10 octobre 2022

124 - Octobre rose et marketing de la peur - Santé non censurée - Belgique

 

« Octobre Rose » contre « Cancer Rose »



 Extraits résumés de deux articles de la Revue 
« Santé Non Censurée »

d’Octobre 2022

 

Depuis presque trente ans une opération marketing « Octobre Rose », en exploitant la peur du cancer du sein, incite les femmes à multiplier les mammographies pour dépister précocement d’éventuels cancers du sein.

 

Depuis  les années 2000 des études scientifiques, de scientifiques indépendants, hors conflit d’intérêts, contestent l’intérêt de cet examen radiologique et en signalent les dangers.

 

Les médias se gardent bien d’informer le public et les institutions de santé opposent un silence complice aux nouvelles informations scientifiques.

 

La Collaboration Cochrane, un collectif de chercheurs nordiques indépendants, a publié en 2008 et 2012 des résultats de recherche réalisée auprès de 2000 femmes scandinaves dépistées tous les 2 ans pendant 10 ans. Le dépistage ne diminuait pas le nombre de morts par rapport au groupe des non-dépistées.

 


 

D’autres études, dont une étude américaine Harding sur 15 millions de femmes pendant 10 ans, , confirment ces résultats

 

« Une étude norvégienne publiée en 2018 montre que la mortalité par  cancer du sein recule dans toutes les populations,(bonne nouvelle), dépistées ou non.»

 


Ce dépistage précoce, qui ne permet pas non plus de tout voir car il y a des faux positifs et des faux négatifs, conduit à un abus de traitement chirurgicaux, chimiothérapiques, hormonothérapiques  et radiothérapiques.

 

 

Cancer rose

 

En réaction à la désinformation ambiante le Dr. Céline Bour a crée l’association et le site Web   « Cancer Rose » (www.cancer-rose.fr) et publié un livre «  Mammo ou pas mammo ? Dois-je me faire dépister ?» Editions ThierrySouccar, pour faire la lumière sur les idées reçues.

 

Elle confirme que les preuves s’accumulent contre le dépistage radiographique dont les inconvénients et le fait qu’il ne marche pas, sont passés sous silence auprès de la population féminine.

 

Même l’autopalpation systématique n’a pas montré d’effet sur la mortalité et n’est recommandé ni par le fondateur de la  Collaboration Cochrane ni par le Dr. Céline Bour, car il fait courir le risque d’un surdiagnostic. Il vaut mieux consulter si une anomalie est constatée par hasard plutôt que s’auto-examiner systématiquement.

 

Elle rappelle que le dépistage n’est pas la prévention. Surtout pour le cancer du sein dont le facteur de risque n’est pas clairement identifié.

 

La prévention comme pour d’autres cancers consiste en une hygiène diététique, sportive, etc. En évitant mauvaises graisses, alcool, tabac et autres drogues ou poisons chimiques industriels, agricoles… Le travail de nuit, en horaires décalés, l’obésité, la prise de contraceptifs ostrogéniques, le manque d’activité physique sont aussi des facteurs de risque de cancer. 

 

 

Tous pris isolément auront un effet qui reste marginal. Ce qui est dangereux c’est l’addition de tous ces facteurs.

 

Le Dr. Celine Bour imaginerait plutôt un Octobre Rose intelligent qui donnerait les informations de réelle prévention de cancer du sein et en signalerait tous les facteurs de risque spécifiques comme la puberté précoce, la ménopause tardive, l’allaitement artificiel, les traitements substitutifs de la ménopause...

 


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