provoqué cancer,  leucémie d’enfant.

- d’immuno-toxicité (maladies auto-immunes)

- de recombinaison virale : le virus du vaccin peut s’associer avec un autre virus hébergé par les cellules du  vacciné pour donner un autre virus peut-être plus virulent et nouveau pour lequel il n’y aura peut-être pas de traitement. Exemple de virus recombinant : le H1N1, virus triple recombinant des grippes aviaire, porcine et humaine.

 

En l’état des connaissances scientifiques «il est impossible de prévoir dans quel sens ça va partir

 

Les vaccins à ARN et ADN peuvent déclencher des réactions immunitaires  imprévues et non désirées.

 

Même si le risque au niveau individuel représentait  un faible pourcentage, les conséquences à l’échelle mondiale seraient énormes. Et il est impossible de tester sur un effectif suffisant pour en apprécier les risques mondiaux. Les Chinois ont peut-être fabriqué trop vite leur vaccin mais au moins ils se contentent d’une technique déjà utilisée.

 

Cette technique vaccinale nouvelle, à OGM, sans recul aucun, nous expose à d’énormes surprises car il y a addition de l’imprévisibilité du virus SRAS-Cov2 et l’imprévisibilité de la technique vaccinale génétique nouvelle. La compétition actuelle entre laboratoires est indécente car faite dans de mauvaises conditions, dans une urgence financière et non sanitaire.

 

Le remède risque d’être pire que le mal alors qu’il serait indispensable de mettre en avant la sécurité.

 

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Un commentaire tiré de la Lettre de «Libre Consentement Eclairé» 31 Décembre 2020

Les autorités de santé obligent les centres d’injections, du ‘pseudo-vaccin’ à ARN messager tiers, d’avoir sous la main de l’épinéphrine à injecter en urgence en cas de chocs anaphylactiques (ce qui est arrivé à plusieurs reprises).

Les laboratoires pharmaceutiques sont protégés et ils ne pourront pas être judiciairement poursuivis (demandez-vous pourquoi).

 



[1] Enseignant-chercheur du Service Public, Christian VÉLOT déclare n’avoir aucun conflit d’intérêt.


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