16 septembre 2022

116. Fièvre vaccinale - Le PLAN de l'UE est prêt - Rodolphe Bacquet

COVID-19 : Le Plan de la UE pour les mois à venir

La fièvre vaccinale se déchaîne et déferle sur l’Europe de Mme von der Leyen

 



 

Présentation

De vague en vague …

 

Depuis un certains temps déjà, on recommence à entendre les trompettes du COVID-19 qu’on croyait à jamais silencieuses. C’est tantôt le ministre de la santé qui annonce une huitième vague, sur la foi de scientifique, qui ne s’occupent plus d’observer les faits, mais les prévoient tels des pythonisses, des sorciers, voire des oiseaux de mauvais augure. Les journaux subventionnés, s’y mettent aussi.

 


Ainsi l’un deux titrait récemment à la une « Covid-19 : est-ce vraiment fini ? » Et poursuivait : « La  crainte du Covid-19 ne figure plus parmi les préoccupations majeures des Français. Les chiffres de la pandémie (sic !) sont à la baisse et la 4e  dose de vaccination (re-sic !) peine à convaincre. Mais sommes-nous vraiment débarrassés du Covid ? ». Suivent, en pages intérieures des avis d’épidémiologistes, éditorialistes bien informés et autres spécialistes qui prévoient le pire[1].

 

A l’UE, tout est prêt, pourtant, la direction de l’Union a tout prévu, elle le communique à ses états membres[2]. Et que communique-t-elle ? Un plan aux petits oignons avec force restrictions et encore plus de vaccins.

 

Tout cela se trouve dans une communication spéciale qui a été publié dans le site officiel de l’UE … en anglais, la langue du seul pays ayant quitté l’UE, mais que l’on comprend aussi outre-Atlantique.

 


Tout cela est contenu, résumé et expliqué dans la newsletter de Rodolphe Bacquet complément sa revue de santé « Alternatif bien-être ».

 

Voici, en substance, ce que contient l’article de l’UE résumé par Rodolphe Bacquet dans sa « lettre alternatif  bien-être » du 9 août 2022.

 

Covid : le plan de la Commission européenne pour l‘automne-hiver 2022

 

Rodolphe s’adresse à ses lecteurs et amis :


« Comme je suppose que la majorité d’entre vous ne se rend pas spontanément sur le site internet de la Commission Européenne afin de surveiller ce que celle-ci nous prépare pour la prochaine vague de covid, j’y suis allé pour vous.

J’y ai trouvé la confirmation de dispositifs prévus et prévisibles…

… et j’y ai débusqué une mesure bel et bien programmée, mais bien discrète. Surtout, lisez-moi bien jusqu’au bout. »

 

Le plan de bataille pour cet automne-hiver est déjà prêt

Sur le site officiel de la commission européenne a donc été publiée, exactement le 2 septembre, la liste des « mesures concrètes » que les pays de l’UE sont censés adopter pour faire face à la énième (en France la huitième) vague prévue de Covid.

J’écris censés car la Commission européenne n’a pas de pouvoir contraignant à ce stade sur les États :

« La Commission demande instamment aux États membres de mettre en place les stratégies et les structures nécessaires, y compris pour la vaccination et la surveillance contre la COVID-19, afin de réagir rapidement et durablement aux futures épidémies. L'objectif principal des actions proposées par la Commission est d'accroître le recours aux vaccins, y compris les vaccins adaptés et nouveaux, et de veiller à ce que tous les citoyens soient bien protégés. »

Le communiqué, en français, est disponible dans le lien en source[3].

Dans ce communiqué, les principales mesures énumérées sont :

  • Mettre l’accent sur la vaccination et les doses de rappel pour tous ;
  • Rendre prioritaires pour les doses de rappel les personnes âgées de 60 ans et plus, ainsi que les personnes considérées comme plus à risque de développer une maladie grave ;
  • Combiner les campagnes de vaccination anti-covid et anti-grippe;
  • Faire la promotion des « avantages de la vaccination ».

 


Au surplus, le document de la Commission européenne insiste sur l’effort de déploiement logistique qui doit être mené pour assurer la diffusion des nouveaux vaccins récemment approuvés (sans réelle étude clinique, au passage, ce qui est ahurissant)ciblant Omicron.

Omicron, qui est déjà un variant en grande partie obsolète… enfin bref…

Pour le reste, c’est la ribambelle des mesures habituelles : retour des masques faciaux, limitation des rassemblements, etc.

Bref, rien de nouveau sous le soleil en apparence.

Mais en apparence seulement.

Car, voilà… force « détails » n’apparaissent pas dans le communiqué de presse…

Le site de la commission européenne laisse la possibilité de télécharger une version imprimable de ces mesures bien plus détaillée.

Car, assez étonnamment, le communiqué ne fait… que deux pages !

Si vous restez sur le mode « français » du site, vous ne trouverez pas de documentation plus détaillée.

Pourtant, ce « document de référence » existe.

Mais voici ce qui se passe quand vous essayez d’y accéder :

« Ce document n’est pas disponible en français ».

 


En fait, il n’est disponible qu’en anglais, c’est-à-dire dans la langue du seul pays qui a quitté l’Union Européenne… et qui n’est donc pas concerné par ces mesures.

N’aurait-il pas été légitime qu’un document d’une telle importance soit disponible a minima dans les langues des pays européens les plus peuplés : le français, l’allemand, l’espagnol, l’italien ?...

Mais ouvrons ce fameux document, en anglais, donc. Si vous lisez l’anglais, vous pouvez le faire avec moi en téléchargeant le document via le lien en source[2].

Il fait 15 pages, bien serrées. C’est le genre de document administratif, rébarbatif à lire, et dans lequel les informations importantes sont écrites en petit.

Toute la stratégie de la Commission européenne y est détaillée, sans complexe.


Tout d’abord, la commission reconnaît noir sur blanc qu’il est impossible de prévoir quel variant du Covid sera dominant cet automne (p.2) :

À quoi donc serviront les nouveaux vaccins approuvés la veille de la publication de ce rapport ( ! ) et déjà pré-commandés dans des proportions gigantesques ? Mystère.

Mais surtout, p.4, la Commission livre une feuille de route orwellienne pour assurer, quoi qu’il arrive, la diffusion de ces nouvelles doses.

On apprend dans ce texte que la « promotion » de ces doses supplémentaires et de ces nouveaux vaccins (plus expérimentaux que jamais) passe par la mise en confiance de la population et la « chasse à la désinformation dans médias mainstream et les réseaux sociaux » - autrement dit, non seulement nous aurons toujours le droit aux messages de santé publique effrontément mensongers (« tous vaccinés, tous protégés ») mais aussi à la censure et au pseudo « fact-checking » du gouvernement et des gardiens de sa ligne sanitaire.


Mais le dernier point est le plus surprenant : il lie explicitement l’hésitation vaccinale et les campagnes de désinformation aux « narratifs » anti-occidentaux et anti-UE !!! En particulier aux réseaux de « désinformation » sur… la guerre en Ukraine !

Voilà un mélange des genres qui me paraît surprenant dans un document censé parler de santé : nous ne sommes ici définitivement plus dans le registre des arguments scientifiques, mais de l’idéologie et de la propagande.

Mais accrochez-vous, ce n’est pas terminé.

Les « mesures concrètes » vont plus loin… beaucoup plus loin : RETOUR DU PASS !!!!


Le communiqué par lequel j’ai commencé cette lettre évoque les « mesures concrètes » à adopter en cas de vague épidémique.

Ces mesures sont davantage détaillées à partir de la p.7 du document de référence en anglais : y sont listés, notamment, le recours au télétravail mais aussi la vaccination des enfants en milieu scolaire.

Je rappelle que la vaccination des enfants a provoqué une levée de boucliers de la part de nombreux pédiatres et médecins à cause de la mauvaise balance bénéfices-risques de cette démarche : la recommander sans nuance dans ce document est une folie, tout simplement.

Et puis il y a cette information, à partir de la p.11.

Ces paragraphes de la page 11 nous annoncent tout simplement le retour du Pass sanitaire en Europe.

Je traduis en partie : « Les États membres peuvent utiliser le certificat numérique COVID de l'UE au cas où la situation de cet automne-hiver obligerait les pays à réintroduire temporairement les restrictions de voyage. Le règlement de l'UE sur les certificats numériques COVID, qui a été prolongé jusqu'en juin 2023, fournit le cadre nécessaire pour gérer l'impact des restrictions sur la libre circulation et pour faciliter les déplacements. »

 

Plus bas, le document formule cette perle (je ne m’en suis toujours pas remis) :
« Le certificat numérique COVID de l'UE a été un succès majeur en fournissant au public un outil qui est accepté et approuvé dans toute l'UE (et dans plusieurs pays tiers) et évite la fragmentation de plusieurs systèmes nationaux. »

Peu de gens s’étaient émus de la prolongation du cadre du certificat numérique Covid européen, il y a quelques semaines.

On voit ici que cette prolongation n’a rien d’une mesure administrative, mais vise bel et bien à sa réintroduction « si les circonstances l’exigent ».

Mais… qui sera habilité à « apprécier » ces circonstances ?

Le document est aussi flou sur ce point, que redoutablement précis sur tous les autres.

Je termine toutefois par la seule note positive du rapport à mes yeux : la prise en compte de la réalité du « Covid-long » comme maladie à la symptomatologie spécifique, et par conséquent nécessitant la découverte de traitements adaptés, distincts de ceux du covid classique.

La Commission affirme financer six programmes de recherches sur le covid long ; espérons que cela améliorera la condition des dizaines de milliers de personnes souffrant aujourd’hui à la fois du covid-long et de son absence de prise en charge par la médecine classique.

Pour le reste, nous risquons bien d’avoir, au cours des mois à venir, à pâtir non pas des politiques énergétiques à la place des politiques sanitaires, mais bien des deux à la fois.

Signé Rodolphe Bacquet*

 

La raison non officielle, mais probable de cette fièvre qui attaque soudainement tant la UE que les gouvernements satellites et, surtout, la presse officielle est à chercher, semble-t-il dans les excellentes relations que la présidente de l’UE entretient avec le président de Pfizer. Il semblerait effectivement qu’entre ces deux-là plusieurs e-mails intéressants aient été échangés, mais qu’ils ne souhaitent pas rendre publics.

C’est ce qui ressort en tout cas  de l’émission de Sud-Radio « Berkoff dans tous ses états », émission dans laquelle l’animateur s’entretenait avec la députée européenne française Michèle Rivasi. Celle-ci affirme :

  « On a donné beaucoup d’argent aux laboratoires ; on ne sait pas combien on a donné… On n’a pas d’accès sur le prix des « vaccins », et hier est sorti un rapport de la Cour des comptes (européenne) qui dit, ce que je répète depuis des semaines, qu’elle ne comprend pas …puisqu’il y avait une commande de 1,8 milliard de doses… ce qui représente, si on évalue un prix autour de 18 euros la dose, à plus de 35 milliards d’euros qu’on a donnés à Pfizer, au moins, c’est énorme, ce sont des sommes gigantesques… Et la Cour des comptes a reconnu qu’il était anormal que le comité de négociation où il y avait la directrice générale de la santé (de l’UE) et sept autres consultant représentant les états membres a été court-circuité … La Cour des comptes a demandé ‘est-ce qu’on peut avoir accès aux SMS ». La commission a dit NON. Est-ce qu’on peut avoir au moins accès au compte-rendu des négociations entre le comité et Pfizer. La réponse est NON. Donc, ça veut dire (…) qu’il y a eu des SMS entre la présidente de la commission et le directeur de Pfizer. Et cela, en dehors de toutes les règles… Si on a une présidente qui ne respecte pas le droit européen, moi j’estime, termine Mme. Michèle Rivasi, qu’elle est hors la loi…»

En écoutant Michèle Rivasi on comprend que puisqu’on acheté toutes ces doses, maintenant il faut les injecter. N’est-ce pas là une justification suffisante pour la 8ème vague et, donc, la énième dose dite de rappel ?

(cf. https://www.youtube.com/watch?v=muL2y0Tb99g)

 

En tout cas, en lisant la presse officielle de ces jours-ci, vous constaterez que, comme le ministre de la santé de la France et beaucoup d’épidémiologistes l’avaient prévu :

« Covid-19 : contamination en hausse, une 8e vague imminente. » (Le figaro – Science, 13 septembre. https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-contaminations-en-hausse-une-8e-vague-imminente-selon-le-ministere-de-la-sante-20220913)

 « Covid-19 : déjà les prémices de la 8ème vague ? Le nombre de nouveaux cas positifs augmente depuis six jours » (TVL, le 14 septembre 2022, https://www.youtube.com/watch?v=V51R7-B3mMw ).

On le voit, une fois de plus le ministère de la santé et les scientifiques ne s’étaient pas trompés. Quelle clairvoyance !

 

________

*Qui est donc Rodolphe Bacquet ?


Rédacteur en chef de la revue Alternatif bien-être, il publie périodiquement une « Lettre alternatif bien-être » qui diffuse ses informations principales.

Il est également l’auteur d’une pétition contre le pass vaccinal fin 2021 qui avait recueilli quelque 1.300.000 signatures et avait été remise aux députés et sénateurs  français.

De Marianne (30.12.2021)[4] : « Adressée aux députés et sénateurs, la longue lettre a été mise en ligne le 21 décembre. En quelques jours, elle a rencontré un succès d'ampleur. Les dernières mesures sanitaires auront-elles raison de la patience des Français ? Alors que l'Assemblée nationale doit débattre du projet de loi transformant le passe sanitaire actuel en passe vaccinal, des voix s'élèvent contre ce qui est perçu comme une obligation vaccinale déguisée.  C’est un point de non-retour vers l’obligation vaccinale généralisée, c’est autoriser une discrimination de chaque Français en fonction de son statut vaccinal. […] "N’acceptons pas de livrer notre santé au gouvernement et de tirer un trait sur le consentement médical !", peut-on lire dans cet appel. Le document mis en ligne le 21 décembre liste également toute une série d'arguments […], allant du passe vaccinal comme « aboutissement d’un an de mensonges successifs » (captures d'écrans de déclarations gouvernementales à l'appui) à la dénonciation de "Big Pharma, qui s’enrichit sur le dos de la nation"

[…]L'auteur du texte, Rodolphe Bacquet, est auteur de guides touristiques et fondateur de la newsletter « Alternatif Bien-Être », site de conseils santé tirés des médecines parallèles. Il a écrit plusieurs fois sur le Covid depuis le début de la pandémie. Sur le plateau de « Brunet et compagnie » sur LCI mardi 28 décembre, celui-ci déclarait ne pas remettre "en question l'utilité de se faire vacciner quand on a des comorbidités, quand on est fragile". "Mais, précisait-il, quand on n'a pas de comorbidités, quand on n'est pas fragile, on n'a plus de raisons, c'est mon opinion, de ne pas se faire vacciner que de se faire vacciner. Ensuite, chacun est libre de faire ce qu'il veut. […] Ça doit rester un choix. Ce que cette pétition cible, c'est la contrainte." Lui-même n'est d'ailleurs pas vacciné, ne s'estimant pas "dans la cible des personnes en danger face au Covid". »

A la base, Rodolphe Bacquet est donc
un auteur de guides de voyage.

 



[1] La Dépêche du Midi (le journal de la démocratie !) du 8 septembre 2022.

[2] En date du 2 septembre 2022, cf. son site officiel

[3] https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_22_5302

[4] https://www.marianne.net/societe/sante/une-petition-contre-le-passe-vaccinal-depasse-le-million-de-signatures-en-france

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