03 mars 2021

41.Les Youngs Leaders, les paladins des milliardaires

 

Les Young Leaders[1]


De jeunes leaders pour couvrir tous les terrains

 

Résumé

 

 

Informations glanées dans divers articles (liste à la fin) du Monde Diplomatique, des «ECHOS.fr»,  de «Sinemensuel (article de D. Ramasseul, 2016)», de RéseauInternational (article d’Anna Ky), et du site « carrefouruncombatpourlaliberté.fr»

 

En France, nous sommes des privilégiés…


 En France il existe deux clubs discrets (Le Siècle[2] et la FAF[3]) des plus influents auxquels appartiennent nos élites, dirigeants de tout poil et de tout bord, responsables politiques et énarques de gauche et de droite,  hommes d’affaires, entrepreneurs, banquiers, patrons de presse, journalistes, syndicalistes, artistes, magistrats, militaires, etc.  Bref le gratin, surtout parisien, qui nous gouverne.

 

L’apparente, mais tout juste apparente, opposition droite / gauche des partis français s’y dissout dans une collusion totale de tous les responsables politiques et médiatiques. Ces élites sont françaises par naissance mais américaines par philosophie politique et ont adopté les comportement et ambitions des élites américaines.

 

Elite ou caste ?

 

Nos élites gouvernementales pro-américaines sont formées dans une fondation privée depuis 1981 : la French-American Foundation (FAF) qui organise des séminaires de 2 ans pendant lesquels les français de moins de 40 ans, choisis pour leur potentiel d’accès à un poste à responsabilité vont fréquenter les élites américaines de la même classe d’âge. Ils s’y imbibent de conceptions politiques et managériales à l’américaine et s’y persuadent des bienfaits de la mondialisation à l’anglo-saxonne. Ce programme de formation fabrique les « Young Leaders »

 

Des centaines de personnalités françaises faisant de brillants carrière, de décideurs dans divers domaines, de PDG (AXA, AREVA, Air-France,…), d’hommes politiques PS ou UMP (actuellement LR), la plupart des inspecteurs des finances  sont des Young Leaders.

 

Parmi les plus connus[4] : F. Hollande, N. Sarkozy, E. Macron, A. Juppé, F. Fillon, S. Moscovici, D. Strauss-Kahn, J-C. Trichet, J. Attali, N. Kosciusko-Morizet, A. Minc, L. Wauquiez, L. Joffrin, V. Pécresse, F. Pellerin, N. Vallaud-Belkacem, Marisol Touraine, A. Montebourg, N. Dupont-Aignan, etc.

 

Depuis 2001 à la FAF, la défense de la souveraineté de Nicolas Dupont-Aignan[5] est un leurre. Sa mission est d’«accompagner le mouvement de retour à la souveraineté pour mieux l’étouffer par la suite»[6].

 

Ces journalistes qui « content »…

 

De nombreux journalistes apparaissent dans la liste, comme C. Okrent, J-M. Colombani (Le Monde) J. Clément (Arte), E. Chain,  etc. Les journalistes qui orientent l’opinion et qui ne sont pas sur cette liste sont souvent  sur d’autres listes, notamment celle du Siècle, comme A. Chabot, D. Pujadas, M. Field, etc.).

 

On retrouve presque tous les noms de nos hommes politiques et depuis 1981 tous les présidents de la France, excepté Jacques Chirac[7], beaucoup de premiers ministres et une flopée de ministres.

 

Cette « secte » politique des Young Leaders est sponsorisée, entre autres, par la banque franco-américaine Lazard. Son directeur, le socialiste M. Pigasse[8] (Les Inrockuptibles et Radio Nova) ouvre des comptes protégés en Suisse à ces jeunes leaders (par la « Lazard Frères Gestion» de Genève)[9].

 

Un axe Paris – New-York et retour

 

La FAF est à cheval sur Paris et New-York. Elle est une filiale du Council on Foreign Relations (CFR) américain. Elle a été fondée en 1976 par 3 membres du CFR et sa version française par les présidents Ford et Giscard d’Estaing, pour guider les jeunes dirigeants français.

 

Le CFR est un club de réflexion ou un laboratoire d’idées, un « think tank », qui a pour but officiel d’analyser la situation politique et la politique  étrangère américaine. On y retrouve les noms de D. Rockfeller, ancien président du CFR et fondateur de la Trilatérale, le nom du patron du groupe Carlyle, d’A-E Sellière, ancien président du patronat français et européen et président du groupe de Wendel, etc. Le programme 2008-2013 du CFR est connu sous le nom français de «Nouvel Ordre Mondial».  ("International Institutions and Global Governance, World Order in the 21st Century").

 

Parmi les noms de la liste des Young Leaders, certains se retrouvent également sur la liste d’appartenance au Bilderberg[10], tels Jospin, Valls, E. de Rotschild, etc.

 

La FAF et ses émules

 

La FAF a fait à son tour des émules dont la France-China Foundation (FCF) crée en 2012, réplique de la FAF, officiellement pour encourager le dialogue entre la France et la Chine, avec des séminaires de Young Leaders. Parmi les derniers lauréats de cette fondation: Edouard Philipe puis Olivier Véran.

 

Le présent ne fait que commencer…

 

La boucle est refermée : nous comprenons de mieux en mieux pourquoi un président E. Macron, élu «Young Leader» par une filiale du Council on Foreign Relations et son acolyte O. Veran, élu du FCF maintiennent leur gestion « sanitaire » de la situation actuelle ; nous comprenons de mieux en mieux leur volonté de casser l’ancien monde pour repartir d’un chaos vers ce nouveau monde (ce fameux Nouvel Ordre Mondial) imaginé par des milliardaires pour des milliardaire, à leur plus grand profit.

 

Milliardaires (dont Bill Gates, qui finance à lui tout seule un quart de l’Organisation Mondiale de la Santé[11]) qui venaient de superviser une répétition générale de gestion de pandémie en Octobre 2018 aux USA. Des vaccins contre le coronavirus étaient prêts 18 mois avant l’arrivée du coron-virus et même l’augmentation de production du flaconnage pour vaccin avait été prévue[12]. Quelle coïncidence n’est-ce pas ?! Ou bien nous avons à faire à des prophètes, les prophètes du nouveau monde technologique et de la nouvelle religion transhumaniste inaugurée par une campagne mondiale d’injections d’OGM en guise de vaccin !

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

P.S.

Liste des sites consultés :

https://www.sinemensuel.com/societe/la-fabrique-des-elites-pro-americaines/

https://www.revolutionpermanente.fr/La-French-American-Foundation-cette-usine-a-dirigeants-capitalistes 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Nicolas_Dupont-Aignan

https://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/QUATREPOINT/56762

https://mouvement-monnaie-juste.blog4ever.com/la-french-american-foundation-et-son-programme-young-leaders

 https://www.lopinion.fr/edition/politique/republique-en-marche-spectre-d-majorite-godillot-136730 

https://www.lopinion.fr/edition/politique/jeunes-leaders-d-en-marche-young-leaders-136927 (sans oublier la vidéo sur les vaccins)

http://archives.lesechos.fr/archives/2012/Enjeux/00294-033-ENJ.htm

https://twitter.com/bloginfo/status/1318202907632766978

 

 

 

 



[1] Au hasard des chroniques, voici les différents noms qu’on leur donne : « La fabrique des puissants » ; « Mme Irma du politique » ; « Mini-Bilderberg » ; « la colo des décideurs » ; « La France sous influence » : « Des missionnaires aux mercenaires » ; « Usine à dirigeants »

[2] Cf. Mon article sur ce cercle très sélet : n° 12 dans le blog

[3] FAF, acronyme pour la French-American Foundation

[4] Liste complète d’après Wikipedia (date d’admission entre parenthèse) : Henri de Castries (1994, président du directoire du groupe Axa). Emmanuel Chain (1999, journaliste). Jérôme Clément (1982, président d’ARTE). Laurent Cohen-Tanugi (1996, ancien vice-président de Sanofi-Synthélabo). Annick Cojean (2000, journaliste au Monde). Jean-Marie Colombani (1983, fondateur de Slate et ancien directeur du Monde). Matthieu Croissandeau (2002, rédacteur en chef adjoint du Nouvel Observateur). Nicolas Dupont-Aignan (2001, Président de Debout la France). Matthias Fekl (2013, ministre de l'intérieur en 2017). Jean-Louis Gergorin (1994). Nicolas Gaume (1999, PDG de Mimesis Republic et président du Syndicat national du jeu vidéo).Bernard Guetta (1981, journaliste à France Inter). François Hollande (1996, président de la République française). Stéphane Israël (2012, directeur de cabinet d'Arnaud Montebourg puis PDG d'Arianespace). Erik Izraelewicz (1994, directeur du Monde). Jean-Marc Jancovici (2002, ingénieur consultant pour l'ADEME, vulgarisateur dans les médias des questions énergétiques).Jean-Noël Jeanneney (1983, président de la Bibliothèque nationale de France). Laurent Joffrin (1994, PDG de Libération). Alain Juppé (1981, ancien Premier ministre, ancien député, ancien maire de Bordeaux). Sylvie Kauffmann (1998, journaliste au Monde). Yves de Kerdrel (2005, éditorialiste au Figaro). Nathalie Kosciusko-Morizet (2005, ancien ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement). Pierre Kosciusko-Morizet (2009, PDG de PriceMinister). Marie Lajus (2006, préfète déléguée pour l'égalité des chances). Anne Lauvergeon (1996, ancienne présidente d’AREVA). Philippe Le Corre (2005, professeur à Sciences Po et à l'IRIS).Frédéric Lemoine (2007, directeur du groupe Wendel, à ce titre administrateur de Saint-Gobain). François Léotard (1981, ancien ministre de la Défense). Bruno Le Roux (1998, député depuis 1997 et président du groupe socialiste à l'Assemblée de 2012 à 2016, ancien ministre de l'intérieur). Emmanuel Macron (2012, ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, président de la République française). Pierre Mariani (1996, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy de 1993 à 1995, puis responsable à BNP Paribas et enfin dirigeant de Dexia). Alain Mérieux (1982, fondateur de bioMérieux). Alain Minc (1981, conseiller politique, économiste, essayiste et dirigeant d'entreprise). Arnaud Montebourg (2000, ancien ministre de l'Économie). Aquilino Morelle (1998, ancien conseiller politique au cabinet du président de la République François Hollande).Pierre Moscovici (1996, ministre de l'Économie et des Finances). Philippe Naudet (2013, commandant du sous-marin nucléaire d'attaque Améthyste (S605). Olivier Nora (1995, président des Éditions Fayard). Christine Ockrent (1983, journaliste). Denis Olivennes (1996, président d'Europe 1). Valérie Pécresse (2002, ancienne ministre de l'Éducation nationale). Fleur Pellerin (2012). Édouard Philippe (2011-2012, premier ministre depuis le 15 mai 2017). Matthieu Pigasse (2005, homme d'affaires). Éric Raoult (1994, ancien député et ancien ministre). Alain Richard (1981, ministre de la Défense tout le long du gouvernement Jospin). Pierre Richard (1984, fondateur et président de Dexia de 1987 à 2008). Pascal Riché (2000, cofondateur de Rue89). Guy Sorman (1982-1984, essayiste libéral). Jacques Toubon (1983, député UMP). Marisol Touraine (1998, ministre des Affaires sociales et de la Santé). Najat Vallaud-Belkacem (2006, ministre de l'éducation nationale). Laurent Vigier (2010-2011, PDG de la branche internationale de la Caisse des dépôts et consignations). Cédric Villani (2012-2013, Médaillé Fields, en tant que membre d'EuropaNova). Laurent Wauquiez (2006, président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes). Marina Chiche (2020, violoniste et productrice sur France Musique), et, côté américains : Bill Clinton (1984). Hillary Clinton (1983). Barack Obama (1988)

[5] Qui a tour de même demandé « à ce que son nom soit rayé de la liste. » (cf. Laurance N’Kaoua, Les Echos 01.10.2012)

[6] Le cas de Nicolas Dupont-Aignan est intéressant. Officiellement, il défend avec passion la souveraineté française mâtinée de gaullisme.En fait, c’est un leurre. Son appartenance à la FAF, depuis 2001, le prouve. Si Dupont-Aignan a été accepté au sein de la French American Foundation, cela signifie qu’il a dû présenter obligatoirement des gages prouvant sa bonne foi. On ne trompe pas facilement les élites mondialistes de la FAF. Ce politicien est utile au système parce qu’il est un dérivatif. Dans le cas de Dupont-Aignan, il s’agit de contrôler un mouvement en faveur de la cause nationale, défendue par le FN, pour ensuite arrondir les angles et empêcher que les "patriotes" puissent diffuser de véritables informations sur les origines du mondialisme.(https://www.carrefouruncombatpourlaliberte.fr/wp-content/uploads/2014/02/QuiGouverneLaFrance.pdf)

« Quand on ne peut pas arrêter une tendance, en particulier la rébellion de nombreux Français en faveur du retour à la souveraineté, il est préférable d’accompagner le mouvement pour l’étouffer par la suite. C’est la mission de NDA. Ce dernier ne doit pas jouer la comédie de l’homme qui n’est pas au courant des objectifs de la French American Foundation compte tenu des conditions de sélection pour y adhérer. Quant on fait partie de la FAF dont le but ultime est de réaliser un bloc euro-atlantique complet, on ne peut pas en même temps être gaulliste et se présenter comme un ardent défenseur d’une France souveraine. » (Pierre Hillard)

[7] Nous n’avons pas vu son nom dans la liste de la FAF. Nous n’avons pas vu non plus le nom de l’actuel premier ministre français, Jean Castex.

[8] Mathieu Pigasse (né en 1968), catalogué comme « banquier de gauche », proche de Dominique Strauss-Kahn. A conseillé Ségolène Royale. (d’après Wikipédia)

[10] Cf. mon article sur ce club : dans le blog, article 40

[11] «Bill Gates donne... 25 % de ce budget. Trouvez-vous normal qu’une organisation privée puisse alimenter 25 % du budget de l’OMS avec tous les risques d’influence que cela comporte ?» (Philippe Diouste-Blazy, ancien ministre de la santé dans son entretien donné à la revue Front Populaire, n° 2, de l’automne 2020.

[12] Ce sont des renseignements tirés du film Hold-up 2

 


 

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