03 février 2021

34.Parlons chiffres - II - La "surmortalité"

 

Grippe ou Covid, qui est vraiment le plus mortel ?


 
Surmortalité, vous avez dit surmortalité ?

 


« Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture un peu, on leur fait dire n’importe quoi »

(Gustave Flaubert)


 

Vidéo Récente  (2021) de «DECODER L’ECO» (actualité économique et politique)

Résumé

 


Résumé des propos d’un jeune économiste français sur une chaîne «alternative»[1] qui décrypte l’actualité économique et politique. Dans des vidéos, l’économiste parle des chiffres et analyse la manipulation de ceux-ci par les autorités (scientifiques et gouvernementales) pour effrayer la population. Par exemple, à propos des chiffres de la mortalité, annoncée constamment comme le fléau des fléaux …et qui viendrait à bout de nos aînés. Or, non. La surmortalité enregistrée dans les pays les plus mal lotis (France, Italie, Espagne, Belgique…) est-elle réelle ou une pure invention médiatique ? Cet économiste a fait des recherches qui nous apportent la réponse

 

Globalement  il  est constaté dans les chiffres de l’INSEE[2] une légère surmortalité pour les plus âgés (plus de 65 ans) en termes de chiffres absolus. Pour les moins de 65 ans pas de hausse de la mortalité. Les décès supplémentaires proviennent  de la pyramide des âges. L’épidémie de  l’hiver 2020 est bien moins mortelle que l’épidémie de grippe de 2017.

 

La courbe INSEE, une courbe ‘politique’ en fin de compte

 

Le graphique INSEE qui exclue janvier et février 2020 et s’arrête aux années avec épidémie de  grippe  modérée, hiver 2018/2019, est,  plus politique que scientifique. Des références exclusivement prises par rapport à l’année 2019 c’est un choix plus politique que scientifique car l’hiver 2019 a été particulièrement clément, la grippe de 2019 a été moins forte que celles des années précédentes.

 

L’autre graphique INSEE avec tous les mois et plus d’années en comparaison est une meilleure synthèse. La grippe de l’hiver 2015, malgré la grande couverture vaccinale,  a été sévère et plus mortelle que le Covid-19,  sans générer la panique mondiale. Si on compare les chiffres de 2020 à ceux d’une autre grippe forte plus proche, celle de 2017 par exemple, on s’aperçoit que 2020 n’est pas du tout une année de record et qu’il n’y avait pas de quoi paniquer.

 

INSEE 2020 vs INSEE 2017 – Pyramides des âges

 

Si on compare les chiffres INSEE de 2020 avec ceux de 2017, année d’une forte grippe hivernale, on remarque :

 

En 2017 :  65 jours d’épidémie (assez méchante) du 16/12/17 au 18/02/17

Covid-19 du 1/03/20 au 04/05/20 : pic de 2017 un peu moins haut mais plus étalé car épidémie plus longue en durée.

 

Au final 132.275 morts 2017 et 134 025 décès en 2020 en France : hausse de 1,3% de décès pour le Covid.

 

Mais il faut comparer le paysage français de 2017 à celui de 2020 et  regarder s’il y a  plus de jeunes ou plus de vieux

 


Sur INSEE, pyramides des âges de 2017 et 2020 :

 

Total 64.639.133 personnes au 01/01/2017 et 64 897 954 personnes en 2020. Augmentation donc de 0,4% de personnes entre les 01 Janvier 2017 et le 01/01/2020. Il reste 0,9% de décès non expliqués.

 

Mais qui sont ces Français de plus en 2020 ?

 

Sur les courbes de 2017 et 2020 des hommes et des femmes, on voit  2 petits bourrelets dans la courbe de l’INSEE qui montrent que les générations des baby-boomers, les personnes nées entre 1947 et 1970,  qui ont entre 42 et 74 ans en 2017 et  45/77 ans en 2020, sont plus nombreux que ceux nés avant et pendant la 2ème guerre mondiale, plus nombreux que ceux nés en 1946. En l’espace d’une année, entre les naissances de 1946 et celles de 1947, les pourcentages de personnes âgées sont très différents.

 

On a vu qu’avant 65 ans il y a peu de mortalité liée au Covid-19 (liée au et non pas dû au[3]) et que la mortalité augmente après 65 ans

 

En France :

►01/01/2017 11.853.674 personnes de plus de 65 ans

►01/01/2020 12.680.187 personnes de plus de 65 ans

►soit, 826.513 personnes de 65 ans en plus, c’est-à-dire 7% de plus en 3 ans (dû au vieillissement des baby-boomers)

 

Gain de plus de 800.000 personnes de plus de 65 ans et perte de plus de 550.000 jeunes car les baby-boomers vieillissent et les Français font moins d’enfants qui ne sont pas assez nombreux pour remplacer les aînés décédés.

 

Si on ramène les chiffres donnés dans l’absolu aux chiffres en pourcentage, l’impression n’est plus du tout la même.

 

La surmortalité de 2020 ne concerne que la tranche d’âge en augmentation.

 

Pour comparer les décès de la grippe de 2017 avec les décès liés au Covid de 2020, il faut regarder âge par âge car la population âgée de 2020 n’est plus celle de 2017

 

Pour comparer grippe de 2017 et covid-19 de 2020,  prenons le nombre de décès en France âge par âge pour 65 jours de chaque épidémie et divisons ce nombre âge par âge par le nombre de personnes de chaque âge pour obtenir le taux de mortalité de l’épidémie par âge en 2017 et 2020.

 

Graphique des taux de mortalité par âge pendant les 65 jours d’épidémie pour 2017 et 2020 :

mortalité proche de 0 pour les jeunes, les moins de 65 ans. Dans les 2 années les courbes sont les mêmes jusqu’à 80 ans mais pour les plus de 80 ans l’épidémie de grippe de 2017 a été plus mortelle que la covid-19.

 

La seule raison pour laquelle il y a plus de décès en 2020 qu’en 2017 c’est qu’en 2020 il y a beaucoup plus de personnes de plus de 65 ans

 

Si on applique les chiffres de 2020 à la période de 2017, c’est-à-dire si la grippe de 2017 avait eu lieu sur la population française de 2020, plus vieille,  la grippe de 2017 sur la population de 2020 aurait fait plus de morts que le Covid-19.

 

Finalement la grippe version 2017 aurait fait 8500 décès de plus que le Covid-19 si elle était survenue l’hiver dernier.

 

En 2017, année de forte grippe : 1700 personnes de plus de 74 ans sont décédées tous les jours tout l’hiver sans que personne ne s’en émeuve et sans que personne ne demande un test pour savoir s’ils étaient morts de la grippe.

 

En Mars 2020 une surmortalité pour les plus de 74 ans : 2000 décès par jours soit 300 de plus qu’en 2017. Pour 300 décès de plus on est passé de rien en 2017 à des mesures insensées en 2020[4]

Pour la Toussaint 2020 : cas classique de mortalité hivernale. Pas de surmortalité, la seule différence : plus tôt que d’habitude.

En Mars : plus tard, en Novembre : plus tôt. C’est la nouveauté de 2020. Et c’est ce qui pourrait faire douter aussi de l’origine du virus ( animal… ou  erreur de protocole sanitaire d’un labo …?)

 

La mortalité est en augmentation chaque année à cause du vieillissement de la population française. Plus il y a de vieux plus les épidémies sont mortelles quelque soit la virulence des virus. Les grippes dans les EHPAD provoquent chaque année des hécatombes.

Seuls les plus de 74 ans ont une surmortalité en 2020 et seulement en Mars/Avril en plein confinement

 

Rien d’exceptionnel en termes de mortalité en 2020 sur la population française.

 

Et sachant qu’il y a eu refus de soins de la population en 2020[5],  le SRAS-Cov2 (ou virus du COVID-19) n’a rien eu de particulièrement virulent. D’après de nombreux avis médicaux indépendants une grande partie des complications, et donc une partie des morts, auraient été évitées si les malades avaient été soignés à temps.

 

Les chiffres de l’INSEE et les cartes établies pour visualiser l’épidémie en France, où les mêmes mesures ont été appliquées partout,  montrent la complète inefficacité de ces mesures car les résultats entre l’Ouest et l’Est de la France, par exemple, sont très différents. La bordure Ouest a échappé à l’épidémie. Les  départements les plus touchés ont  pourtant  respecté les mêmes mesures que les départements non touchés.

 

Alors pourquoi maintenir et répéter des mesures inefficaces, sans justification sanitaire pas plus  scientifique que pratique ?

 

Pourquoi continuer à effrayer la population avec des chiffres mensongers rabâchés quotidiennement ?

 

Quelles sont les motivations inavouées... ?

 

 



[1] Force nous est de constater que les chaînes officielles ne publient les chiffres des organismes officiels, tel le très sérieux INSEE.

[2] INSEE. Pour mémoire, Institut National de la Statistique et des Etudes ECONOMIQUES. C’est un organisme officiel. Qu’on se le dise !

[3] La nuance est importante : dans les chiffres officiels au a tendance à dire que les morts le sont du, alors, qu’en fait, ils sont morts avec le Covid, la plupart du temps de maladies non connues, puisque peu d’autopsies ont été pratiquées. Lire à ce sujet mon article « COVID-19 – Un médecin légiste parle des morts » (dans mon blog)

[4] Mesures (restrictions, jauges, confinements couvre-feux…) dont l’efficacité n’a pas été prouvé.

[5] Lire dans mon blog à ce sujet mon article « Comme une suite à Hold-up. Mal traités… »

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