«Le soft power mondial de George Soros[1][2]»
par Vincent Barbé et Olivier Laurent, anciens officiers du renseignement, experts en sûreté, géopolitique et guerre de l’information.
Vincent Barbé et Olivier Laurent sont professeurs à l’Ecole de guerre économique et dirigeants de la société Adytum Security. Ils sont coauteurs de l’ouvrage «Les réseaux Soros à la conquête de l’Afrique» (VA Press, 2017)
Introduction
Parmi les philanthropes inquiétants qui utilisent leur fortune pour façonner le monde à leur idée, George Soros présente une spécificité, celle de s’attacher à corrompre les idéalistes de gauche et les idéaux des ONG censées faire progresser les mœurs et les usages dans le monde.
Ses accointances avec le monde de la finance, son désir affiché d'une société mondiale à travers sa fondation (Open Society Foundation), sa volonté de façonner les opinions publiques par le financement de médias, sa pression politique sur des états par l’intermédiaire d’activistes qu’il finance, en font un bon représentant de ces milliardaires qui s'inventent une destinée messianique, se prennent pour les futurs maîtres du monde et font tout pour neutraliser, boycotter les états et s’assurer à terme une gouvernance mondiale.
«S’il est un homme qui incarne... la connivence de l’État profond, nous assurent les auteurs de cet article, de la gouvernance mondiale et des grands intérêts financiers, c’est bien George Soros. Milliardaire américain d’origine hongroise, il a fait fortune en spéculant sur les devises et les actions, provoquant notamment une grave crise monétaire au Royaume Uni...Ce financier sans scrupule n’en est pas moins un ‘philanthrope’ qui investit des sommes colossales pour ...l’ouverture tous azimuts des frontières, la libération des mœurs, la primauté des droits individuels sur les droits collectifs, etc.»
Georges Soros, est-il vraiment un philanthrope[3] bienveillant ?
«Il met sa fortune au service d’un idéal de société tout en s’enrichissant au prix des contradictions entre ce qu’il promeut et ce qu’il fait. Son rêve: une société mondiale régie selon les principe de l’Open Society», de Karl Popper...dont la mise en place nécessite:
►L’affaiblissement de l’État-nation en le privant de pans entiers de sa souveraineté.
►L’instauration de sociétés multiculturelles et communautaires.»
Sa fondation : L’Open Society Foundation (OSF) est chargée «d’orienter les opinions publiques et l’environnement politique dans un sens conforme à ses opinions et favorable à ses intérêts»
A cette fin «il recourt à 4 leviers principaux: les médias comme vecteurs d’opinion, les mouvements citoyens comme support d’action, les ONG comme catalyseurs du changement et les institutions supranationales pour exercer une influence normative sur les gouvernements.»
Le rôle dévolu aux médias, au cinquième pouvoir
Pour façonner l’opinion et discréditer ses adversaires «les médias constituent un pilier fondamental de l’arsenal Soros.» Dans sa lutte contre la souveraineté des peuples et sous couvert de liberté de la presse, son MDIF (Media Development Investment Fund) est « intervenu auprès de 120 médias dans plus de 40 pays, il reflète l’ambivalence du discours ‘sorosien’...et subventionne dans les faits des organisations...clairement partisanes.»
Il finance des plateformes de journalistes dont les enquêtes sont partiales comme celles des ‘Panama Papers’ et ‘Paradises Papers’ qui visent les uns (Russie, Afrique, Arabie) mais occultent les autres et en particuliers «occultaient les activités de fraude fiscale ou de blanchiment menées par de grandes sociétés occidentales ou de dignitaires occidentaux.»
Une stratégie originale
Soros utilise les mouvements citoyens. L’OSF forme et finance des activistes recrutés parmi la jeunesse. Il finance «des organisations de minorités sexuelles (LGBT), des musulmans (particulièrement en Europe), des Afro-Américains aux USA, les Roms en Europe.L’objectif est de disposer le moment venu de relais, en grande partie communautaire, pour… des actions locales ...relayées par les médias et les ONG financées par Soros. Ainsi de nombreuses ONG soutenues par Soros servent ses objectifs : déstabiliser le régime en place pour le faire tomber… ou le contraindre à des concessions...»
«Les ONG lui permettent aussi bien d’orienter l’opinion publique que d’exercer des pressions sur des cibles politiques et économiques...Cela offre à l’homme d’affaires un pouvoir d’influence considérable sans qu’il apparaisse au premier plan.» Soros et son fils «contrôlent l’action des ces organisations officiellement indépendantes et les orientent dans le sens souhaité.»
Le rôle dévolu aux ONG
Les auteurs énumèrent les ONG qui, à travers des défenses légitimes de droits essentiels, participent aux visées de Soros. En France des organisations comme l’ENAR (contre l’islamophobie et protection des migrants) le CCIF (organisation islamiste idéologique) le CRAN (organisation racialiste), le Comité justice et libertés présidé par l’islamiste Yasser Louati, ont des façades légitimes par leur lutte contre le racisme et les discriminations sont soutenues par l’OSF.
D’après les auteurs de l’article, elles visent à déstabiliser les institutions françaises et le véritable objectif de ce partenariat serait «d’orienter la législation européenne dans le sens...» voulu par George Soros. C’est lui également qui «a financé à hauteur de 80.000 dollars l’association Alliance citoyenne qui a organisé une sortie de femmes vêtues de burkinis dans une piscine municipale de Grenoble en juin 2019.»
Le plus grand donateur privé au monde…
«L’OSF est le plus grand donateur privé au monde pour les ONG et associations oeuvrant pour la défense des droits de l’homme, de la justice et de la démocratie… La plupart de ces ONG ont une façade très respectable et une posture morale qui les rendent difficilement attaquables dans des sociétés gouvernées par la bien-pensance et le ‘politiquement-correct’. Elles constituent un vecteur d’influence redoutable pour G. Soros, qui le moment venu les instrumentalise pour remplir ses objectifs politiques, économiques ou financiers.»
Les institutions supranationales sont les autres outils de coercition et d’influence de Soros. «Depuis plusieurs décennies G. Soros promeut, avec un certain succès, la mise en place d’instances supranationales ayant pour vocation de supplanter les autorités nationales en les influençant ou en les contraignant.»
«De manière plus large l’OSF exerce une intense activité de lobbying auprès des instances européennes... L’influence normative de l’OSF ne s’arrête pas là, puisque celle-ci cherche à intervenir sur le plan national dans le cadre de l’Open Society Justice Initiative (OSJI) … qui soutient l’ADM (Action Droit des Musulmans).»
Mais que veut exactement donc Georges Soros ???
G. Soros, affirment Vincent Barbé et Olivier Laurent, a un nouveau grand projet. «Il l’a dévoilé le 23 janvier 2020, lors d’un dîner qu’il donne annuellement en marge du Forum économique de Davos...il a décidé de créer l’Open Society University Network (OSUN)»...pour lutter contre le nationalisme et le protectionnisme économique... et contre les dictateurs en ciblant les USA, la Russie et la Chine.
Soros veut la disparitions des dictateurs actuels mais c’est pour mettre à la place une ploutocratie dans laquelle des hommes autoproclamés gouverneurs tireront les ficelles, en coulisses, de marionnettes se croyant en démocratie. Est-ce vraiment un progrès ?
Réfléchissons à comment pouvons nous abriter de la corruption par l’argent nos idéaux de justice et de défense des droits de l’homme au lieu de nous laisser entraîner à un sentimentalisme aveugle qui nous fait donner argent et donc pouvoir à des ONG opaques sur lesquelles nous n’avons aucun réel contrôle.
Ni l’Europe, ni la mondialisation ne sont en elles-mêmes des problèmes, elles le sont devenues à cause d’une élite richissime qui a corrompue nos élus, à cause de ces soi-disant philanthropes, façon George Soros ou Bill Gates qui se prennent pour les maîtres du monde et veulent développer leur système d’exploitation de l’humanité.
[1] George Soros, né György Schwartz le 12 août 1930 à Budapest, ou György Soros, est un financier milliardaire américain d'origine hongroise. Il devient célèbre pour ses activités de spéculation sur les devises, notamment contre la livre sterling en 1992, et les actions, qui ont marqué l'histoire des bourses de valeurs et ont causé des crises économiques, puis par ses activités de philanthropie et de lobbying politique. George Soros est actuellement président de Soros Fund Management, basé à New York, qui gère en 2012, 25 milliards de dollars pour lui, sa famille et ses fondations. Il a fondé l'Open Society Institute, devenu en 2010 Open Society Foundations, dont il est le président. (d’après Wikipedia)
[2] Dans « Front populaire» n° 2 de l’automne 2020, sur l’Etat profond, pages 78 à 85
[3] On définit usuellement un philanthrope comme une personne qui aime l'humanité (opposé à misanthrope), une personne généreuse et désintéressée… C’est ainsi que se présentent les personnes comme Georges Soros ou Nill Gates, mais…
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